Imprimante 3D

Biotech Dental : les nouvelles technologies au service de l’art dentaire

Dossier : Dossier FFEMagazine N°726 Juin/Juillet 2017
Par Philippe VÉRAN

Biotech Den­tal est un étab­lisse­ment à taille inter­mé­di­aire depuis main­tenant trente ans. Très act­if dans le monde den­taire, il est spé­cial­isé dans trois pro­duits phares : l’implant (la vis en métal), le pili­er pro­thé­tique (sup­port fixé sur l’implant) et l’aligneur ortho­don­tique transparent. 

UN GROUPE TOTALEMENT AUTONOME

Com­plète­ment autonome, Biotech Den­tal assoit sa répu­ta­tion sur son inno­va­tion et sur son cen­tre de recherche et développe­ment. « La tech­nolo­gie médi­cale a tou­jours été dans notre ADN », assure Philippe Véran. 

« Nous sommes ain­si une des rares sociétés dans le monde à pro­pos­er un process capa­ble de scan­ner les empreintes den­taires, d’usiner et de “désign­er” la pro­thèse, le tout avec une pré­ci­sion élevée et une rapid­ité iné­galée. Un jour même, nous envis­ageons de lancer un dossier médi­cal numérique personnalisé. » 

Grâce à ses nou­velles tech­nolo­gies, Biotech Den­tal réduit les coûts de fab­ri­ca­tion et d’utilisation. Il fab­rique des pro­duits répon­dant à la démoc­ra­ti­sa­tion des soins et non réservés à une seule caté­gorie de population. 

« Il est impor­tant pour nous de pro­duire des process de qual­ité qui soient acces­si­bles », assure Philippe Véran. 

Mais Biotech Den­tal ne serait rien sans l’appui du savoir-faire inno­vant du groupe Upper­side Cap­i­tal Part­ners auquel il est rat­taché et notam­ment d’une de ses fil­iales, Poly-Shape. « Notre hold­ing pro­prié­taire joue la carte de la tech­nolo­gie et de l’innovation depuis main­tenant quelques années. » 

DE L’IMPRESSION EN 3D AU NUMÉRIQUE

Preuve en est, Phillipe Véran et Bruno Thévenet ont eu l’opportunité de pass­er à l’impression en 3D sous l’impulsion d’un post-doc­tor­ant de l’école des Mines de Paris : Stéphane Abed. La nou­velle tech­nolo­gie est soutenue en 2004 par deux grands groupes : Air­bus et Schlumberger. 

Mais seul Upper­side Cap­i­tal Part­ners y croit sérieuse­ment et crée Poly-Shape en 2007, devenu aujourd’hui le leader et le spé­cial­iste mon­di­al de la fab­ri­ca­tion addi­tive (procédés de fab­ri­ca­tion par ajout de matière, la plu­part du temps assistés par ordinateur). 

« La fil­iale est la seule aujourd’hui capa­ble de s’adresser aux marchés de l’aéronautique, du médi­cal, de l’automobile et de la ges­tion de l’énergie. Elle dis­pose du plus grand parc d’imprimantes en 3D de l’hexagone sur huit sites de production. » 

Forte de son suc­cès, Poly-Shape s’est asso­ciée il y a un an avec Lisi Group dans une fil­iale com­mune pour fab­ri­quer des pièces de moteur d’Airbus, de Safran, de Thales ou de Boe­ing. De quoi con­solid­er le chiffre d’affaires du groupe Upper­side Cap­i­tal Partners. 

« Nous avons clô­turé l’année 2016 avec plus de 64 mil­lions d’euros con­solidés et nous espérons cette année attein­dre les 97 mil­lions d’euros. Notre objec­tif est de dou­bler dans deux ans notre chiffre d’affaires pour attein­dre 120 mil­lions d’euros ».

Ce dynamisme n’a d’ailleurs pas échap­pé à la banque publique d’investissement BPI France qui lui a pro­posé d’intégrer son accéléra­teur d’ETI France.

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