“ Au-delà des sentiers battus ”

Dossier : X-Environnement : la transition écologiqueMagazine N°694 Avril 2014
Par Nadja KAHROBAIE (M2011)

Arrivée en 4e année à l’X dans le pro­gramme du mas­ter « Eco­nom­ics and Pub­lic Pol­i­cy », j’ai fait par­tie de la pre­mière pro­mo­tion de ce mas­ter, ce qui m’a don­né le sen­ti­ment d’être un précurseur, d’aller au-delà des sen­tiers bat­tus, dans une aven­ture où j’étais un peu un cobaye.

Concilier deux méthodes

Atyp­ique, je suis une des rares étu­di­antes étrangères à avoir inté­gré ce mas­ter avec une for­ma­tion ini­tiale en sci­ences sociales, et à être actives dans les groupes d’anciens.

J’ai vécu à l’X une année très exigeante. Notre pro­mo­tion, la pre­mière de ce cur­sus, a dû affron­ter l’immense défi de con­cili­er deux méth­odes de tra­vail, deux états d’esprit totale­ment opposés : le savoir mou et général­iste et l’approche en « deux par­ties, deux sous-par­ties » de Sci­ences-Po d’une part, et le savoir quan­ti­tatif et l’approche méthodique de l’X d’autre part.

Cela a provo­qué un beau change­ment dans le paysage du Plateau : des jeunes femmes partout, des étrangers dans les cours, un vrai multiculturalisme.

Je suis très fière d’avoir par­ticipé à une expéri­ence qui témoigne de l’ouverture de deux écoles français­es de longue tra­di­tion qui ont osé se lancer dans une telle coopération.

Une réunion-débat et un dossier

Je trou­ve cela mag­nifique, car je crois en l’apport com­plé­men­taire de ce qui est étranger ou dif­férent. Des syn­er­gies se sont créées lors de mes études, dont je garde un vrai savoir et de grandes amitiés.

Nadja Kahrobaie (M 2011) a débuté sa carrière en tant qu’analyste de risques « atypiques » au sein du groupe AXA.
Elle définit les méthodologies d’estimation des grands risques futurs provenant de catastrophes naturelles ou « de la main humaine » comme le terrorisme.

C’est ain­si que je suis arrivée dans le groupe X‑Environnement : les réu­nions-débats de haute qual­ité, le per­son­nage charis­ma­tique de Jean- Marc Jan­covi­ci et mon souhait de ne pas per­dre tout lien avec l’actualité envi­ron­nemen­tale m’ont poussée à adhér­er au groupe.

En 2013, j’ai ain­si pu coor­don­ner une réu­nion-débat et le dossier sur la tran­si­tion énergé­tique de La Jaune et la Rouge (novem­bre 2013, n° 689).

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