Une entreprise mutualiste à mission à la pointe des nouvelles technologies et résolument tournée vers l’humain

Dossier : Vie des entreprises - AssurancesMagazine N°793 Mars 2024
Par François COUTON

Acteur incon­tour­nable de la pro­tec­tion sociale fran­çaise, Har­mo­nie Mutuelle ren­force sa péren­ni­té en s’appuyant sur une syner­gie par­faite entre l’humain et les tech­no­lo­gies au ser­vice de ses adhé­rents et de ses entre­prises clientes. Fran­çois Cou­ton, direc­teur géné­ral délé­gué d’Harmonie Mutuelle, nous en dit plus.

Quel est le positionnement d’Harmonie Mutuelle ?

Har­mo­nie Mutuelle est la pre­mière mutuelle san­té de France avec près de 5 mil­lions de per­sonnes pro­té­gées et 70 000 entre­prises clientes. Nous avons la par­ti­cu­la­ri­té de nous appuyer sur un fort ancrage ter­ri­to­rial, fruit de fusions suc­ces­sives avec des mutuelles de villes, de dépar­te­ments puis de régions. Sur nos 5 000 col­la­bo­ra­teurs, moins de 400 sont implan­tés en Île-de-France.
Depuis 2021, dans le cadre de la Loi PACTE, Har­mo­nie Mutuelle est deve­nue une entre­prise mutua­liste à mis­sion et s’est dotée d’une rai­son d’être : « agir sur les fac­teurs sociaux, envi­ron­ne­men­taux et éco­no­miques qui amé­liorent la san­té des per­sonnes autant que celle de la socié­té en mobi­li­sant la force des col­lec­tifs ». Cette rai­son d’être témoigne d’une approche mul­ti­fac­to­rielle de la san­té et ins­crit dans les sta­tuts l’ambition d’agir sur l’ensemble des déter­mi­nants de san­té qu’ils soient phy­siques, sociaux, envi­ron­ne­men­taux ou économiques.
Au-delà, Har­mo­nie Mutuelle est l’un des membres fon­da­teurs du Groupe VYV, le pre­mier groupe de pro­tec­tion sociale fran­çais, aux côtés notam­ment de la Mutuelle géné­rale de l’Éducation natio­nale (MGEN) et de la Mutuelle natio­nale ter­ri­to­riale (MNT). Le groupe réa­lise un chiffre d’affaires de près de 10 mil­liards d’euros, dont 4,5 mil­lions en assu­rances et 2,5 mil­lions en soins et santé.
En 2022, Har­mo­nie Mutuelle a géné­ré un chiffre d’affaires de près de 3 mil­liards d’euros, prin­ci­pa­le­ment dans le domaine de l’assurance com­plé­men­taire san­té. En matière de pré­voyance, elle réa­lise près d’un mil­liard d’euros de chiffre d’affaires par le biais de sa filiale Mutex.
Enfin, aujourd’hui, plus de la moi­tié de ses adhé­rents sont assu­rés au tra­vers de contrats col­lec­tifs, via leur entreprise.

Alors que les nouvelles technologies transforment profondément vos métiers et votre secteur, Harmonie Mutuelle a fait le choix fort de miser sur le digital pour servir encore mieux ses adhérents. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Har­mo­nie Mutuelle a ini­tié sa trans­for­ma­tion numé­rique et digi­tale il y a déjà une dizaine d’années avec la volon­té de pas­ser d’une « entre­prise du docu­ment » à une « entre­prise de la don­née ». Cette digi­ta­li­sa­tion a néces­si­té une trans­for­ma­tion glo­bale de notre organisation.
Si les pla­te­formes et les appli­ca­tions digi­tales sont désor­mais deve­nues nos pre­miers canaux d’interaction, nous pri­vi­lé­gions un modèle qui allie l’humain au digi­tal. Dès 2015, nous avons ain­si réa­li­sé des inves­tis­se­ments signi­fi­ca­tifs dans les nou­velles tech­no­lo­gies afin de nous posi­tion­ner comme une mutuelle mul­ti-métiers, tech­no­lo­gique et réso­lu­ment humaine. En paral­lèle, nous avons ren­for­cé notre sys­tème d’information afin qu’il soit orien­té vers le client et non plus uni­que­ment vers la ges­tion des contrats ou du back-office et cen­tré sur les don­nées. Au-delà, notre sys­tème d’information est aus­si plus ouvert sur son envi­ron­ne­ment et sur le monde qui est, aujourd’hui, de plus en plus inter­con­nec­té, avec des enjeux majeurs de sécurité.

Quelles pistes technologiques explorez-vous et comment cela se matérialise-t-il notamment sur un plan organisationnel ?

Notre sys­tème d’information s’appuie sur une majo­ri­té de com­po­sants déve­lop­pés en interne grâce aux tech­no­lo­gies Open Source. Il en est de même pour nos pla­te­formes et sites web, ain­si que pour nos appli­ca­tions et notre espace mobile qui ont été conçus par nos équipes en interne.
Pour les modules qui s’appuient sur des solu­tions du mar­ché (ges­tion des contrats, rem­bour­se­ment des pres­ta­tions de san­té, etc.), nous tra­vaillons avec les solu­tions de Cege­dim, qui est l’acteur de réfé­rence sur le secteur.
Notre objec­tif est de faci­li­ter l’accès à la don­née aus­si bien au sein de notre orga­ni­sa­tion que pour nos par­ties pre­nantes externes : nos col­la­bo­ra­teurs en agence, nos équipes com­mer­ciales sur le ter­rain mais aus­si nos entre­prises clientes, nos adhé­rents et nos par­te­naires pro­fes­sion­nels de santé.
Notre démarche, en amé­lio­ra­tion conti­nue, s’applique aus­si bien à nos clients, à nos par­ties pre­nantes qu’à nos sala­riés. Cette symé­trie des atten­tions repré­sente un enjeu stra­té­gique pour Har­mo­nie Mutuelle. Nous avons ain­si beau­coup tra­vaillé sur l’automatisation d’un cer­tain nombre de tâches afin que nos équipes puissent se concen­trer sur la ges­tion de la rela­tion client.
Nous prê­tons, par ailleurs, une atten­tion par­ti­cu­lière à la maî­trise de notre impact éco­lo­gique. Nous nous sommes ain­si dotés de métriques qui nous per­mettent de suivre et d’améliorer notre empreinte envi­ron­ne­men­tale. Sur le ter­rain, cela se tra­duit par l’optimisation de la durée de vie de nos infra­struc­tures avec un focus sur la per­for­mance et l’obsolescence.
Enfin, nous conti­nuons à inno­ver. Nous uti­li­sons, par exemple, l’IA et des algo­rithmes assez com­plexes et sophis­ti­qués pour lut­ter contre la fraude. Pour ce faire, nous col­la­bo­rons avec des start-ups tech­no­lo­giques, en par­ti­cu­lier Shift Technology.
Quoi qu’il en soit, notre phi­lo­so­phie, au sein d’Harmonie Mutuelle, est de tou­jours trou­ver la meilleure syner­gie entre l’humain et la tech­no­lo­gie au ser­vice de nos adhé­rents et entre­prises clientes.

Pour relever l’ensemble de ces défis, le capital humain est clé. Quelle place occupent ainsi les ingénieurs au sein d’Harmonie Mutuelle et quels sont leurs parcours de carrière ?

L’humain est le prin­ci­pal pilier d’une trans­for­ma­tion réus­sie et d’une crois­sance pérenne. Au sein d’Harmonie Mutuelle, la tech­no­lo­gie est véri­ta­ble­ment mise au ser­vice de l’humain et pas l’inverse : nous ne fai­sons pas dis­pa­raître les métiers, nous les réin­ven­tons grâce aux nou­velles technologies.
Nous avons ain­si fait le choix d’internaliser plu­sieurs com­pé­tences tech­niques. Cela repré­sente près de 300 sala­riés qui tra­vaillent sur des sujets d’ordre infor­ma­tique alors, qu’en 2017, plus de 60 % des inter­ve­nants étaient externes à notre organisation.
Nous avons éga­le­ment aug­men­té la part des femmes et appro­chons de 30 %, même si c’est moins que sou­hai­té. La pari­té reste, en effet, un véri­table défi pour le sec­teur tech­no­lo­gique et informatique !
Plus spé­ci­fi­que­ment, dans notre DSI, on retrouve des fonc­tions tech­niques clas­siques, comme les déve­lop­peurs, ain­si que de nou­veaux pro­fils de postes comme les pro­duct owners, les busi­ness ana­lystes, etc.
Nous accor­dons une atten­tion par­ti­cu­lière à l’employabilité de nos équipes et au ren­for­ce­ment conti­nu de leur exper­tise tech­no­lo­gique. L’agilité de notre DSI per­met de mettre en place des par­cours de for­ma­tion et de mon­tée en com­pé­tences très trans­verses et à forte valeur ajou­tée. Nous encou­ra­geons ain­si l’échange de connais­sances pour per­mettre à nos équipes de tou­jours res­ter à la pointe de leur domaine d’expertises.
Depuis 2020, nous avons éga­le­ment ren­for­cé notre poli­tique d’apprentissage. Nous accueillons ain­si, chaque année, une ving­taine d’apprentis. Cela nous per­met, en outre, de res­ter connec­tés aux attentes et à la réa­li­té des jeunes qui arrivent sur le mar­ché du travail.
Enfin, les pro­fils tech­niques seniors ont éga­le­ment la pos­si­bi­li­té d’évoluer vers des postes de mana­ge­ment ou d’expertise, selon leur appé­tence ou aspi­ra­tion pro­fes­sion­nelle et personnelle.

Recrutez-vous actuellement sur ces postes ? Quels sont vos besoins ?

Chaque année, nous recru­tons entre 30 et 40 per­sonnes, afin de main­te­nir un ratio 60% interne et 40 % externe. Nous recher­chons ain­si des déve­lop­peurs full-stack, des busi­ness ana­lystes, des cyber ana­lystes, des pro­duct owners, des tech leads ain­si que des experts de l’architecture et de l’urbanisation des sys­tèmes d’information. Nous recru­tons des pro­fils juniors et seniors sur l’ensemble de ces postes.
Nous offrons un cadre de tra­vail com­pa­tible avec un très bon équi­libre vie pro­fes­sion­nelle et per­son­nelle. Nos col­la­bo­ra­teurs peuvent, par exemple, avoir jusqu’à trois jours de télé­tra­vail par semaine. En cohé­rence avec notre modèle décen­tra­li­sé et nos diverses implan­ta­tions en région, nous favo­ri­sons éga­le­ment l’autonomie de nos col­la­bo­ra­teurs. En effet, les prin­ci­pales implan­ta­tions de notre DSI sont à Tours, Nan­cy et Paris.
Et, au-delà des com­pé­tences tech­niques, nous recher­chons des talents qui par­tagent nos valeurs, qui sou­haitent don­ner du sens à leur tra­vail en inté­grant une Entre­prise Mutua­liste à Mis­sion, et qui appré­cient le tra­vail en équipe, car ils rejoignent une entre­prise qui croit pro­fon­dé­ment en la force du collectif.

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