Témoignages

Dossier : X-Israël : un réseau d'amisMagazine N°641 Janvier 2009

Plus de deux cents membres actifs

Com­ment dénom­br­er les mem­bres “act­ifs” d’un groupe qui ne perçoit pas de cotisations ?

Boîtes aux let­tres à Jérusalem.

C’est l’ex­er­ci­ce auquel se livre péri­odique­ment son prési­dent. Selon ses dernières sta­tis­tiques, env­i­ron cent dix poly­tech­ni­ciens ont par­ticipé aux man­i­fes­ta­tions du groupe depuis 2001 et une soix­an­taine d’autres se sont man­i­festés à divers­es occa­sions. Une quar­an­taine de mem­bres asso­ciés non poly­tech­ni­ciens ont égale­ment par­ticipé aux man­i­fes­ta­tions. Enfin, la ving­taine de cama­rades rési­dant en Israël sont mem­bres de droit. Une cen­taine d’in­scrits de la pre­mière heure ne se sont plus man­i­festés depuis 2001, et une douzaine de mem­bres sont décédés.

Le fonc­tion­nement financier est sim­ple : équili­bre du bud­get des man­i­fes­ta­tions. Un dîn­er-débat regroupe en moyenne un peu plus d’une trentaine de par­tic­i­pants (dont une moitié de poly­tech­ni­ciens). Seul regret, il s’ag­it générale­ment de cama­rades rel­a­tive­ment âgés (une soix­an­taine d’an­nées en moyenne), sans doute pour des ques­tions de disponibilité.

Par­mi les récents dîn­ers-débats, on peut citer une ren­con­tre avec nos cama­rades ayant accom­pa­g­né Hervé Nov­el­li en Israël : Hen­ri Cukier­man (64), Jacques-Nico­las Biot (71) et Jacques Beer-Gabel (63), qui avait par ailleurs organ­isé un voy­age ” Inno­va­tion ” en Israël en 2007.

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Un numéro spécial de La Jaune et la Rouge

Dans La Jaune et la Rouge… il y a dix ans déjà La Jaune et la Rouge a con­sacré à Israël son numéro 537 d’août-sep­tem­bre 1998.

Claude Trink (71), prési­dent à l’époque d’X-Israël, énumérait les défis dans les ter­mes suiv­ants, tou­jours d’ac­tu­al­ité. ” Les défis aux­quels est con­fron­té l’É­tat d’Is­raël sont ceux qui se posent aux sociétés indus­trielles occidentales :

• con­cili­er la moder­nité tech­nologique avec les racines iden­ti­taires du passé ;
• pass­er d’une économie de pro­duc­tion (agri­cul­ture, indus­tries tra­di­tion­nelles) à une économie de ser­vices faisant une place priv­ilégiée aux réseaux d’in­for­ma­tion et de télécommunication ;
• favoris­er le développe­ment des indus­tries de haute technologie ;
• assur­er la cohé­sion sociale avec les lais­sés-pour-compte de cette trans­for­ma­tion et les tra­vailleurs immigrés ;
• réap­préci­er les acquis soci­aux à la lumière de leurs coûts ;
• trou­ver l’équili­bre entre aspi­ra­tions religieuses et exi­gences d’une organ­i­sa­tion laïque ;
• assur­er la sécu­rité face à la violence.

” Au som­maire de ce numéro fig­u­raient notam­ment des arti­cles sur les rela­tions com­mer­ciales fran­co-israéli­ennes ; la coopéra­tion sci­en­tifique et tech­nologique ; l’in­dus­trie aéro­nau­tique ; le sys­tème ban­caire ; l’ex­plo­sion du cap­i­tal-risque ; l’at­trait de la high-tech ; l’in­vestisse­ment immo­bili­er ; l’en­jeu de l’eau et l’en­vi­ron­nement ; la physique des hautes éner­gies, etc.

Con­sul­ter ce numéro 

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L’AAEGE en Israël

Ci-dessus un panora­ma de Tel-Aviv, et Césarée, l’am­phithéâtre romain.

Lors du voy­age du bicen­te­naire en 1994, une récep­tion organ­isée à la rési­dence de l’am­bas­sadeur de France en Israël avait per­mis de réu­nir une bonne par­tie des anciens des grandes écoles rési­dant en Israël.

En 2002, les Mineurs vivant en Israël se sont retrou­vés pour la pre­mière fois lors d’un dîn­er, à l’is­sue duquel plusieurs per­son­nes pro­posèrent que le dîn­er suiv­ant soit organ­isé avec d’autres anciens des grandes écoles en Israël.

Nico­las Mer­let (Mines de Paris 85) s’est chargé de cette mis­sion, et entra en con­tact avec Olivi­er Herz et l’AAEGE-Asie. C’est ain­si que l’AAEGE-Israël devint le 8e groupe région­al de l’AAEGE-Asie, avec un noy­au ini­tial d’une trentaine de Mineurs et Polytechniciens.

À la suite d’an­nonces sur Inter­net et dans la presse ain­si que par rela­tions per­son­nelles, l’AAEGE-Israël a vu ses effec­tifs croître jusqu’à compter main­tenant plus de 400 mem­bres provenant de plusieurs dizaines de grandes écoles françaises.

Au-delà de l’or­gan­i­sa­tion de dîn­ers-débats et de l’aide à la recherche de stages en Israël pour les élèves des grandes écoles, l’AAEGE-Israël s’est attachée à faciliter l’in­té­gra­tion pro­fes­sion­nelle des anciens élèves qui s’in­stal­lent en Israël.

C’est ain­si qu’à l’is­sue de près de qua­tre ans de démarch­es, il a pu être mis fin à une injus­tice causée aux diplômés des grandes écoles : le min­istère israélien de l’É­d­u­ca­tion ne recon­nais­sait plus leurs diplômes qu’au niveau licence. Et des mem­bres de l’AAEGE-Israël ont créé le pro­jet Gvahim (http://gvahim.org.il/), qui apporte son sou­tien aux diplômés des grandes écoles qui souhait­ent con­cré­tis­er leur pro­jet pro­fes­sion­nel en Israël : accom­pa­g­ne­ment per­son­nel, réseaux pro­fes­sion­nels fran­coph­o­nes, sémi­naires d’ori­en­ta­tion professionnelle.

L’AAEGE-ASIE
L’AAEGE-Asie est née en juil­let 2002. Elle se pro­pose, d’une part de pro­mou­voir les diplômes des grandes écoles français­es en Asie et de val­oris­er les par­cours fran­co-asi­a­tiques, d’autre part de dévelop­per les rela­tions d’af­faires et les par­cours pro­fes­sion­nels. Elle compte aujour­d’hui dix-huit bureaux géo­graphiques et sept bureaux sec­to­riels. Le site offre, en par­ti­c­uli­er, l’ac­cès à une bourse de cur­ricu­lum vitae de haut poten­tiel franco-asiatiques :

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