Riposter contre la cybercriminalité

Dossier : Économie numérique : Les succèsMagazine N°675 Mai 2012
Par Adeline CHAMPAGNAT

Le cybere­space a généré de nou­velles formes de délin­quance d’autant plus dif­fi­ciles à cern­er qu’elles se man­i­fes­tent dans la vir­tu­al­ité et dans la mon­di­al­i­sa­tion des échanges par le Web. Les nou­velles attaques mas­sives con­tre des sites, insti­tu­tion­nels ou de grandes entre­pris­es, créent de nou­veaux problèmes.

REPÈRES
Dès 1990, la Direc­tion cen­trale de la police judi­ci­aire (DCPJ) a pris la mesure de la « cyber­sécu­rité » comme enjeu véri­ta­ble de sécu­rité nationale, en pro­posant la créa­tion d’un office cen­tral dédié à la lutte con­tre la crim­i­nal­ité liée aux tech­nolo­gies de l’information et de la com­mu­ni­ca­tion. Cette struc­ture nationale unique, à voca­tion inter­min­istérielle, est chargée d’animer et de coor­don­ner la lutte con­tre les auteurs et com­plices d’infractions spé­ci­fiques à la crim­i­nal­ité liée à ces tech­nolo­gies ; de procéder à tous actes d’enquête et de travaux tech­niques d’investigations ; d’apporter une assis­tance aux ser­vices de police, de gen­darmerie et de douane ; d’intervenir chaque fois que les cir­con­stances l’exigent pour s’informer sur place des faits relat­ifs aux inves­ti­ga­tions con­duites ; de cen­tralis­er et dif­fuser l’information sur les infrac­tions tech­nologiques à l’ensemble des ser­vices répres­sifs. L’Office apporte égale­ment son sou­tien tech­nique aux enquê­teurs en charge des perqui­si­tions informatiques.

Atteintes et fraudes

L’Office cen­tral de lutte con­tre la crim­i­nal­ité liée aux tech­nolo­gies de l’information et de la com­mu­ni­ca­tion (OCLCTIC) traite les affaires judi­ci­aires con­cer­nant les atteintes aux sys­tèmes de traite­ment automa­tisé de don­nées, les fraudes aux télé­com­mu­ni­ca­tions, aux cartes de paiement et aux micro­processeurs, ain­si que toutes les formes de crim­i­nal­ité liées aux nou­velles tech­nolo­gies (piratage infor­ma­tique, phish­ing, piratage des dis­trib­u­teurs de bil­lets ou de car­bu­rant, etc.).

L’Office peut effectuer une sur­veil­lance active des réseaux et procéder à la local­i­sa­tion de serveurs

Il est égale­ment com­pé­tent en matière de lutte con­tre les atteintes aux sys­tèmes d’information gou­verne­men­taux ou de sociétés sen­si­bles économique­ment ou tech­nique­ment. En fonc­tion des néces­sités, l’Office peut effectuer une sur­veil­lance active des réseaux (sites Web, forums de dis­cus­sions, etc.) et procéder à la local­i­sa­tion de serveurs ain­si qu’à toute véri­fi­ca­tion utile. Pour rem­plir ces mis­sions, le ser­vice est com­posé de 52 policiers et gen­darmes à com­pé­tence nationale. Un ingénieur des télé­com­mu­ni­ca­tions le con­seille en matière d’interceptions et de pro­jets technologiques.

Quatre groupes d’enquêtes

La sec­tion opéra­tionnelle traite soit d’affaires par­ti­c­ulière­ment tech­niques ou sen­si­bles dans lesquelles il con­vient d’explorer un nou­veau type de délit, soit d’affaires à car­ac­tère nation­al et inter­na­tion­al dans lesquelles sont impliquées des équipes rel­e­vant de la crim­i­nal­ité organ­isée. Elle est com­posée de qua­tre groupes d’enquête qui œuvrent, sur délé­ga­tion judi­ci­aire ou d’initiative, cha­cun dans un domaine spé­cial­isé : atteintes aux cartes de paiement et aux sys­tèmes virtuels de paiement ; fraudes aux opéra­teurs de com­mu­ni­ca­tion élec­tron­ique ; piratage ; escro­queries sur Internet.

La Roumanie mon­trée du doigt
L’expérience acquise per­met de dress­er une analyse des phénomènes et de situer les prin­ci­paux réseaux crim­inels agis­sant dans ces domaines en Afrique de l’Ouest, en Asie, en Europe de l’Est et plus par­ti­c­ulière­ment en Roumanie, ce pays con­sti­tu­ant un cen­tre névral­gique européen pour la cybercriminalité.

La sec­tion tech­nique, spé­ciale­ment équipée de matériels et de logi­ciels d’investigations de haut niveau tech­nologique, assure l’assistance aux ser­vices d’enquête, la for­ma­tion d’enquêteurs spé­cial­isés en crim­i­nal­ité infor­ma­tique répar­tis sur l’ensemble du ter­ri­toire nation­al, la veille tech­nologique et les inter­cep­tions judi­ci­aires sur Inter­net. La sec­tion de traite­ment des sig­nale­ments est com­posée de deux plates-formes. La Plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupe­ment et d’orientation des sig­nale­ments (Pharos) a pour mis­sion de recueil­lir, traiter et rediriger vers les ser­vices com­pé­tents les traite­ments des par­ti­c­uliers et des four­nisseurs d’accès. Elle per­met aux inter­nautes de sig­naler les con­tenus ou les com­porte­ments pré­sumés illicites au regard du droit pénal. Ce ser­vice a reçu, en 2011, la vis­ite de près de 2500000 inter­nautes. En 2011, plus de 100000 sig­nale­ments de con­tenus illicites ont été traités. La plate-forme télé­phonique d’information et de préven­tion sur les escro­queries sur Inter­net, dite « info-escro­queries », est des­tinée aux vic­times d’escroqueries, réelles ou poten­tielles, qui peu­vent recevoir des con­seils en ter­mes d’information et de préven­tion. En 2011, elle a enreg­istré plus de 26 000 appels, soit en moyenne 2200 appels par mois.

Des affaires transnationales

Un réseau de 58 pays
La sec­tion des rela­tions inter­na­tionales est le point de con­tact d’un réseau qui per­met, dans l’urgence et dans l’attente de la mise en œuvre de l’entraide judi­ci­aire con­ven­tion­nelle, le gel et la con­ser­va­tion de don­nées élec­tron­iques dans l’un des 58 pays membres.

L’Office cen­tralise l’ensemble des deman­des de ren­seigne­ment en matière de nou­velles tech­nolo­gies. Il représente la France dans divers­es enceintes européennes et inter­na­tionales spé­cial­isées. Il est asso­cié aux négo­ci­a­tions de textes européens relat­ifs à son domaine d’action. Au regard du car­ac­tère transna­tion­al des affaires judi­ci­aires qui lui sont con­fiées, il a régulière­ment recours à des deman­des d’entraide judi­ci­aire inter­na­tionale, dont l’exécution peut être facil­itée grâce à une coopéra­tion poli­cière priv­ilégiée instau­rée avec cer­tains pays. Sa mis­sion de coor­di­na­tion et d’animation de la lutte con­tre la cyber­crim­i­nal­ité posi­tionne égale­ment l’Office dans le parte­nar­i­at avec l’ensemble des acteurs insti­tu­tion­nels, con­cernés par le phénomène.

Une progression des affaires financières

400 enquê­teurs spécialisés
L’Office a mis en place avec l’ensemble des direc­tions de la Police nationale un réseau d’investigateurs en cyber­crim­i­nal­ité (ICC), actuelle­ment au nom­bre de 330. Dans le courant de l’année, ce nom­bre sera porté à plus de 400.

L’Office voit son activ­ité aug­menter et se diver­si­fi­er. On con­state une impor­tante pro­gres­sion des affaires à con­no­ta­tion finan­cière, notam­ment en matière d’escroqueries via Inter­net, ain­si qu’une plus grande util­i­sa­tion de l’informatique dans le domaine du grand ban­ditisme et des stupé­fi­ants. Les délin­quants du cybere­space utilisent par­faite­ment toutes les car­ac­téris­tiques de l’environnement numérique (anonymi­sa­tion, extrater­ri­to­ri­al­ité, dif­fi­cultés d’harmonisation des lég­is­la­tions au plan inter­na­tion­al, etc.). L’emploi de l’informatique débor­de désor­mais large­ment le cadre des piratages indi­vidu­els ou autres hack­ings par « de jeunes inter­nautes pas­sion­nés ». La cyber­crim­i­nal­ité est une source de revenus du crime organ­isé et con­stitue une forme de crim­i­nal­ité organ­isée à part entière.

Les axes de riposte

En 2011, plus de 100 000 sig­nale­ments de con­tenus illicites ont été traités

La riposte con­siste à suiv­re l’évolution des nou­velles formes de crim­i­nal­ité par­al­lèle­ment à celle des nou­velles tech­nolo­gies. Il con­vient de main­tenir un haut niveau de for­ma­tion tech­nique spé­cial­isée des inves­ti­ga­teurs en cyber­crim­i­nal­ité, de favoris­er des propo­si­tions d’évolutions régle­men­taires ou lég­isla­tives pour adapter les out­ils juridiques aux évo­lu­tions de la cyber­crim­i­nal­ité, de ren­forcer la coopéra­tion poli­cière inter­na­tionale avec le sou­tien des actions et des groupes de tra­vail spé­cial­isés mis en œuvre par Europol et Inter­pol, de par­ticiper aux actions de sen­si­bil­i­sa­tion dévelop­pées tant pour tout pub­lic que pour des publics ciblés en fonc­tion des infrac­tions ; et enfin de dévelop­per des parte­nar­i­ats pub­lic-privé néces­saires pour uni­fi­er les efforts con­tre la cybercriminalité.

4 Commentaires

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Jean-Paul Pinterépondre
10 mai 2012 à 7 h 48 min

Pour suiv­re toute l’ac­tu­al­ité de la cyber­crim­i­nal­ité
http://cybercriminalite.wordpress.com

deniserépondre
11 juillet 2013 à 14 h 27 min

a lire attentivement!!!

J’ai ren­con­tré un homme sur un site de ren­con­tre et, pen­dant plusieurs semaines, nous avons longue­ment dia­logué par mail et sur MSN et nous nous sommes même vus à la CAM. Il réu­nis­sait tous les critères que je recherche chez un homme : gen­til, sen­si­ble, roman­tique et, physique­ment, tout à fait mon type d’homme.


Lors de nos con­ver­sa­tions, il m’a dit qu’il avait créé une fon­da­tion en Afrique pour aider des petits orphe­lins qu’il avait pris sous sa pro­tec­tion. Donc, à force de dis­cus­sion, il m’a con­va­in­cu d’envoyer une somme d’argent en Côte d’Ivoire à M DUPRI Fréder­ic. J’ai même eu cet indi­vidu au télé­phone qui m’a infor­mé que mon ami Mar­tin DUVAL, domi­cil­ié à NICE, s’était ren­du auprès des enfants et ne pou­vait pas revenir car il avait eu un acci­dent en allant à l’aéroport pour ren­tr­er en France. Nous devions nous voir le 20 Novem­bre 2012 mais il a quit­té la France depuis le 08 Novem­bre et n’est tou­jours pas rentré !


J’ai essayé de l’appeler, j’ai demandé à lui par­ler mais la per­son­ne que j’ai eu au bout du fil avait un accent africain que je ne con­nais­sais pas ; je lui ai dit que je ne croy­ais absol­u­ment pas qu’il était l’homme que j’avais vu à la CAM et qui était sur les pho­tos qu’il m’a trans­mis­es par mail. Depuis ce jour, je n’ai plus aucune nou­velle. Pour me prou­ver sa bonne foi, je lui avais demandé de me scan­ner ses papiers d’identité afin que je sois ras­surée. J’ai donc une copie de sa carte d’identité et de son per­mis de con­duire : il vit aux envi­rons de NICE, il est né le 22 novem­bre 1966 et il s’appelle Mar­tin DUVAL… mais tout est en fait faux puisqu’ils utilisent des pièces d’identité volées à des français. Cela m’a été con­fir­mé par l’or­gan­isme de ser­vice anti-fraude qui m’a beau­coup aidé à récupér­er l’argent envoyé tout en met­tant la main sur ces arnaque­urs qui, a pri­ori, habitent en Afrique. A l’époque, je l’ai dénon­cé sur le site où je suis inscrite et ils m’ont con­seil­lé de pren­dre con­tact avec un organ­isme Inter­pol en lutte con­tre la cybercriminalité.


Tout au long de cette his­toire, je lui ai fait par­venir au total 19,000€ afin de pou­voir l’aider et faire en sorte à ce qu’il me rejoigne très vite comme nous cela était con­venu parce que j’y croy­ais vrai­ment ! Avec l’aide d’une amie, j’ai pris con­tact avec un organ­isme de cyber-antifraude en COTE D’IVOIRE et en col­lab­o­ra­tion avec l’in­specteur de police M. KOUAME ERIC ; eux aus­si m’ont vrai­ment aidé à le démas­quer car c’é­tait bel et bien un Africain en com­plic­ité avec des col­lab­o­ra­teurs escrocs et autres pro­fes­sion­nels du net qui m’ont dépouil­lé. Heureuse­ment pour moi, ils ont finale­ment été démasqués et arrêtés avec l’aide de l’or­gan­isme Inter­pol en lutte con­tre la cyber­crim­i­nal­ité et M. KOUAME ERIC. Finale­ment, je me suis faite rem­bours­er la total­ité de mon argent suivi des frais de dédom­mage­ment ce qui représente un total de 22,000€.


Alors, si toi aus­si tu es dans ce cas, con­fie toi et n’hésite pas ! Portez maintes plaintes afin de deman­der plus d’aide jusqu’à la sat­is­fac­tion et rem­bourse­ment offi­ciel ! Ecris ton témoignage afin d’aider d’autres per­son­nes à ne pas être vic­time et, j’en suis con­va­in­cue, cela aura des effets posi­tifs car ils vont t’aider à met­tre la main sur ces per­son­nes de mau­vaise foi. Ensuite, toutes les sommes d’argent que tu as eu à envoy­er à ces escrocs seront rem­boursées, accom­pa­g­nées par des frais de dédom­mage­ment. Voici le con­tact mail de l’or­gan­isme qui m’a aidé : lieutenant.kouame.eric@hotmail.fr

Colette Ver­nayrépondre
20 mai 2016 à 10 h 55 min

Vic­time d’une arnaque sur badoo
Bon­jour
Je m´appelle Colette Vernay

Je viens de vivre une fausse his­toire d´amour pour me soutir­er de l´argent, Il m´a arnaquée de 14.000€

J´ai pu faire des recherche et j’ai décou­vert que mon­sieur a encore beau­coup de pro­fil ouvert !

J’é­tais tou­jours en con­tact avec lui via Face­book et WhatsApp

Il voulait que je lui verse encore de l´argent.

Je ne savais plus quoi faire et j’ai com­mence a avoir peur quand je reçois un mes­sage de lui ; c’est ain­si que jai
fais la con­nais­sance d’un Lieu­tenant de police qui se nomme PATRICK LAMBERT qui ma démon­tre que c’é­tait de l’arnaque
Ensuite, il m’a aidé a récupéré mon argent et cet mal­fai­teur a été mis der­rière les barons.

je préfère vous sig­naler dans le cas de vole sur inter­net et autre, je vous donne l’email de cette per­son­ne : police.icpo0@gmail.com

J´habite au Lux­em­bourg a cote de fron­tière française

MERCI
Mes salu­ta­tion Colette Vernay

douf­fet arthurrépondre
29 juillet 2016 à 22 h 44 min

Salut,
Salut,

J’ai été vic­time d’une arnaque et une amie m’a aidé, j’ai été rem­boursé et dédom­magé suiv­ez mon témoignage.

E‑mail : janssencarolyn439@gmail.com

Je m’appelle DOUFFET Arthur, citoyen français, je vis en Haïti, je suis enseignant, chré­tien, mar­ié, père de deux enfants (une fille et un garçon).Suite à une sorte d’infidélité envers ma femme et ma famille, un escroc ivoirien vient de m’escroquer 10000 dol­lars US et mal­gré tout il ne cesse de me faire chanter, il ne m’a don­né aucune chance. Il y a env­i­ron 4 mois, j’ai ren­con­tré une femme sur un site de ren­con­tre répon­dant au nom de Kar­lene J. WILLIAMS, elle se dit man­ag­er dans un bureau DHL et elle habite à Lille en France. Tout à coup la rela­tion ami­cale se trans­forme en rela­tion amoureuse, un soir elle m’a demandé de l’exciter en restant nu devant mon ordi­na­teur branché sur Skype, une chose que je fais par igno­rance sans arrière-pen­sée, pour­tant c’était un homme. Il a tout enreg­istré puis il com­mence à faire du chan­tage avec la vidéo, il dit qu’il va pub­li­er la vidéo sur You tube et envoy­er le lien à tous mes amis sur face book y com­pris mes col­lègues de tra­vail, mes supérieurs hiérar­chiques, mes amis, mes par­ents ain­si que ma femme et mes enfants. Je me suis pris de panique, je vois déjà per­dre toute ma per­son­nal­ité que j’ai con­stru­ite durant mes 42 ans. De plus, en Haïti quand on est enseignant et chré­tien, même si on ne gagne pas beau­coup d’argent, on est con­nu de plusieurs généra­tions et on est réputé hon­nête et sérieux. Il me demande de négoci­er la vidéo pour que ça reste seule­ment entre nous deux. Au début, il m’avait demandé 40000 dol­lars US. Après plusieurs négo­ci­a­tions nous nous sommes mis d’accord sur la somme de 10000 dol­lars. En réal­ité de toute ma vie je n’avais jamais eu en ma pos­ses­sion une somme pareille. Je lui ai dit de m’attendre à la fin du mois car je ne sais pas encore où je peux trou­ver cet argent. Il me dit pas de prob­lème mais il lui faut une garantie. J’ai dû lui envoyé 1500 dol­lars et après une semaine et demie, je lui ai envoyé le reste 8500 dol­lars. En fait je gagne, 9060 gour­des haï­ti­ennes comme salaire men­su­el, soit 144,96 dol­lars par mois. Pour envoy­er cet argent j’ai dû con­tracter un prêt chez un usuri­er avec les papiers d’un ter­rain que mon père m’avait lais­sé, c’est tout ce que j’avais. Il m’avait demandé de lui envoy­er la pho­to de la fiche de trans­fert, chose que je fais, mal­gré ça il con­tin­u­ait à me faire chanter avec la vidéo. Grace à une con­nais­sance du nom Janssen Car­olyn, par­ent d’élève à qui j’ai eu le courage de racon­ter mon his­toire et qui est proche des ser­vices de ren­seigne­ments du gou­verne­ment Haï­tien, on a fini ensem­ble par met­tre la main sur cet escroc j’ai réus­si à béné­fici­er d’un rem­bourse­ment suiv­ie des frais de dédom­mage­ment qui m’avait été arnaqué. Alors je suis ici juste dans le but de vous faire béné­fici­er de cette aide pré­cieuse. Si vous êtes vic­time d’une arnaque sur inter­net, arnaque au sen­ti­ment, arnaque ban­caire ou tout autre forme d’arnaque con­tac­ter le il saura vous aider à met­tre la main sur votre escroc et engager la procé­dure de remboursement.

E‑mail : janssencarolyn439@gmail.com

Cor­diale­ment Douf­fet Arthur

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