MOÏSE

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°649 Novembre 2009Par : Jacques Gruot (37)Rédacteur : Robert BONNAL (36)Editeur : Yvelinédition 1, place Charles-de-Gaulle, 78180 Montigny-le- Bretonneux. et Jacques Gruot

Couverture du livre de MoïsePar­mi les livres recen­sés dans La Jaune et la Rouge de févri­er 2004 fig­u­rait un ouvrage de Jacques Gruot inti­t­ulé La Genèse – Une lec­ture lit­térale. L’objectif de l’auteur était de dégager de ce texte foi­son­nant, plein de con­tra­dic­tions, de red­ites, voire d’invraisemblances, une lec­ture aus­si exacte que pos­si­ble des faits et des paroles racon­tés dans la Genèse.

Depuis lors, J. Gruot ne s’en est pas tenu là. Il a pour­suivi son tra­vail de « purifi­ca­teur » en l’appliquant au per­son­nage de Moïse et, à tra­vers lui, à la sor­tie du peu­ple hébreu d’Égypte et à la tra­ver­sée du désert jusqu’à la terre promise.

L’approche lit­térale du texte, dans ce dernier ouvrage, est beau­coup plus com­plexe que celle du pre­mier, parce qu’il n’y a plus un seul livre soumis à sa cri­tique, mais bien qua­tre. Il s’agit de l’Exode, du Lévi­tique, des Nom­bres et du Deutéronome qui for­ment avec la Genèse le Pen­ta­teuque (la Tora, coeur de la foi juive).

Aux dif­fi­cultés de lec­ture pro­pres à cha­cun de ces livres s’ajoute le prob­lème de faire con­corder des textes qui ont été écrits dans des péri­odes dif­férentes, avec des con­textes dif­férents et des moti­va­tions différentes.

Les per­son­nes qui s’intéressent encore aujourd’hui aux livres du Pen­ta­teuque, pour une rai­son ou pour une autre, et notam­ment parce qu’ils con­stituent, aux yeux des sion­istes, la légiti­ma­tion de l’appropriation de la terre de Pales­tine par Israël, trou­veront un guide utile à leur lec­ture dans l’analyse minu­tieuse de J. Gruot.

Celui-ci, en effet, sans s’attacher à tout le tra­vail sci­en­tifique qui a été effec­tué autour des textes bibliques, notam­ment la méth­ode his­toric­o­cri­tique ou les travaux suc­ces­sifs ultérieurs, a recours à une ver­sion française unique (celle de la bible de Jérusalem), qu’il accepte telle qu’elle est, ain­si pré­cisé­ment que pra­tiquent beau­coup de per­son­nes qui sont amenées à abor­der pour la pre­mière fois ces textes.

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