Libres de penser et d’agir

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°674 Avril 2012Par : Jean-Noël Lhuillier (58)Rédacteur : Hervé Biseau (56)Editeur : Éditions Salvator – 2011 - 103, rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris.

Couverture du livre : Libres de penser et d'agirJean-Noël Lhuillier est un scien­ti­fique trop avi­sé pour nier – ou mini­mi­ser – tous les apports de la science (et tout par­ti­cu­liè­re­ment des sciences cog­ni­tives) à la connais­sance de l’homme et de son com­por­te­ment. Mais, tout au long de ce livre, il va nous mon­trer que la Science a ses limites, qu’elle ne nous per­met pas d’atteindre le réel avec une pré­ci­sion totale, qu’elle ne nous indique pas le sens de notre vie.

Toutes les théo­ries scien­ti­fiques, y com­pris la théo­rie de l’Évolution, ne peuvent nous conduire à nous consi­dé­rer comme défi­ni­ti­ve­ment déter­mi­nés. Le déter­mi­nisme n’est qu’une pre­mière approxi­ma­tion. On peut ain­si espé­rer que la hache de guerre va être enter­rée entre Science, Phi­lo­so­phie et Foi. Les trois peuvent recon­naître que la croyance en notre liber­té n’est pas contraire à la rai­son ni à la Révé­la­tion, ce qui leur four­nit une nou­velle base com­mune. La Science, la Phi­lo­so­phie et la Foi peuvent alors éclai­rer notre pour­suite de la quête du sens, notre réflexion sur la des­ti­née de l’homme.

In fine, l’auteur nous amè­ne­ra à la conclu­sion que le sens de la vie implique une Trans­cen­dance que nous pou­vons choi­sir ou refu­ser en toute liber­té. L’ouvrage allie connais­sances scien­ti­fiques et concepts phi­lo­so­phiques, met en lumière la com­plé­men­ta­ri­té entre ratio­na­li­té et voie sen­sible, men­tionne la pos­si­bi­li­té d’une morale uni­ver­selle et d’une Transcendance.

De quoi nous conduire à appro­fon­dir nos réflexions per­son­nelles et pour­quoi pas à nous lais­ser ten­ter par la médi­ta­tion et l’Espérance.

Comme le dit Jean-Claude Guille­baud dans sa pré­face : « Voi­là bien un livre qui vient à son heure ».

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amalrépondre
16 avril 2012 à 14 h 43 min

Cher cama­rade,
Je n’ai pas

Cher cama­rade,

Je n’ai pas encore lu votre livre mais si j’en reste au com­men­taire ci des­sus alors je me per­met­trai une réflexion.
Quand a‑t-il été ques­tion de nous reti­rer notre liber­té ? Jamais ! En tant que croyant et avec cet objec­tif de trans­cen­dance et une démarche de médi­ta­tion, je ne pense pas juste de mettre les trois élé­ments sur le même pié­des­tral. Notre quête conti­nue d’ex­pli­ca­tions nous révèle nos fai­blesses. je pense que le hazard n’existe pas et que c’est notre igno­rance qui nous masque le “sens”. Le croyant pense que tout est pré­dé­ter­mi­né et maî­tri­sé. Sa liber­té consiste à faire les bons choix. Pour cela, il faut un réfé­ren­tiel. Les cher­cheurs font évo­luer les sciences et nor­ma­le­ment la foie aus­si. La foie est le com­bus­tible de nos dif­fé­rents moteurs (notre intel­li­gence et notre coeur).

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