Les chaudières à bois, énergie renouvelable et bon marché

REPÈRES
La société Next Ener­gies a été créée le 1er sep­tem­bre 2007 par des anciens de l’X, de l’ENSTA et de l’Essec. Son pre­mier con­trat d’étude con­cer­nait une lai­terie. Un sec­ond con­trat con­cerne la four­ni­ture clés en mains d’une instal­la­tion complète.

Réduire de moitié sa fac­ture de gaz ou de fioul peut con­stituer un enjeu sig­ni­fi­catif pour des indus­triels dont la con­som­ma­tion est impor­tante. Assur­ant l’é­tude de marché, l’in­stal­la­tion de la chaudière et la four­ni­ture du bois, le pro­mo­teur de l’idée assure équili­br­er son pro­jet avec une seule instal­la­tion annuelle. Un ange passe.

Dans ce numéro de La Jaune et la Rouge con­sacré prin­ci­pale­ment à l’én­ergie, il est sym­pa­thique de voir nos busi­ness angels s’in­téress­er à une énergie renou­ve­lable, celle du bois. « Pas de risque de pénurie de bois » assurent les ten­ants de l’idée qui s’ap­pro­vi­sion­nent en chaudières au Brésil et affir­ment que « la ressource de réma­nents forestiers est con­sid­érable en France ».

Dans un pre­mier temps, les pro­mo­teurs pro­posent une démarche en trois étapes : étude d’op­por­tu­nité, étude détail­lée de l’in­stal­la­tion et con­trat d’in­stal­la­tion. À plus long terme, ils envis­agent une vente régulière d’én­ergie. Ils esti­ment que, pour des indus­triels dont la con­som­ma­tion dépasse 50 GWH par an, il serait pos­si­ble de réduire de moitié la fac­ture de gaz ou de fioul.

En rela­tions avec des four­nisseurs de chaudières à bois au Brésil, ils ont estimé à 400 000 euros leur besoin de finance­ment ini­tial. Une instal­la­tion par an suf­fi­rait à équili­br­er l’affaire.

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