Huit témoignages de l’activité

Dossier : X-Projets : la « Junior Entreprise » de l’XMagazine N°682 Février 2013Par : Lucie Reymondet (11), Thibaut Watrigant (11), Alexis Mathieu (10), Aude Nyadanu (11), Arnaud de Ruffray (11), Hugo Zylberberg (2010), Loïc Frazza (10) et un client satisfait

Une expérience formatrice

La mis­sion qui m’a été con­fiée est une étude de fais­abil­ité tech­nique, puis de con­cep­tion et de réal­i­sa­tion du site Web. Il s’agit de met­tre en place une plate­forme de ges­tion de ter­res agri­coles. Les ges­tion­naires, acheteurs, vendeurs seraient des inter­nautes tan­dis que les ouvri­ers sur le ter­rain seraient des per­son­nes en voie de réin­ser­tion sociale, chômeurs ou anciens pris­on­niers, par exemple.

Le pro­jet en lui-même est intéres­sant, orig­i­nal et nou­veau. Il présente aus­si une voca­tion sociale. Tra­vailler sur de telles mis­sions avec X‑Projets c’est plus respon­s­abil­isant que suiv­re des cours, trou­ver un stage ou valid­er son année.

C’est une expéri­ence for­ma­trice que je met­trais sans aucun doute en avant dans les années à venir, autant sur mon CV que lors d’entretiens. Être chef de pro­jet, c’est une plus-val­ue, une expéri­ence enrichissante et formatrice.

Lucie Rey­mon­det (11),
chef de projet

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Les enjeux en modèle réduit

Je voulais me rap­procher du monde de l’entreprise : établir des con­tacts, par­ler à un client, pren­dre des respon­s­abil­ités, se famil­iaris­er avec la struc­ture d’une société. Le poste de pre­mier con­tact m’a très bien con­venu. J’ai pleine­ment sat­is­fait mes attentes et cela m’a per­mis d’appréhender un aspect dif­férent de ce que j’avais envis­agé au départ.

Con­stam­ment obligé de répon­dre aux appels d’offres, il faut tout met­tre en œuvre pour sat­is­faire le client, avoir une vision glob­ale du proces­sus, chercher sans arrêt à amélior­er sa réac­tiv­ité, sa compétitivité.

La repro­duc­tion mod­èle réduit du fonc­tion­nement d’une entre­prise per­met de met­tre en évi­dence quels sont les enjeux du tra­vail en entre­prise : autant les prob­lèmes que les per­spec­tives d’amélioration.

Thibaut Watri­g­ant (11),
respon­s­able pre­mier contact

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Un organe autonome

X‑Projets ? C’est sim­ple, je voulais tra­vailler au coeur d’une équipe et m’ouvrir au monde de l’entreprise. Je vais par­ler de ce que je con­nais le mieux : la tré­sorerie. Pour moi la grosse dif­férence entre les autres binets et la Junior Entre­prise, c’est que nous dépen­sons l’argent que nous n’avons pas encore. Je m’explique : au début de chaque man­dat il faut établir un bud­get prévi­sion­nel en étu­di­ant le bilan de l’an passé, ensuite il faut suiv­re le bud­get en gérant les aléas. On ne part pas d’une somme fixe obtenue à l’aide de spon­sors et de sub­ven­tions pour ensuite organ­is­er ses dépens­es. Au con­traire, il s’agit d’une sorte d’investissement sur des actions que l’on espère être renta­bles. C’est un état d’esprit beau­coup plus proche de celui d’une entre­prise. D’un point de vue pra­tique, c’est aus­si dif­férent : nous avons deux compt­a­bles, nous pos­sé­dons notre pro­pre chéquier, nous sommes soumis à un audit externe par un organ­isme de l’État. Notre respon­s­abil­ité est ain­si engagée, nous ne sommes plus sous l’aile du Bureau des élèves et nous fonc­tion­nons en organe autonome.

Alex­is Math­ieu (10),
ancien tré­sori­er d’X‑Projets

Cent soix­ante en France

Logo Junior-EntreprisesUne « Junior Entre­prise » est une asso­ci­a­tion d’étudiants, à but non lucratif, implan­tée au sein d’un étab­lisse­ment d’enseignement supérieur, école ou uni­ver­sité. Les étu­di­ants réalisent des études cor­re­spon­dant aux domaines de com­pé­tence de leur école, pour des clients très var­iés, sur le mod­èle des cab­i­nets de conseil.

La mar­que est déposée par la Con­fédéra­tion nationale des juniors entre­pris­es (CNJE) qui en regroupe env­i­ron 160. Au total, plus de 12 000 étu­di­ants mènent à bien chaque année près de 1 600 mis­sions par an, pour un chiffre d’affaires cumulé de 7 mil­lions d’euros environ.

La plus anci­enne junior entre­prise française a été créée en 1967 à l’Essec. La mar­que Junior Entre­prise est d’ailleurs soumise à des critères pré­cis d’éligibilité. Libre de toute oblig­a­tion de moyen, cette appel­la­tion est pour X‑Projets syn­onyme d’une oblig­a­tion de résultat.

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Communiquer davantage

Moi, ce que j’aime, c’est diriger des trucs. Plus sérieuse­ment je dois avouer que j’ai beau­coup aimé la cam­pagne Kès pen­dant laque­lle je me suis beau­coup investie. Cela m’a don­né un avant-goût du sens du mot organ­i­sa­tion. Après la défaite de mon équipe, j’avais besoin de pren­dre en main un pro­jet. Ma mis­sion con­siste à con­cevoir un site Inter­net per­me­t­tant de met­tre en rela­tion recru­teur et chercheur d’emploi. La plus grande spé­ci­ficité des mis­sions d’XProjets c’est avant tout de faire quelque chose que l’on a choisi. Cet aspect est une grande force de la Junior Entre­prise qui nous per­met de sor­tir du cadre sco­laire. Mais la pro­mo n’est pas encore assez infor­mée. Les expéri­ences qu’offrent X‑Projets sont à val­oris­er, il faudrait davan­tage com­mu­ni­quer autour de ça.

Aude Nyadanu (11),
chef de projet

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Un apport pédagogique

Pourquoi me suis-je pro­posé comme inter­venant ? Tout sim­ple­ment parce que je voulais voir com­ment ça se pas­sait de tra­vailler avec X‑Projets. Je cher­chais aus­si un moyen d’utiliser mes com­pé­tences, notam­ment en infor­ma­tique, dans un pro­jet plus pra­tique et qui me rap­proche de la réal­ité du monde du tra­vail. Pour ma part, je pense qu’il est impor­tant pour l’intervenant qu’il ne soit pas motivé par l’argent. Si c’est un ponte, il risque de s’ennuyer. Par con­tre, la mis­sion peut avoir un réel apport péd­a­gogique. L’exécutant ne pos­sé­dant que quelques bases s’instruit et pro­gresse grâce à la mis­sion, il y trou­ve un intérêt personnel.

Arnaud de Ruf­fray (11),
ancien intervenant

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Être dégourdi

Ma mis­sion con­sis­tait à étudi­er les car­ac­téris­tiques de la pop­u­la­tion des Français expa­triés en Espagne pour pou­voir établir une stratégie de cam­pagne vis-à-vis de cet élec­torat. Il s’agissait donc de com­pren­dre com­ment était établie la présence française en Espagne, autant d’un point de vue des entre­pris­es que de celui des par­ti­c­uliers : leurs prob­lèmes, leurs besoins, leurs attentes. J’ai choisi cette mis­sion parce qu’elle m’a paru orig­i­nale et que c’était l’occasion de faire quelque chose qui sor­tait des sen­tiers bat­tus. Bien évidem­ment la rémunéra­tion est un pre­mier attrait, mais surtout une mis­sion, c’est une oppor­tu­nité de faire un pro­jet en com­plète autonomie. On a notre dead­line, notre cahi­er des charges et c’est par­ti. Per­son­ne ne vous con­trôle, ne vous met de note, ne vous encadre : « Si le boulot est mau­vais, c’est ta faute. » Pour l’intervenant, une qual­ité fon­da­men­tale est d’être dégourdi.

Hugo Zyl­ber­berg (10),
ancien intervenant

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La machine à soda

La mis­sion que j’ai prise en main avait été entamée par les 2009. Il s’agissait de con­cevoir un pro­to­type de machine à soda pour une petite PME qui voulait élargir ses activ­ités en se plaçant sur un nou­veau marché. Le gros du tra­vail con­sis­tait avant tout à faire des recherch­es, à se doc­u­menter pour com­pren­dre le fonc­tion­nement des com­posants. J’ai d’autant plus appré­cié ce tra­vail qu’il fai­sait appel à des com­pé­tences pra­tiques et effec­tives : il ne s’agissait pas de s’intéresser à une expéri­ence com­plète­ment abstraite et inex­ploitable ressem­blant à celles pro­posées en cours. La Junior Entre­prise devrait d’ailleurs dévelop­per ce secteur en pro­posant des mis­sions avec plus de final­ité tech­nique en faisant appel à notre curiosité intel­lectuelle de sci­en­tifique. Je trou­ve que trop de mis­sions con­sis­tent à « créer un site Web » ou « faire une étude de marché ».

Loïc Fraz­za (10),
ancien intervenant

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Réactivité et professionnalisme

La société Musi­cal Pro­duc­tion a fait appel à la Junior Entre­prise de Poly­tech­nique pour réalis­er une mis­sion qui néces­site des com­pé­tences infor­ma­tiques de base afin de réor­gan­is­er et net­toy­er une base de don­nées déjà très fournie. X‑Projets était en com­péti­tion avec d’autres juniors entre­pris­es pour l’obtention de la mis­sion : « Après com­para­i­son de dif­férents devis envoyés par d’autres juniors entre­pris­es d’écoles d’ingénieur […] votre réac­tiv­ité et votre pro­fes­sion­nal­isme m’invitent à faire appel à vos ser­vices. » Le client a d’ailleurs con­sid­éré le pro­jet comme une réus­site : « J’ai été très sat­is­faite de vos ser­vices et referai sûre­ment appel à vous. »

Musi­cal Production,
ancien client

L'équipe X-Projets
L’équipe X‑Projets

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