Carte de l'Afghanistan

L’Afghanistan

Dossier : Libres proposMagazine N°591 Janvier 2004Par : Daniel COULMY (48)

L’Afghanistan aujourd’hui

L’Afghanistan aujourd’hui

Avant le ter­ri­ble atten­tat du 11 sep­tem­bre 2001, la plu­part des obser­va­teurs de la vie inter­na­tionale s’in­téres­saient peu à un État qu’on situ­ait mal sur le planis­phère et dont on igno­rait tout d’une his­toire longue et sou­vent pres­tigieuse. Qui con­nais­sait vrai­ment le jeu sub­til et com­plexe auquel s’é­taient livrées la Grande-Bre­tagne et la Russie tsariste tout au long de la deux­ième par­tie du XIXe siè­cle et au début du XXe, aux con­fins du Moyen- Ori­ent, de l’Asie cen­trale et de l’e­space indi­en ? Seule l’in­va­sion de l’Afghanistan par l’U­nion sovié­tique le 29 décem­bre 1979 avait frap­pé les esprits. Alors que cette inva­sion sem­blait met­tre un terme à ce que Rud­yard Kipling avait appelé “The Great Game”, le Grand Jeu, par un retour de sit­u­a­tion dont l’his­toire a le secret, l’U­nion sovié­tique, au lieu d’emporter la mise, allait sign­er sa perte. Après le départ, dix ans plus tard, des forces d’oc­cu­pa­tion sovié­tiques, qui s’é­tait vrai­ment intéressé à la ten­ta­tive de mise en place, en 1992, à Kaboul, d’un gou­verne­ment d’u­nion nationale et à l’avène­ment, en 1996, du régime des tal­ibans imposé par la force à l’in­sti­ga­tion du Pakistan ?

Deux événe­ments allaient, en 2001, faire émerg­er à nou­veau l’Afghanistan dans la con­science de nos conci­toyens. À par­tir du mois de mars, des islamistes extrémistes détru­isirent à coup de canon les grands boud­dhas de la val­lée de Bamyan et, le 30 avril, un mag­a­zine féminin parisien osa met­tre en page de cou­ver­ture une femme afghane recou­verte d’un voile gril­lagé appelé tchadri par les ira­nophones et burqa en langue pash­toune. L’at­ten­tat du 11 sep­tem­bre allait faire le reste. L’Oc­ci­dent pre­nait alors con­science que, pra­tique­ment à son insu, l’Afghanistan était devenu la base arrière d’une organ­i­sa­tion crim­inelle qui le menaçait dans ses œuvres vives. Une riposte s’im­po­sait. Dès le 7 octo­bre, les forces améri­caines et bri­tan­niques déclenchèrent les pre­mières opéra­tions mil­i­taires ; les forces français­es les rejoignirent quelques semaines plus tard. Mais un appui décisif était apporté par la résis­tance intérieure soudée grâce à l’ac­tion énergique et per­sévérante du com­man­dant Mas­soud. Kaboul était libéré du joug tal­iban le 13 novem­bre. Un nou­veau régime se met­tait alors en place sous l’au­torité d’Ah­mid Karzaï.

En dépit de cette issue favor­able, rien n’est encore réglé de façon défini­tive : des mou­ve­ments islamistes proches des tal­ibans restent act­ifs dans toute la par­tie sud-est du pays, avec le sou­tien occulte du Pak­istan ; le nou­veau régime afghan est encore pro­vi­soire, la nou­velle con­sti­tu­tion étant en cours d’élab­o­ra­tion. De plus, le pays est exsangue après avoir con­nu vingt-trois années de guer­res inces­santes : lutte con­tre l’en­vahisseur sovié­tique, affron­te­ments intérieurs opposant, au sein de la com­mu­nauté musul­mane, les nation­al­istes afghans aux inter­na­tion­al­istes islamistes. Tout est à recon­stru­ire, l’aide inter­na­tionale est mal util­isée et les pro­jets d’en­ver­gure inexistants.

L’Afghanistan : le pays, son histoire

L’Afghanistan est un pays qui dis­pose depuis 1893 de fron­tières sûres et recon­nues en dépit de la con­tes­ta­tion per­ma­nente for­mulée par les gou­verne­ments afghans suc­ces­sifs en ce qui con­cerne le tracé de la fron­tière ori­en­tale imposée par les Bri­tan­niques (la ligne “Durand”). La super­fi­cie de son ter­ri­toire est de 650 000 km2, voi­sine de celle de la France. Mais sa pop­u­la­tion est beau­coup plus faible : 21 mil­lions d’habi­tants env­i­ron, sans compter les per­son­nes déplacées, encore nom­breuses, et une dias­po­ra impor­tante qui hésite à revenir dans la mère patrie. Une grande par­tie du pays est con­sti­tuée soit de zones mon­tag­neuses dif­fi­cile­ment acces­si­bles, soit de zones déser­tiques ou marécageuses dif­fi­cile­ment cul­tivables. On trou­ve, à l’est, l’ex­trémité de la chaîne himalayenne de l’Hin­du Kush dont les som­mets dépassent sept mille mètres. Au nord, la fron­tière suit en par­tie le cours de l’Amou-Daria, l’Oxus des Anciens, créant ain­si un lien avec trois des États de l’Asie cen­trale devenus indépen­dants après l’é­clate­ment de l’U­nion sovié­tique : le Turk­ménistan, l’Ouzbék­istan, le Tadjikistan.

Le mausolée du Commandant Massoud à Bazarak, vallée du Panjshir.
Le mau­solée du Com­man­dant Mas­soud à Bazarak, val­lée du Pan­jshir. PHOTO DANIEL COULMY

L’Afghanistan a été de tout temps une plaque tour­nante : zone de pas­sage entre l’I­ran et l’Asie cen­trale d’une part, l’Inde (par la riv­ière de Kaboul, laque­lle se jette dans l’In­dus, et le ” Khy­ber Pass ”) et la Chine (par le cor­ri­dor de Wakhan qui, séparant l’Hin­du Kush du Pamir, donne accès au Xin­jiang). Néan­moins, la géo­gra­phie impose un cloi­son­nement de la pop­u­la­tion et l’or­gan­i­sa­tion trib­ale de la société afghane. 

Plusieurs eth­nies cohab­itent plus ou moins facile­ment. Les qua­tre plus impor­tantes sont : les Pash­touns (38%), présents prin­ci­pale­ment dans le Sud et le Sud-Est ; les Tad­jiks (25%), dans le Nord et le Nord-Est ; les Haz­aras (19 %), d’o­rig­ine mon­gole, con­finés au cen­tre du pays ; les Ouzbeks (6%), dans le Nord. Toutes ces eth­nies sont présentes à Kaboul, la cap­i­tale de l’Afghanistan. 

La pop­u­la­tion afghane se rat­tache à une longue his­toire, plus anci­enne que la nôtre, puisque nous savons qu’une par­tie du ter­ri­toire afghan était admin­istrée par l’Em­pire perse achéménide fondé au VIe siè­cle avant notre ère par Cyrus le Grand. Les provinces pers­es de cette région, et notam­ment la Bac­tri­ane1, sont con­quis­es par Alexan­dre le Grand deux siè­cles plus tard. Après la mort pré­maturée de l’il­lus­tre con­quérant se con­stitue de part et d’autre de l’Hin­du Kush un roy­aume, appelé tan­tôt gré­co-bac­trien, tan­tôt gré­co-boud­dhique, qui allait opér­er une incroy­able syn­thèse entre les civil­i­sa­tions hel­lénis­tiques et boud­dhiques : c’est la civil­i­sa­tion du Gandhara.

L’Afghanistan con­naît ensuite des inva­sions nom­breuses : scythes, parthes, turques, arabes. Des dynas­ties autochtones se con­stituent à par­tir du IXe siè­cle, dont cer­taines régneront sur l’Inde du Nord avant l’ar­rivée, au XVIe siè­cle, des ” Grands Moghols ” d’o­rig­ine ouzbèke. À par­tir de cette péri­ode le pays est soumis à une dou­ble influ­ence : celle des “Grands Moghols ” indi­ens à l’Est, celle des Pers­es séfé­vides à l’Ouest. Au XVIIIe siè­cle, de nou­velles dynas­ties afghanes réus­sis­sent à s’im­pos­er. Elles sauront tenir tête un siè­cle plus tard aux visées expan­sion­nistes de la Russie tsariste et aux pres­sions des autorités bri­tan­niques soucieuses de pro­téger leurs pos­ses­sions indi­ennes. Trois guer­res anglo-afghanes ne vien­dront pas à bout de la résis­tance d’un pays appelé à juste titre Yâgh­estân, le ” Roy­aume de l’Insolence “.

L’émir Abd al-Rah­man Khan gou­ver­na l’Afghanistan d’une poigne de fer de 1880 à 1901 et devint le pre­mier roi afghan de l’époque mod­erne. Il sut recou­vrir le ter­ri­toire d’un réseau admin­is­tratif suff­isam­ment dense pour con­tribuer de façon déci­sive à l’u­nité du pays. Son fils Habi­bol­lah, qui régna de 1901 à 1919, a donc pu gou­vern­er dans le cadre de struc­tures éta­tiques fortes. Il sut se tenir dans une stricte neu­tral­ité pen­dant la Pre­mière Guerre mon­di­ale, évi­tant ain­si d’être entraîné dans la chute de l’Em­pire ottoman. 

C’est dans le cadre de l’É­tat édi­fié par Abd al-Rah­man Khan que s’in­scrivent les réformes auda­cieuses instau­rées par les suc­cesseurs d’Habi­bol­lah : Amanol­lah (1919–1929), Nad­er Chah (1929–1933) et Zaher Chah (1933- 1973). En 1973, ce dernier fut ren­ver­sé par son cousin, le prince Daoud, qui mit fin à la monar­chie. La république fut proclamée avec le sou­tien d’of­ficiers gag­nés à la cause com­mu­niste. Daoud, le ” prince rouge “, a régné en dic­ta­teur de 1973 à 1978. Par son action impru­dente, il plaça l’Afghanistan sous l’emprise de l’U­nion sovié­tique. On con­naît la suite.

Pourquoi s’intéresser à l’Afghanistan ?

Le verrou d’accès à la vallée du Panjshir
Le ver­rou d’accès à la val­lée du Pan­jshir. PHOTO DANIEL COULMY

Il y a, me sem­ble-t-il, trois raisons majeures pour que nous nous intéres­sions à l’Afghanistan.

La pre­mière est la dette de recon­nais­sance que nous avons con­trac­tée à l’é­gard des résis­tants afghans qui, par leur intel­li­gence, leur per­sévérance, leur audace ont réus­si à désta­bilis­er l’U­nion sovié­tique et à provo­quer sa perte. Nous autres Français, placés à prox­im­ité de la fron­tière occi­den­tale du monde sovié­tique, avons été libérés d’une men­ace mortelle par des hommes courageux qui n’ont pas plié. Au cœur de cette résis­tance, il y a un per­son­nage d’une excep­tion­nelle valeur, le com­man­dant Mas­soud, Ahmad Shah Mas­soud, le chef tad­jik de la val­lée du Pand­jshir qui réus­sit à uni­fi­er les forces de la résis­tance afghane. Ce héros de la lutte anti­so­vié­tique qui, après avoir ten­té vaine­ment de pren­dre en mains la recon­struc­tion de son pays, refusa la tutelle que le Pak­istan imposa à l’Afghanistan par le biais des tal­ibans. Bien que pro­fondé­ment croy­ant et vis­cérale­ment attaché à la foi musul­mane, il reprit les armes et com­bat­tit de toutes ses forces un régime islamiste qu’il jugeait dan­gereux. Mas­soud con­sti­tu­ait pour la mou­vance islamiste une men­ace telle qu’il était impens­able que l’at­ten­tat du 11 sep­tem­bre puisse avoir lieu, lui vivant. Un atten­tat-sui­cide le fit mourir le 9 sep­tem­bre 2001, deux jours avant la date fatidique. C’é­tait incon­testable­ment un sig­nal fort qu’en Occi­dent per­son­ne n’a entendu.

Com­ment hon­or­er cette dette de recon­nais­sance sinon en aidant le pays à se recon­stru­ire. Or que voyons-nous ? La pro­fonde ingrat­i­tude de plusieurs États occi­den­taux, et notam­ment des États-Unis, qui, les opéra­tions afghanes à peine entamées, se lan­cent dans l’aven­ture iraki­enne. Il est à crain­dre que l’am­pleur des tâch­es à entre­pren­dre pour rec­oller ce qui a été cassé en Irak ne replace l’Afghanistan dans l’ou­bli et l’in­dif­férence. Il y a un risque réel dont nous devons bien être conscients.

Rai­son de plus pour la France de rester présente dans cette terre loin­taine et de con­tribuer avec d’autres à la sécuri­sa­tion du ter­ri­toire et à la recon­struc­tion des infrastructures.

Les organ­i­sa­tions non gou­verne­men­tales et les asso­ci­a­tions car­i­ta­tives, elles, sont bien présentes et con­tribuent, dans leur domaine de com­pé­tence et dans la lim­ite de leurs moyens, à des actions effi­caces. C’est tout à leur honneur.

La deux­ième rai­son est liée à la per­son­nal­ité d’Ah­mad Shah Mas­soud. Voilà un homme pro­fondé­ment religieux bien que laïc, musul­man sun­nite qui, au nom de sa foi, prend les armes pour com­bat­tre l’in­té­grisme islamiste. Passe encore qu’il prenne les armes pour com­bat­tre les Sovié­tiques qui incar­naient l’athéisme, la pire des aber­ra­tions pour un musul­man ! Il est donc pos­si­ble de trou­ver dans le monde musul­man des hommes qui refusent les ten­dances wah­habites ou salafistes et qui sont prêts à les com­bat­tre les armes à la main. On peut expli­quer ce com­porte­ment si l’on con­sid­ère que la pen­sée de Mas­soud était imprégnée de textes religieux et poé­tiques d’ori- gine irani­enne exp­ri­mant des sen­ti­ments d’ou­ver­ture aux autres aux­quels nous sommes tout naturelle­ment très sen­si­bles. Selon le témoignage d’un de ses amis, l’écrivain Michael Bar­ry, Mas­soud avait décou­vert la sève mys­tique, tolérante, soufie de l’is­lam, médi­tant quo­ti­di­en­nement la philoso­phie médié­vale d’al-Ghaz­a­li ain­si que les poèmes de Hafez. On peut rat­tach­er à cette école de pen­sée un mys­tique afghan du nom de Rumi (Jalal al-Din Rumi) que le monde musul­man désigne, par respect, comme ” notre Maître ” (Mawlana, Mevlana en langue turque2). L’at­ti­tude du com­man­dant Mas­soud peut nous aider dans notre démarche visant à établir avec le monde musul­man des rela­tions empreintes d’une meilleure com­préhen­sion mutuelle.

Une échoppe de boucherie à Charikar.
Une échoppe de boucherie à Charikar. PHOTO DANIEL COULMY

La per­son­nal­ité d’Ah­mad Shah Mas­soud nous invite égale­ment à pren­dre en con­sid­éra­tion une troisième rai­son pour que notre pays s’in­téresse à l’Afghanistan. Mas­soud avait suivi de 1964 à 1971 des études sec­ondaires au lycée français fran­co-afghan de Kaboul où il avait appris la langue française. Il com­pre­nait par­faite­ment notre langue et la par­lait fort cor­recte­ment3. ” L’Afghanistan roy­al des années soix­ante appa­rais­sait alors comme l’u­nique pays au monde encore sen­si­ble à la mou­vance fran­coph­o­ne sans avoir jamais, his­torique­ment, appartenu à l’e­space poli­tique d’une forme quel­conque de pou­voir ou de dom­i­na­tion directe ou indi­recte de la France4.” 

L’ou­ver­ture de l’Afghanistan à la fran­coph­o­nie remonte au début du XXe siè­cle, à une époque où le roi réfor­ma­teur Amanol­lah, par méfi­ance envers ses voisins russe et anglais, s’é­tait pour la pre­mière fois tourné vers Paris pour for­mer sa future élite.

En 1921 était créé à Kaboul un pre­mier lycée fran­co-afghan de jeunes filles ; appelé à l’o­rig­ine Emat (“Pureté”) et rebap­tisé en 1950 Malalaï, du nom d’une héroïne nationale. L’an­née suiv­ante s’ou­vrait un lycée fran­co-afghan de jeunes garçons por­tant le nom de Este­qlal (“Indépen­dance”)5. Ces deux lycées accueil­lent encore aujour­d’hui de nom­breux élèves. Néan­moins, la place de la langue française dans la vie intel­lectuelle et économique de l’Afghanistan n’est plus ce qu’elle était il y a moins d’un demi-siè­cle. Une péné­tra­tion de la langue russe se dévelop­pant sur plusieurs décen­nies (l’in­flu­ence sovié­tique a large­ment anticipé l’in­va­sion de 1979) et une présence améri­caine très forte actuelle­ment ont mis à mal la fran­coph­o­nie afghane.

Il appa­raît donc utile, si nous voulons à la fois aider à la recon­struc­tion de l’Afghanistan et recon­quérir des posi­tions fran­coph­o­nes large­ment entamées, de favoris­er l’im­plan­ta­tion, en Afghanistan, d’un enseigne­ment sci­en­tifique et tech­nique d’in­spi­ra­tion française et d’ac­cueil­lir dans nos uni­ver­sités et dans nos grandes écoles des étu­di­ants afghans qui, aujour­d’hui, y sont pra­tique­ment absents. C’est une tâche de longue haleine, pleine de dif­fi­cultés, tant la for­ma­tion de base des écol­iers et des écol­ières est encore très large­ment insuffisante.

Dans ces con­di­tions, l’Afghanistan peut-il encore rester ce pays loin­tain… dont tout le monde, ou presque, se dés­in­téresserait ? À cha­cun d’en­tre nous de répon­dre à cette question . 

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P.-S. : Daniel Coul­my (48) et Jacques Bouttes (52) ont créé l’as­so­ci­a­tion ” Renou­veau Afghanistan ” pour apporter une aide à la for­ma­tion des cadres sci­en­tifiques et tech­niques qui font cru­elle­ment défaut à l’Afghanistan. Les cama­rades qui souhait­eraient en appren­dre davan­tage sur ce pays et accom­pa­g­n­er sa recon­struc­tion sont invités à pren­dre con­tact avec ces deux camarades. 

1. Bac­tre, la cap­i­tale de la Bac­tri­ane, est située en Afghanistan ; c’est l’actuelle ville de Balkh, située non loin de Mazar‑é Charif.
2. Jalal al-Din Rumi est enter­ré en Turquie dans la ville de Konya.
3. Par con­tre, Mas­soud igno­rait l’anglais et ne pou­vait, de ce fait, se faire con­naître du monde anglo-sax­on. Ce hand­i­cap l’a cer­taine­ment desservi dans son action politique.
4. Mas­soud — De l’is­lamisme à la lib­erté, Michael BARRY, Audib­ert, Paris, 2002.
5. Georges Pom­pi­dou, alors Pre­mier min­istre, était allé y pos­er la pre­mière pierre d’un nou­veau bâti­ment le 8 mai 1968, alors que la con­tes­ta­tion étu­di­ante agi­tait Paris.

Bib­li­ogra­phie sommaire :

► Le Roy­aume de l’in­so­lence — L’Afghanistan (1504–2001), Michael BARRY, Flam­mar­i­on, Paris, 1984,1989 et 2002.
► Mas­soud — De l’is­lamisme à la lib­erté, Michael BARRY, Audib­ert, Paris, 2002.
► L’Is­lam mon­di­al­isé, Olivi­er ROY, Seuil, Paris, 1998.


 

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