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La gestion des risques : entre actuariat et data science

Dossier : Dossier FFEMagazine N°734 Avril 2018
Par Virak NOU (00)

Quel est votre positionnement sur les métiers de la gestion des risques ?

Actu­aris est un pure play­er avec un posi­tion­nement exclusif sur l’actuariat des­tiné aux acteurs du monde de l’assurance. Seul cab­i­net dis­posant d’une dou­ble com­pé­tence alliant l’édition de logi­ciels actu­ar­iels aux mis­sions de con­seil, notre équipe pluridis­ci­plinaire compte plus de 120 collaborateurs. 

His­torique­ment, Actu­aris est un cab­i­net d’actuariat tech­nique sur les métiers qui lient les math­é­ma­tiques finan­cières et l’assurance. Au fil des années et des crises, nos métiers ont évolué vers un posi­tion­nement plus large sur les métiers tech­niques de l’assurance, notam­ment au niveau de la ges­tion des risques. 

Il y a quelques années, nous nous intéres­sions essen­tielle­ment aux risques souscrits (mor­tal­ité, dom­mage aux biens, san­té…), le champ d’application de notre exper­tise s’étend désor­mais à l’ensemble des risques portés par les assureurs : envi­ron­nement économique, régle­men­taire, risques opéra­tionnels, con­for­mité, gouvernance… 

Notre activ­ité est aus­si impactée par la régle­men­ta­tion, comme Solv­abil­ité II en vigueur depuis le 1er jan­vi­er 2016. La réforme a mod­i­fié la ges­tion des risques en assur­ance en intro­duisant un volet quan­ti­tatif fort qui a néces­sité une cer­taine tech­nic­ité en ter­mes de mod­éli­sa­tion finan­cière pour les com­pag­nies d’assurances, mais aus­si un volet qualitatif. 

Cela induit un enjeu de maîtrise des nou­veaux out­ils pour mesur­er ces risques, mais aus­si pour se dot­er d’une vision prospec­tive et d’un sys­tème de ges­tion garan­tis­sant une capac­ité à exploiter ces out­ils pour la prise de décision. 

Comment vous adaptez-vous au contexte actuel ?

Notre posi­tion­nement trans­verse et notre con­nais­sance des dif­férents usages nous per­me­t­tent de dif­fuser les bonnes pra­tiques observées sur le marché à l’ensemble des acteurs. 

En effet, un impor­tant tra­vail de veille est effec­tué afin de maîtris­er par­faite­ment les régle­men­ta­tions et les nou­veaux out­ils. Cela passe par de la recherche académique et opéra­tionnelle notam­ment pour opti­miser l’exploitation de ces nou­veaux out­ils, inter­préter cor­recte­ment les nou­veaux indi­ca­teurs, affin­er le pilotage et la prise de décision… 

D’ailleurs, en 2010, nous avons créé une nou­velle prac­tice autour de la gou­ver­nance pour accom­pa­g­n­er les dirigeants et les con­seils d’administration dans le pilotage de leurs activ­ités et risques dans cet envi­ron­nement com­plexe et mouvant. 

Quels sont les principaux sujets qui vous mobilisent et vos enjeux ?

Sur le plan régle­men­taire, même si Solv­abil­ité II est en vigueur depuis déjà 2 ans, nous restons mobil­isés sur les con­traintes imposées par le volet quan­ti­tatif. Avec le recul, nous tra­vail­lons sur l’optimisation des proces­sus pour être plus efficaces… 

AVEC L’AVÈNEMENT DE LA DATA, LES PROFILS QUI S’ORIENTAIENT HISTORIQUEMENT VERS L’ACTUARIAT PEUVENT DORÉNAVANT CHOISIR LA DATA SCIENCE.

À cela s’ajoute la norme compt­able IFRS 17 qui va entr­er en vigueur le 1er jan­vi­er 2021 et qui va néces­siter un tra­vail de pré­pa­ra­tion et de mise en con­for­mité con­séquent pour les assureurs. Il ne s’agira plus seule­ment d’un enjeu de solid­ité finan­cière vis-à-vis du régu­la­teur, mais d’un enjeu de com­mu­ni­ca­tion finan­cière vis-à-vis des marchés et des investisseurs. 

Nous sommes aus­si face à un enjeu tech­nologique sous l’impulsion du Big Data et de la data sci­ence qui per­me­t­tent au monde de l’assurance d’avoir des appli­ca­tions plus pré­cis­es grâce à une col­lecte de la don­née de plus en plus qual­i­ta­tive qui pour­ra être mise au ser­vice de la tar­i­fi­ca­tion ou de la préven­tion des risques. 

Quels sont vos besoins en termes de compétences pour relever ces défis ?

Au cours de ces quinze dernières années, le monde de l’assurance a ren­for­cé ses ressources sur le volet quan­ti­tatif, ce qui s’est traduit par une aug­men­ta­tion du nom­bre d’actuaires.

Avec l’avènement de la data, les pro­fils qui s’orientaient his­torique­ment vers l’actuariat peu­vent doré­na­vant choisir la data science. 

Ce sont ces deux types de pro­fils que nous recher­chons pour ren­forcer nos équipes, même si nous recru­tons aus­si de plus en plus de diplômés issus de grandes écoles ou plus générale­ment des pro­fils avec une forte poly­va­lence afin d’intervenir sur ce volet de la ges­tion des risques.
 

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