« Dialoguer avec facilité à tous les niveaux »

Dossier : La Fédération des groupes polytechniciensMagazine N°684 Avril 2013
Par Julie MORVANT (05)

« Agréé par l’AX, un groupe X trouve une place natu­relle dans la Com­mu­nau­té poly­tech­ni­cienne sou­ligne Julie Mor­vant, pré­si­dente et ani­ma­trice du groupe de tra­vail lan­cé l’année der­nière. De l’avis géné­ral, il béné­fi­cie aus­si de moyens de com­mu­ni­ca­tion, de contacts, et, de façon plus terre-à- terre, de tarifs avan­ta­geux à la Mai­son des X.

« Certes, cer­tains émettent quelques réserves. Le déjeu­ner annuel des pré­si­dents de groupes, qua­li­fié de sym­pa­thique, est par­fois jugé un peu contrai­gnant pour les actifs.

D’autres groupes, qui fonc­tionnent très bien tout seuls, ont ten­dance à évi­ter des contraintes qu’ils jugent inutiles. »

De bons outils

Les outils pro­po­sés par l’AX sont jugés satisfaisants.

« La Jaune et la Rouge et ses deux ver­sions, élec­tro­nique et impri­mée, offrent de nom­breuses pos­si­bi­li­tés d’information, d’annonces, de lien avec la com­mu­nau­té. C’est une vitrine appréciée.

« Polytechnique.org est par­ti­cu­liè­re­ment utile pour gérer les évé­ne­ments en temps réel.

« La Mai­son des X est un lieu de ren­contres de qua­li­té. « Pour les moins for­tu­nés, la pos­si­bi­li­té de se réunir gra­tui­te­ment dans les locaux de la rue Des­cartes est un bon pal­lia­tif, qu’il faut tem­pé­rer par une dis­po­ni­bi­li­té par­fois incer­taine et un cadre qui deman­de­rait à être quelque peu rénové. »

Les groupes X en Jaune et Rouge
Depuis cinq ans, La Jaune et la Rouge consacre chaque mois une rubrique « Focus » à la pré­sen­ta­tion d’un groupe X. Une rétros­pec­tive de ces rubriques a été réa­li­sée à l’occasion de l’Assemblée géné­rale de juin 2011, sous forme d’un tiré à part des articles déjà parus.
Depuis avril der­nier, quatre fiches suc­cinctes pré­sentent chaque mois quatre groupes dif­fé­rents. Ces fiches sont détaillées sur la ver­sion élec­tro­nique (www.lajauneetlarouge.com).
Enfin, la rubrique « Vie des groupes » du Cahier de l’Association est uti­li­sée de tout temps par tous les groupes pour leurs annonces ou leurs comptes rendus.

2013 et la géographie

Les der­niers mois de l’année der­nière ont été consa­crés à un audit des quelque cin­quante « groupes thé­ma­tiques », dont les pré­si­dents ont été inter­ro­gés par mail ou par télé­phone. L’année en cours est dédiée aux groupes géographiques.

Éviter la redondance

« Cer­tains groupes, a consta­té Julie Mor­vant, se recoupent plus ou moins et il n’est pas rare qu’un cama­rade s’inscrive dans plu­sieurs groupes thé­ma­tiques dif­fé­rents. Cette redon­dance devient par­fois concur­rence lorsqu’il s’agit d’organiser des confé­rences et de sol­li­ci­ter des inter­ve­nants prestigieux.

« Plu­sieurs groupes ont pris les devants en orga­ni­sant des réunions communes.

« Mais pour­quoi ne pas tenir à jour sous l’égide de l’AX une liste d’anciens pres­ti­gieux, volon­taires pour inter­ve­nir au béné­fice d’un ou plu­sieurs groupes ? »

Julie MORVANT (05) Le groupe de travail 
Pré­si­dente : Julie Mor­vant (2005)
Membres : Michaël Krel (97)
Lar­bi Toua­hir (D 2010)
Éric Schae­fer (2001)
Des binets aux groupes
On sait que les élèves se regroupent à l’École en « binets », selon leurs goûts et leurs affi­ni­tés. Ces binets sont, en quelque sorte, une pre­mière esquisse de groupes X.
« Or, constate Julie Mor­vant, à l’exception peut-être du Bal de l’X et du Déve­lop­pe­ment durable, il n’existe pas de réelle conti­nui­té allant de l’appartenance à un binet à la par­ti­ci­pa­tion au groupe cor­res­pon­dant, une fois dans la vie active.
« Nous allons donc conce­voir un fas­ci­cule d’information sur les groupes X à l’attention des élèves.
« Nous tra­vaillons éga­le­ment avec la Kès pour voir les meilleures méthodes de sensibilisation. »
Julie Mor­vant (2005), 28 ans, ingé­nieur de l’Armement, exerce au Centre d’analyse tech­nique opé­ra­tion­nelle de la Défense, à Arcueil. Elle mène des études d’aide à la déci­sion et de défi­ni­tion des équi­pe­ments futurs et d’architecture de sys­tèmes d’information.
Elle est membre du groupe X‑Mémorial, dans lequel elle s’est impli­quée dès l’École. C’est une adepte des jeux de rôle.

Un relais des bonnes pratiques

« Beau­coup de pré­si­dents de groupes sou­hai­te­raient trou­ver à l’AX une aide pour mieux exer­cer leurs fonctions.

« D’abord, et sur un plan très pra­tique, des for­ma­tions à la ges­tion asso­cia­tive, des outils par­ta­gés de ges­tion de tré­so­re­rie, une pla­te­forme infor­ma­tique com­mune, des locaux conve­nables avec pos­si­bi­li­té de télé­con­fé­rence, le tout en mutua­li­sant les coûts.

« Ensuite, un échange régu­lier entre groupes, plus fré­quent et moins céré­mo­nieux que le tra­di­tion­nel déjeu­ner annuel des pré­si­dents, per­met­tant de com­pa­rer les approches et les modes de fonc­tion­ne­ment des uns et des autres.

« Enfin, des bro­chures pra­tiques d’information et de pré­sen­ta­tion des groupes et de leurs actions devraient voir le jour dans l’année. »

Le « facteur X »

Pour­quoi des groupes de poly­tech­ni­ciens alors qu’il existe bien d’autres cénacles professionnels ?

« Ce qui est frap­pant dans notre École, répond Julie Mor­vant, c’est la faci­li­té de dia­logue à tra­vers les géné­ra­tions. Les groupes X apportent ain­si la pos­si­bi­li­té de ren­con­trer sans dif­fi­cul­té des per­son­na­li­tés de très haut niveau, de dis­cu­ter sans contrainte et sans subir la moindre pres­sion. C’est inestimable. »

Pro­pos recueillis par
Jean-Marc Cha­ba­nas (58)

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