Le cinquième parrainage des élèves internationaux

Dossier : ExpressionsMagazine N°651 Janvier 2010
Par Françoise COMBELLES (72)
Par Laurent BILLÈS-GARABÉDIAN (83)

Nous y voi­là : de nou­veaux élèves inter­na­tio­naux vont arri­ver dans quelques semaines, en février 2010, à Palai­seau. Ils vien­dront de Chine, du Bré­sil ou du Cam­bodge, du Chi­li ou de Rus­sie, brillants élèves de leurs uni­ver­si­tés, choi­sis par­mi les meilleurs, pour rejoindre les murs de l’É­cole polytechnique.

Mal­gré sa mue à l’ou­ver­ture inter­na­tio­nale, l’X est encore peu visible aux yeux des étu­diants du monde.

Il convient de la faire briller davan­tage. Bien sûr, l’É­cole tisse des par­te­na­riats avec les meilleures uni­ver­si­tés, et ses étu­diants vont com­plé­ter leur for­ma­tion dans d’autres écoles de répu­ta­tion mon­diale. Bien sûr, les groupes inter­na­tio­naux consti­tuent un réseau pla­né­taire. Mais ce n’est pas tout. Le sou­tien des anciens élèves aux jeunes élèves inter­na­tio­naux, pen­dant leur pré­sence à l’É­cole, fait par­tie des enga­ge­ments indi­vi­duels qui construisent petit à petit l’i­mage de l’École.

Connaître la France réelle

Deux tiers des nou­veaux arri­vants ne connais­saient pas la France il y a seule­ment quelques mois. Ils doivent faire face à des dif­fé­rences lin­guis­tiques et cultu­relles et à un sys­tème d’en­sei­gne­ment très spéci­fique. Com­ment les aider ?

Le par­rain apporte sou­tien et conseils en l’ab­sence de la famille.

Depuis cinq ans, le par­rai­nage par des anciens leur per­met de sor­tir du cam­pus, connaître la France réelle, avec la vie de famille, les cafés, les parcs, la cui­sine, les per­sonnes âgées, les fêtes, les enfants. Bref, com­men­cer à aper­ce­voir ce que sont la vraie vie et la vraie nature des Fran­çais, dans un cadre nor­mal, non pro­té­gé, non confiné.

Partager sa culture

Une coor­di­na­tion
Les par­rains sont recru­tés dans toutes les pro­mo­tions, quel que soit leur âge, un coor­don­na­teur de l’o­pé­ra­tion étant nom­mé pour une tranche de dix promotions.

Pour le par­rain, l’o­pé­ra­tion per­met de par­ta­ger et de faire décou­vrir sa culture. C’est une ouver­ture vers un autre pays. C’est la satis­fac­tion d’a­voir accom­pa­gné une ou un jeune cama­rade. Âgés de vingt-trois et vingt-cinq ans, les filleuls arrivent en majo­ri­té à l’É­cole au mois d’a­vril, après avoir sui­vi des cours de fran­çais s’ils ne sont pas fran­co­phones. Les binômes » par­rain-filleul » sont consti­tués à cette époque, pour une durée de l’ordre d’un an à un an et demi lorsque les élèves sont à l’É­cole, et peuvent se pro­lon­ger par la grâce des liens tis­sés. Le rythme moyen est d’un contact par mois, cha­cun étant libre de s’or­ga­ni­ser en fonc­tion des ren­contres sou­hai­tées : week-end, déjeu­ner, concert, balade ou simple verre dans un bis­tro pari­sien ou lyon­nais. Mené depuis 2004, le par­rai­nage par des anciens de jeunes cama­rades inter­na­tio­naux est un suc­cès ; tous les élèves qui sou­hai­taient être par­rai­nés ont pu l’être avec de très bons retours de leur part.

Un appel au par­rai­nage vient d’être dif­fu­sé par cour­rier électronique.
 
Ceux qui dési­rent des détails com­plé­men­taires peuvent contac­ter le coor­don­na­teur de leur pro­mo­tion dont la liste figure sur :
http://parrainage.polytechnique.org
ou Fran­çoise Com­belles (72), tél. : 06 09 89 06 24
 
Une infor­ma­tion plus détaillée sur l’o­pé­ra­tion est consul­table sur :
http://international.retix.net (rubrique parrainage)

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