Manifestation d'épargnants en octobre 2021 à Beyrouth © Karim Naamani / Shutterstock

Bitcoin, une solution contre la libanisation du monde ?

Dossier : BitcoinMagazine N°792 Février 2024
Par Jad COMAIR (X94)

Témoi­gnage d’un cama­rade liba­nais, qui a connu l’incroyable crise éco­no­mique et moné­taire de son pays et qui en a tiré, ain­si que d’autres crises moins spé­ci­fiques, des leçons de défiance vis-à-vis des ins­ti­tu­tions moné­taires offi­cielles. Le Bit­coin ne serait-il pas une solu­tion per­met­tant la sépa­ra­tion de la mon­naie et de l’État, limi­tant ou même pré­ve­nant le genre d’abus qu’a connu le Liban ?

L’École poly­tech­nique nous a armés pour décryp­ter les mys­tères de l’univers, en nous dotant des outils scien­ti­fiques les plus poin­tus : mathé­ma­tiques, phy­sique, infor­ma­tique, pour n’en nom­mer que quelques-uns. Cepen­dant, un domaine se rebelle contre ce déco­dage ration­nel : l’économie. Éri­gée comme science, elle s’en écarte par sa dépen­dance aux com­por­te­ments impré­vi­sibles des hommes, pos­tu­lant néan­moins que le pas­sé peut pré­dire l’avenir. Mais est-ce vrai­ment le cas ? Cette ques­tion m’a han­té pen­dant toute ma car­rière. Voi­ci l’histoire d’un gar­çon liba­nais, for­mé en France, qui a vécu la dévas­ta­tion finan­cière de son pays natal, qui a regar­dé l’effondrement du sys­tème finan­cier inter­na­tio­nal et qui a cher­ché refuge dans une tech­no­lo­gie émer­gente : le Bit­coin. Embar­quez avec moi dans cette explo­ra­tion de l’économie, de la finance et des tech­no­lo­gies, et décou­vrez com­ment ces élé­ments s’entrelacent pour façon­ner notre pré­sent et notre avenir !

La crise à l’origine

Ori­gi­naire du Liban, j’ai décou­vert le Bit­coin en 2014. L’idée d’une mon­naie unique, sans fron­tières, avait quelque chose d’irrésistiblement sédui­sant. Ini­tia­le­ment, elle m’intéressait comme moyen de faire des éco­no­mies sur mes conver­sions d’euros en dol­lars ou en livres liba­naises, mais je n’ai com­pris plei­ne­ment sa puis­sance que lors de l’effondrement de l’économie liba­naise en 2019. L’effondrement éco­no­mique du Liban est d’une cruelle iro­nie. Le ban­quier cen­tral, Riad Sala­meh, membre influent du G20, était loué par ses pairs comme l’un des meilleurs de la pro­fes­sion. Cepen­dant, sa poli­tique moné­taire a favo­ri­sé l’endettement colos­sal du gou­ver­ne­ment liba­nais en uti­li­sant l’argent des contri­buables, une dette que l’État s’est fina­le­ment révé­lé inca­pable de rembourser.

Le 17 octobre 2019 est une date noire pour les Liba­nais : ils décou­vrirent ce jour-là qu’ils ne pou­vaient plus reti­rer, ni trans­fé­rer, leurs dol­lars amé­ri­cains à l’étranger. S’est ensui­vie une ruée vers l’achat de tout type de biens phy­siques comme l’or, l’argent, les montres, les chèvres, les mou­tons, etc. Le Bit­coin, hélas, avait été ban­ni par R. Sala­meh. Rapi­de­ment, les com­mer­çants ont arrê­té d’accepter tous les paie­ments qui tran­si­taient par le sys­tème ban­caire. Les seuls vire­ments auto­ri­sés étaient ceux effec­tués en interne ou conver­tis en livres liba­naises, une mon­naie qui a depuis lors per­du 98 % de sa valeur. Les Liba­nais appellent ces dol­lars qui n’existent plus les « Lol­lars » et conti­nuent à se les échanger.

« Le Bitcoin m’est apparu comme une solution permettant la séparation de la monnaie et de l’État. »

Le Liban s’est rapi­de­ment trou­vé empor­té dans une crise dévas­ta­trice, avec une infla­tion attei­gnant les 260 %, plon­geant 80 % de la popu­la­tion sous le seuil de pau­vre­té. À cela est venue s’ajouter une pénu­rie de tous les pro­duits impor­tés, de la nour­ri­ture au car­bu­rant en pas­sant par les médi­ca­ments. Les éco­no­mistes expliquent cet écrou­le­ment éco­no­mique comme prin­ci­pa­le­ment dû aux poli­tiques qui ont creu­sé suc­ces­si­ve­ment le défi­cit de l’État, et ce n’est pas faux. C’est dans ce contexte que le Bit­coin m’est appa­ru comme une solu­tion per­met­tant la sépa­ra­tion de la mon­naie et de l’État, limi­tant ou même pré­ve­nant ce genre d’abus.

Lehman Brothers : la confiance trahie

Bien avant la crise liba­naise, j’avais vécu la crise finan­cière de 2008. Là aus­si, la poli­tique moné­taire laxiste d’Alan Greens­pan avait créé une bulle spé­cu­la­tive sans pré­cé­dent qui ne deman­dait qu’à explo­ser. Son suc­ces­seur, Ben Ber­nanke, prix Nobel d’économie, prit la déci­sion de lais­ser Leh­man Bro­thers faire faillite, entraî­nant une série de krachs ban­caires qui déclen­chèrent une crise finan­cière mon­diale. À la suite de cela, Sato­shi Naka­mo­to écri­vit son livre blanc sur le Bit­coin, sou­li­gnant le pro­blème majeur des mon­naies conven­tion­nelles : la néces­si­té de faire confiance aux banques pour gérer et trans­fé­rer son argent, alors qu’elles en prêtent bien plus qu’elles n’en détiennent, engen­drant des bulles de crédit. 

En 2008 je tra­vaillais à la Socié­té Géné­rale, à quelques pas de Jérôme Ker­viel, le jour où les pertes occa­sion­nées par l’écroulement de ses posi­tions spé­cu­la­tives ont failli coû­ter cher aux clients de la banque, si elles n’avaient pas été décou­vertes à temps. Il fut repro­ché à Ker­viel d’avoir pris des posi­tions déme­su­rées, non auto­ri­sées. Mais quel est le degré tolé­ré et qui le décide ? Cer­tai­ne­ment pas le dépo­sant. Encore aujourd’hui, les banques font prendre aux épar­gnants un risque qui ne leur est pas divul­gué. Les récentes faillites de Sili­con Val­ley Bank, de Signa­ture Bank ou du Cré­dit Suisse en sont une illus­tra­tion. Cette expé­rience me per­mit de com­prendre que notre sys­tème moné­taire fonc­tion­nait jusqu’à un cer­tain point et n’offrait aucune pro­tec­tion aux dépo­sants lorsque leur confiance était mani­pu­lée ou trahie. 

BNP : quand la politique interfère avec la finance

En 2014, l’amende colos­sale de 9 mil­liards de dol­lars infli­gée à BNP Pari­bas par les États-Unis a éveillé ma curio­si­té sur les rouages du sys­tème moné­taire inter­na­tio­nal. En creu­sant, j’ai décou­vert la fin tumul­tueuse des accords de Bret­ton Woods dans les années 70, lorsque le géné­ral de Gaulle a été contraint d’échanger tout l’or que la France avait dépo­sé à Fort Knox contre un papier : le dol­lar. C’est ce qui mit un terme à la conver­ti­bi­li­té des mon­naies en or et mar­qua le début de la domi­na­tion du dol­lar, uti­li­sé comme mon­naie de réserve mon­diale, mon­naie d’échange inter­na­tio­nale et outil de sanction. 

Ce « pri­vi­lège exor­bi­tant » du dol­lar, selon les termes de Valé­ry Gis­card d’Estaing, a per­mis aux États-Unis de sanc­tion­ner BNP pour des tran­sac­tions qui étaient par­fai­te­ment légales selon le droit fran­çais et euro­péen. Cette affaire a eu des réper­cus­sions bien plus larges que la simple amende : elle a inci­té d’autres banques à ins­tau­rer des mesures de contrôle plus strictes et des res­tric­tions finan­cières pour leurs clients, par crainte de subir le même sort que BNP. Dans cette fré­né­sie, de nom­breuses banques ont éga­le­ment fer­mé leurs portes à bon nombre de clients, aus­si bien natio­naux qu’internationaux, per­dant ain­si leur com­pé­ti­ti­vi­té face aux banques amé­ri­caines, qui dominent désor­mais le pay­sage ban­caire international. 

Le Hezbollah

Lorsque le monde finan­cier a impo­sé ses res­tric­tions, le Hez­bol­lah, cette orga­ni­sa­tion poli­tique liba­naise sou­vent qua­li­fiée de ter­ro­riste, a été l’une des pre­mières enti­tés à en res­sen­tir le poids. Iro­ni­que­ment, en étant exclu du sys­tème finan­cier tra­di­tion­nel, le Hez­bol­lah a échap­pé au piège de l’immobilisation des fonds dans les banques liba­naises. En effet, en réponse aux sanc­tions, le Hez­bol­lah éta­blit un sys­tème alter­na­tif, la Hawa­la, fon­dé sur la confiance et les réseaux sociaux. Par consé­quent, lorsque la crise éco­no­mique a écla­té au Liban, seuls les gui­chets auto­ma­tiques du Hez­bol­lah sont res­tés opé­ra­tion­nels. Cette situa­tion kaf­kaïenne m’a fait ques­tion­ner l’efficacité de ces sanc­tions et leur impact réel. 

En dépit de toutes les pro­cé­dures de contrôle ins­tau­rées, seules 0,1 % des tran­sac­tions illé­gales sont arrê­tées. Com­ment expli­quer des mesures aus­si contrai­gnantes, avec un taux d’efficacité si déri­soire ? La réponse reste un mys­tère. Cepen­dant il existe une meilleure solution. 

L’apparente ano­ny­mi­té du Bit­coin a inci­té le Hez­bol­lah et le Hamas à l’utiliser pour leurs cam­pagnes de col­lecte de fonds. Tou­te­fois, contrai­re­ment à ce que l’on pour­rait pen­ser, le Bit­coin est pseu­do­nyme et non ano­nyme. La tra­ça­bi­li­té inhé­rente à la blo­ck­chain a per­mis aux auto­ri­tés de retra­cer et sai­sir les fonds des dona­teurs. Face à cette tra­ça­bi­li­té, le Hez­bol­lah et le Hamas ont ces­sé d’utiliser le Bit­coin pour leurs levées de fonds. Le Bit­coin se pré­sente ain­si comme un puis­sant outil de lutte contre le ter­ro­risme et le blan­chi­ment d’argent.

Les murs de la banque centrale du Liban couverts de graffitis contre le gouvernement en juillet 2023.
Les murs de la banque cen­trale du Liban cou­verts de graf­fi­tis contre le gou­ver­ne­ment en juillet 2023. © Ali Che­hade / Shutterstock

L’étalon bitcoin : vers une nouvelle vision monétaire

La théo­rie moné­taire cen­trée sur le Bit­coin est magis­tra­le­ment explo­rée dans The Bit­coin Stan­dard de Sai­fe­dean Ammous. Rédi­gé alors qu’il était pro­fes­seur à la Leba­nese Ame­ri­can Uni­ver­si­ty, cet ouvrage est deve­nu le texte de réfé­rence pour la com­mu­nau­té Bit­coin. Ammous y esquisse la vision d’un éta­lon bit­coin, fai­sant écho à l’étalon-or du pas­sé et s’appuyant sur les prin­cipes de l’école autri­chienne d’économie.

Frie­drich Hayek, prix Nobel d’économie et fon­da­teur de cette école, s’est tou­jours mon­tré scep­tique vis-à-vis du contrôle exer­cé par les banques cen­trales sur la mon­naie et plai­dait en faveur d’une concur­rence entre les mon­naies, libé­rées de l’emprise éta­tique. Les éco­no­mistes autri­chiens, avec leur scep­ti­cisme envers les mon­naies fidu­ciaires contrô­lées par un pou­voir cen­tral, voient dans le Bit­coin la pro­messe d’une mon­naie immu­ni­sée contre la dépré­cia­tion et la mani­pu­la­tion. Une mon­naie qui pré­serve la richesse et la confiance à long terme. Avec le recul, on peut se deman­der en quoi le des­tin éco­no­mique du Liban aurait été dif­fé­rent si les pers­pec­tives révo­lu­tion­naires d’Ammous avaient été adop­tées plus tôt. 

Et maintenant ?

Aujourd’hui, je ne peux regar­der la situa­tion éco­no­mique de la France sans le prisme de ce que j’ai vécu. La Covid a contraint le gou­ver­ne­ment à s’endetter mas­si­ve­ment pour venir en aide aux popu­la­tions, avec comme résul­tat une infla­tion ver­ti­gi­neuse et une bulle spé­cu­la­tive sur les actifs. De plus, les ini­tia­tives gou­ver­ne­men­tales visant à réduire l’endettement ren­contrent de fortes oppo­si­tions, comme nous avons pu le consta­ter avec la réforme des retraites. Ces mesures semblent néan­moins minimes face à l’augmentation crois­sante de la dette.

Fran­çois Vil­le­roy de Gal­hau (X78), gou­ver­neur de la Banque de France, l’a sou­li­gné avec insis­tance lors de ses appa­ri­tions média­tiques : « En 1980, notre dette publique repré­sen­tait 20 % du PIB… contre près de 112 % aujourd’hui. » Il n’a mal­heu­reu­se­ment pas le pou­voir d’imposer la rigueur éco­no­mique qu’il aime­rait. Depuis mon arri­vée en France en 1992, j’ai été témoin de mul­tiples tran­si­tions poli­tiques. Et le fil rouge de tous ces gou­ver­ne­ments, indépen­damment de leur incli­na­tion poli­tique, reste le constant défi­cit des finances publiques. Les médias relaient sou­vent le risque de liba­ni­sa­tion de la France quand il s’agit des pro­blèmes des ban­lieues ; pour ma part je vois le risque de liba­ni­sa­tion moné­taire de la France, lorsque je regarde et com­pare les chiffres.

Controverses et clarifications

Nom­breux sont ceux qui cri­tiquent le Bit­coin, notam­ment les ban­quiers cen­traux. Leur appré­hen­sion pro­vient du défi que pose le Bit­coin à l’autorité et à la pré­do­mi­nance des ins­ti­tu­tions traditionnelles. 

L’une des prin­ci­pales cri­tiques for­mu­lées à l’encontre du Bit­coin est sa vola­ti­li­té. Cepen­dant, à mesure que le mar­ché se conso­lide et que son adop­tion s’élargit, cette vola­ti­li­té est sur une ten­dance baissière. 

L’impact envi­ron­ne­men­tal du Bit­coin est un autre sujet d’inquiétude. Même si une part crois­sante des mineurs uti­lise des éner­gies renou­ve­lables, il est essen­tiel de déve­lop­per une régle­men­ta­tion adap­tée, d’autant que, en ver­tu du pro­to­cole Bit­coin, l’industrie du minage peut être béné­fique pour le cli­mat. Pour cela, il faut un enca­dre­ment adap­té et l’Europe semble mon­trer la voie avec l’introduction d’un cadre régle­men­taire spé­ci­fique aux cryp­to­mon­naies, incar­né par la direc­tive MICA, atten­due en 2024.

« Il est essentiel de développer une réglementation adaptée. »

Le Bit­coin est éga­le­ment accu­sé de favo­ri­ser les acti­vi­tés cri­mi­nelles mais, comme l’illustre l’exemple du Hez­bol­lah, c’est un outil de lutte contre le blan­chi­ment et le finan­ce­ment du ter­ro­risme plu­tôt que de faci­li­ta­tion. En réa­li­té, les crimes finan­ciers se déroulent au tra­vers de réseaux com­plexes qui exploitent l’opacité inhé­rente au sys­tème ban­caire tra­di­tion­nel. Pour s’en convaincre, il suf­fit de consul­ter les dos­siers d’accusations contre R. Sala­meh, qui a uti­li­sé l’immobilier pari­sien et les banques suisses pour détour­ner des cen­taines de mil­lions de dol­lars. Pour mener ces opé­ra­tions, il aurait béné­fi­cié du sou­tien de divers conseillers, tels que des ban­quiers, avo­cats, jour­na­listes, ain­si que de per­son­na­li­tés influentes comme Chris­tian Noyer, ex-gou­ver­neur de la Banque de France. 

Face à tous ces défis, de nom­breuses alter­na­tives au Bit­coin ont vu le jour : forks, alt­coins, sta­ble­coins, mon­naies numé­riques de banque cen­trale, etc. Cepen­dant ces alter­na­tives impliquent sou­vent des com­pro­mis sur la prin­ci­pale force du Bit­coin : sa décen­tra­li­sa­tion. C’est pro­ba­ble­ment pour cette rai­son que le Bit­coin reste le lea­der incon­tes­té du secteur. 

Polytechniciens, encore un effort… 

L’histoire du monde montre qu’à chaque tour­nant tech­no­lo­gique l’humanité s’est adap­tée pour uti­li­ser les solu­tions les plus béné­fiques. En tant que poly­techniciens, nous sommes par­fai­te­ment conscients de l’importance de l’innovation et des pro­grès scien­ti­fiques. Ain­si, pour­quoi ne pas abor­der le Bit­coin avec ouver­ture d’esprit et le consi­dé­rer comme une inno­va­tion à étu­dier plu­tôt que comme une menace ? L’exploit de Sato­shi Naka­mo­to ne réside pas seule­ment dans la créa­tion d’une nou­velle mon­naie, mais aus­si dans sa capa­ci­té à exploi­ter les inter­con­nexions entre dif­fé­rentes disciplines.

“Considérer le Bitcoin comme une innovation à étudier plutôt que comme une menace ?”

En fusion­nant la cryp­to­gra­phie, l’informatique et l’économie, il a remis en ques­tion notre concep­tion tra­di­tion­nelle de la mon­naie. Le Bit­coin est unique en son genre, non seule­ment pour sa tech­no­lo­gie mais aus­si pour sa poli­tique moné­taire inté­grée dans son code. C’est une alter­na­tive auda­cieuse aux dogmes moné­taires tra­di­tion­nels, comme l’objectif d’inflation à 2 % ou les réserves d’or, sou­vent main­te­nus sans jus­ti­fi­ca­tion concrète.

À l’heure où le chan­ge­ment cli­ma­tique et la « décrois­sance inévi­table » de Jean-Marc Jan­co­vi­ci (X81) dominent nos dis­cours, ne serait-il pas temps de remettre en ques­tion ces para­digmes ? Peut-être qu’une mon­naie à masse moné­taire fixe, à l’image du Bit­coin, serait mieux adap­tée à notre monde aux res­sources limi­tées. De plus, le Bit­coin repré­sente une avan­cée majeure pour la sou­ve­rai­ne­té numé­rique. Il nous offre la pos­si­bi­li­té de contrô­ler notre propre richesse, sans dépendre de la sol­va­bi­li­té ou de la sta­bi­li­té d’une ins­ti­tu­tion tierce. Une telle auto­no­mie finan­cière est une vision révo­lu­tion­naire et puissante.

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