Une histoire de Polytechniciens…

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°747 Septembre 2019
Par Ophélie de LAUZUN

Entre­tien avec Ophélie de Lauzun, Agent Général d’Assurance-vie chez Le Con­ser­va­teur. Elle revient pour nous sur la présen­ta­tion du Groupe et ses liens très forts avec l’école polytechnique.

Le Conservateur a vu le jour il y a 175 ans cette année. Pouvez-vous nous rappeler les principales évolutions connues par le Groupe ?

Le Con­ser­va­teur, Groupe mutu­al­iste indépen­dant, a été fondé en 1844 à la demande de Louis­Philippe par les frères Rif­fault. Ils ont alors remis au goût du jour le plus ancien sys­tème d’épargne en Europe : la Ton­tine. Cet out­il pat­ri­mo­ni­al est une asso­ci­a­tion col­lec­tive d’épargne viagère créé en 1653 à la demande de Mazarin par un ingénieux ban­quier napoli­tain : Loren­zo Ton­ti. Depuis 1844, année de la créa­tion des Asso­ci­a­tions Mutuelles, la Ton­tine a su s’imposer comme une solu­tion d’épargne à long terme qui depuis a tra­ver­sé plusieurs change­ments de régimes, krachs financiers, chocs pétroliers et deux guer­res mon­di­ales. En 1976, Le Con­ser­va­teur s’ouvre à l’assurance-vie en créant Les Assur­ances Mutuelles Le Conservateur.

Aujourd’hui, le Groupe est un acteur recon­nu et incon­tourn­able de ce marché. Son con­trat phare : Con­ser­va­teur Helios Sélec­tion est d’ailleurs régulière­ment primé par la presse finan­cière. En 1988, Con­ser­va­teur Finance a été fondé, suivi en 1989 par sa pro­pre société de ges­tion Con­ser­va­teur Ges­tion Val­or. Fort de ces qua­tre entités, le Groupe peut aujourd’hui pro­pos­er à ses socié­taires une gamme de solu­tions com­plète et qual­i­ta­tive allant de la ges­tion pat­ri­mo­ni­ale du par­ti­c­uli­er aux solu­tions pour les entre­pris­es en pas­sant même par l’immobilier.

Le Conservateur a, au fil des années, construit des liens privilégiés avec Polytechnique, notamment au travers des polytechniciens qui ont fait partie du Groupe. Dites-nous en plus.

Cinquante ans après la fon­da­tion de l’École poly­tech­nique, Le Con­ser­va­teur a été cofondé par un poly­tech­ni­cien : Juste Frédéric Rif­fault, qui a non seule­ment été élève à l’École poly­tech­nique, mais aus­si directeur puis général par la suite.

Il a fondé Le Con­ser­va­teur avec son frère Eugène Rif­fault, maire de Blois qui était censeur à la Banque de France. De cette époque, nous avons gardé une tra­di­tion de recherche de savoir-faire avec une volon­té de don­ner de la valeur au temps et à tout ce qui est entre­pris avec rigueur, éthique et respect. Sur un plan plus per­son­nel, ma famille compte plusieurs poly­tech­ni­ciens, dont trois issus de la généra­tion précé­dente : mon père et deux de mes oncles. En rejoignant Le Con­ser­va­teur, j’ai vrai­ment appré­cié cet état d’esprit que je con­nais très bien. Du reste, je lisais aus­si très sou­vent des pas­sages de “La Jaune et la Rouge“, quand j’étais plus jeune. Je me rap­pelle notam­ment d’un dossier qui m’avait beau­coup plu sur la vie des étu­di­ants de Poly­tech­nique durant la sec­onde guerre mondiale.

Le Conservateur se différencie donc au travers de la Tontine, qui est une de vos spécificités. Qu’en est-il ?

La Ton­tine, solu­tion phare du Groupe, est un out­il de diver­si­fi­ca­tion pat­ri­mo­ni­ale. Elle per­met d’éviter la volatil­ité des marchés à court terme, tout en opti­misant la fis­cal­ité : celle de l’assurance-vie et ce en con­ser­vant une rentabil­ité intéres­sante comme le mon­trent nos chiffres des 50 dernières années, même si les per­for­mances du passé ne préju­gent pas des per­for­mances à venir.

Nous pou­vons d’ailleurs remon­ter bien plus loin avec la même sta­bil­ité mal­gré une his­toire de France plutôt tour­men­tée depuis Napoléon et des marchés très chahutés. Elle per­met une ges­tion sur 10 à 25 ans de son épargne pour des pro­jets à long terme : études des enfants, pré­pa­ra­tion de la retraite par un com­plé­ment de revenus ou trans­mis­sion du patrimoine.

Dans un envi­ron­nement de taux très bas, les pro­duits liq­uides à cap­i­tal garan­ti offrent des taux de ren­de­ment très faibles, voire négat­ifs après prise en compte des frais, des prélève­ments soci­aux et de l’inflation. Il en est de même pour la grande majorité des taux de ren­de­ment des fonds en euros et encore plus en ce qui con­cerne le livret A.

À l’inverse, la Ton­tine n’a pas à gér­er le risque de liq­uid­ité ou une garantie en cap­i­tal à tout instant. Les fonds sont blo­qués jusqu’à son terme.

Elle n’est donc pas con­trainte à 80 % dans des titres oblig­ataires, désor­mais à très faibles ren­de­ments. Elle peut diver­si­fi­er son allo­ca­tion d’actifs et chercher ain­si de la per­for­mance sur d’autres class­es d’actifs plus intéres­santes à long terme.

En com­plé­ment, il est pro­posé une assur­ance fac­ul­ta­tive prévoy­ance aux ton­tiniers cou­vrant le décès ou l’incapacité de l’assuré. En cas de décès, le cap­i­tal n’est pas fis­cal­isé, seule la prime ver­sée à l’origine est prise en compte selon les ter­mes de la fis­cal­ité de l’assurance-vie, qui reste, d’ailleurs, la plus douce en ter­mes de trans­mis­sion de son pat­ri­moine financier.

Enfin, elle n’est pas prise en compte ni dans l’IFI, ni autre­fois dans l’ISF.

Aujourd’hui, quels sont les principaux sujets qui vous mobilisent ?

Depuis 1844, nous don­nons de la valeur au temps. La recherche de développe­ment à long terme s’articule autour d’une approche con­seil et de 4 grands axes :

  • Le fis­cal : opter pour une fis­cal­ité choisie plutôt qu’une fis­cal­ité subie ;
  • Le civ­il : la maîtrise et la des­ti­na­tion de son patrimoine ;
  • La prévoy­ance : anticiper l’avenir et la mise en sécu­rité de ses proches ;
  • l’économie : la rentabil­ité en fonc­tion du risque accep­té et des pro­jets à court, moyen et long termes.

Abor­der le bilan pat­ri­mo­ni­al en fonc­tion de ces qua­tre grands axes assure une approche com­plète des points déter­mi­nants à long terme quant à la sit­u­a­tion per­son­nelle de chaque client. Cela nous per­met de sat­is­faire pleine­ment notre clien­tèle, en com­plé­ment d’une rela­tion de prox­im­ité durable : en effet, nos socié­taires restent en moyenne en rela­tion avec leur con­seiller pen­dant 17 ans.

Votre actualité ?

Archi­tectes du pat­ri­moine, nous pou­vons égale­ment accom­pa­g­n­er notre clien­tèle en béné­fi­ciant du sou­tien d’un ser­vice d’Ingénierie Pat­ri­mo­ni­ale, notam­ment dans l’identification et la mise en place de straté­gies pat­ri­mo­ni­ales adap­tées aux objec­tifs et aux besoins à court, moyen et long terme de nos socié­taires. Nous dévelop­pons des solu­tions orig­i­nales de ges­tion à hori­zon déter­miné per­me­t­tant d’adapter les hori­zons de place­ment avec les hori­zons prévis­i­bles de con­som­ma­tion. Notre solu­tion his­torique, la Ton­tine, est com­plétée par des sup­ports oblig­ataires à échéance ain­si que par des sup­ports per­me­t­tant de val­oris­er son épargne aus­si bien en cas de hausse de la bourse qu’en cas de baisse. Nous pro­posons ces sup­ports aus­si bien pour de l’épargne indi­vidu­elle que pour les straté­gies de val­ori­sa­tion des tré­soreries d’entreprise via du Con­trat de Cap­i­tal­i­sa­tion par exemple.


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