Réseaux de télécommunication et services de contenus :

Dossier : TélécommunicationsMagazine N°604 Avril 2005
Par Patricia LANGRAND (83)

De plus en plus, notre méti­er va inté­gr­er une nou­velle com­posante : la dis­tri­b­u­tion de con­tenus pre­mi­um (chaînes de TV, films, musique, jeux, sports…) sur l’ensem­ble des réseaux, pour le plus grand plaisir des clients, et dans l’in­térêt de nos partenaires/fournisseurs de con­tenus. Il ne s’ag­it pas d’une “con­ver­gence con­tenus-con­tenants”, mais d’une addi­tion de forces : celles de nos tech­nolo­gies (plates-formes de ser­vices, réseaux et ter­minaux) et de la puis­sance de notre rela­tion client, avec celles de nos parte­naires en matière de pro­grammes et de ser­vices. La dis­tri­b­u­tion de con­tenus sera pour les opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions un vecteur de crois­sance, de fidéli­sa­tion, de dif­féren­ci­a­tion et d’ac­qui­si­tion de nou­veaux abon­nés, à con­di­tion de savoir se posi­tion­ner rapi­de­ment, effi­cace­ment, et de façon per­ti­nente, sur une chaîne de valeur en évolution.

Je par­lerai surtout d’im­age, parce que les dépens­es pour les médias des foy­ers sont prin­ci­pale­ment tirées par l’im­age (TV, Vidéo, Ciné­ma)1, parce que la télévi­sion est “le plus grand pub­lic des ser­vices grand pub­lic” (trois heures vingt-qua­tre passées devant la télévi­sion en moyenne pour les plus de qua­tre ans) et parce que les évo­lu­tions tech­nologiques de nos réseaux sont tirées par l’im­age qui est la plus deman­der­esse en débits et en qual­ité de service.

Téléphone et contenus : deux histoires mêlées

Télé­phone et télévi­sion ont des orig­ines com­munes, entremêlées. C’est en 1848 qu’est énon­cé le principe de trans­mis­sion d’im­ages. Mais l’idée même de la télévi­sion (la “vision à dis­tance”) a été sus­citée par la décou­verte du télé­phone par Gra­ham Bell en 1876. S’il était pos­si­ble de trans­met­tre les sons grâce à l’élec­tric­ité il devait en effet être pos­si­ble de trans­met­tre égale­ment des images.

On attribua à Bell l’in­ven­tion dès 1878 du télec­tro­scope, appareil pour trans­met­tre à dis­tance les images. En réal­ité, l’ap­pareil, alors pro­posé par Bell, était le pho­to­phone, qui con­sis­tait à trans­met­tre le son en recourant à la lumière, et non à voir à dis­tance. Une telle décou­verte aurait per­mis la con­sti­tu­tion d’un sys­tème télé­phonique optique sans con­stru­ire de réseau téléphonique…

Le mot télévi­sion sem­ble avoir été employé pour la pre­mière fois à Paris en 1900. Et il fau­dra atten­dre les années 1930 pour que les lab­o­ra­toires de la Bell Com­pa­ny jouent un rôle impor­tant dans le développe­ment de la télévi­sion. La Bell Télé­phone sera d’ailleurs la pre­mière com­pag­nie à organ­is­er à cette époque une émis­sion en direct entre New York et Wash­ing­ton (1927)…

Les fonc­tions atten­dues à la fin du XIXe siè­cle de cette “vision à dis­tance” con­stituent les prémiss­es de la dif­fu­sion et de l’in­ter­ac­tiv­ité, il s’ag­it de permettre :

  • à un marc­hand d’ex­pos­er ses biens à dis­tance dans le monde entier ;
  • de dif­fuser rapi­de­ment dans le monde entier le sig­nale­ment des crim­inels en fuite ;
  • de voir à tout instant les per­son­nes aimées, et en com­bi­nai­son avec le télé­phone, trans­met­tre des con­ver­sa­tions en voy­ant son interlocuteur ;
  • aux artistes de con­serv­er leurs œuvres tout en les exposant à l’é­tranger, et dif­fuser des spectacles ;
  • de con­sul­ter à dis­tance la page souhaitée d’un livre, ou de trans­met­tre des doc­u­ments manuscrits.


Cer­tains s’in­ter­ro­gent sur la légitim­ité des opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions à inter­venir dans la dis­tri­b­u­tion de con­tenus mais ces réseaux ont dès leur orig­ine cher­ché à per­me­t­tre ces ser­vices ! Une des pre­mières appli­ca­tions dévelop­pées pour le télé­phone fut le théâtro­phone, pro­posé dès 1881, qui per­me­t­tait de dis­tribuer musique et con­certs et qui con­sti­tua, jusqu’à l’ar­rivée de la radio, la pre­mière forme de dis­tri­b­u­tion élec­tron­ique de cul­ture et de diver­tisse­ment. Ce n’est en revanche vrai­ment qu’au­jour­d’hui, au XXIe siè­cle, que tous les usages envis­agés à la fin du XIXe siè­cle sont ren­dus pos­si­bles, sur le vieux fil télé­phonique, et cela, en même temps. Vient s’a­jouter, par ailleurs, une nou­velle dimen­sion : la mobilité.

Le succès de la TV par ADSL

La télévi­sion par la prise de télé­phone pour­suit, mod­este­ment, le tra­vail des pio­nniers du télé­phone. La trans­mis­sion de pro­grammes de télévi­sion sur la ligne télé­phonique est per­mise grâce aux pro­grès con­joints apportés par le codage numérique (MPEG) et par la trans­mis­sion numérique (DSL).

Fin 2003 est née MaLigne tv, ser­vice de télévi­sion pre­mi­um par la ligne télé­phonique. Ce ser­vice, qui compte aujour­d’hui plus de 120 000 clients, est per­mis par les nou­velles capac­ités haut-débit de nos réseaux fix­es. Il est par­ti­c­ulière­ment “vis­i­ble” car il traite de télévi­sion et l’amène sim­ple­ment. Une bonne vieille prise de télé­phone suf­fit pour y accéder, à con­di­tion néan­moins d’être dans une zone cou­verte et d’avoir sur sa ligne le débit néces­saire (c’est le cas aujour­d’hui pour plus de 5 mil­lions de foy­ers en France, et 10 mil­lions fin 2005).

En lançant ce ser­vice en parte­nar­i­at avec l’opéra­teur de bou­quet de chaînes par satel­lite TPS en décem­bre 2003, puis avec Canal + à la mi 2004, nous avons com­mencé par le plus dur : les con­tenus pre­mi­um payants de type sports ou ciné­ma que pro­posent TPS ou Canal + ne peu­vent souf­frir la moin­dre imper­fec­tion d’im­age, ou la moin­dre inter­rup­tion de ser­vice, alors qu’un réseau de télé­com­mu­ni­ca­tions est beau­coup plus com­plexe qu’une dif­fu­sion par satellite.

La TV par la ligne télé­phonique s’est imposée dès son démar­rage, grâce à la force com­binée de l’opéra­teur et de ses parte­naires, comme un mod­èle crédi­ble incon­testable dans un marché forte­ment con­cur­ren­tiel mais non sat­uré (en France, les 2/3 des foy­ers reçoivent, encore aujour­d’hui, moins de 6 chaînes).

Son suc­cès est dû à :

  • une très grande sim­plic­ité d’ac­cès, une prise télé­phonique suf­fit, et la plu­part des foy­ers en ont une ;
  • une très grande richesse d’of­fres com­bi­nant chaînes de TV en grand nom­bre et de qual­ité grâce à TPS et Canal + ;
  • l’at­trac­tiv­ité des offres dites “mul­ti — play” per­me­t­tant sur la même ligne la télévi­sion, l’In­ter­net à haut-débit, et la voix sur IP.


En out­re, la TV sur ADSL béné­fi­cie de toute l’in­ter­ac­tiv­ité du réseau télé­phonique, qui per­met en par­ti­c­uli­er de pro­pos­er de la vidéo à la demande (VOD), véri­ta­ble “ser­vice de loca­tion de DVD sans quit­ter son canapé”. Un ser­vice de VOD a été lancé dès le démar­rage du ser­vice à Lyon en décem­bre 2003.

Ain­si l’AD­SL per­met de dis­tribuer de très nom­breuses chaînes, de qual­ité excel­lente (demain, en haute déf­i­ni­tion), avec des con­tenus pro­posés de manière inter­ac­tive, et en toute sim­plic­ité pour le client. Je résumerais cela par richesse et diver­sité, qual­ité et inter­ac­tiv­ité, sim­plic­ité et sécurité.

Une première étape

Grâce aux effets com­binés des déploiements des écrans plats de toutes tailles, fix­es, nomades ou mobiles d’une part, et du haut-débit sur tous les réseaux de télé­com­mu­ni­ca­tions d’autre part, nous allons assis­ter sché­ma­tique­ment à deux types d’évo­lu­tions de la con­som­ma­tion télévi­suelle :

  • une con­som­ma­tion famil­iale à domi­cile de plus en plus grand spec­ta­cle, la famille se réu­nis­sant autour du grand écran, de plus en plus plat et de plus en plus grand du salon, avec une image de plus en plus haute-déf­i­ni­tion (HD) et du son “hi-fi” mul­ti­canaux, pour partager de grands événe­ments, matchs de foot­ball, con­certs, opéras, ou des films (Home Cin­e­ma) y com­pris à la demande, ou de grandios­es documentaires ;
  • une con­som­ma­tion indi­vidu­elle à tra­vers les autres écrans de la mai­son (2e ou 3e téléviseur, PC, visio­phone…) et les mobiles, de plus en plus per­son­nal­isée et inter­ac­tive, per­me­t­tant de :

- rester en con­tact avec les “événe­ments”, même en dehors de chez soi (mobile), ou regarder quelque chose de dif­férent de ce que regar­dent les autres mem­bres de la famille (PC ou 2e TV, voire mobile) ;
- obtenir des infor­ma­tions addi­tion­nelles sur les pro­grammes sans “pol­luer” l’écran à grand spec­ta­cle et gên­er les autres ;
- inter­a­gir avec les­dits pro­grammes à tra­vers votes/quiz, SMS qui s’af­fichent à l’écran ;
- “tchatch­er” avec “sa tribu” autour des pro­grammes que l’on aime.

Le mobile et surtout le PC pour­ront être égale­ment des out­ils de recherche, de com­mande, de paiement des pro­grammes à voir ou écouter sur l’ensem­ble des ter­minaux de la maison.

“L’im­age appelant l’im­age”, il sera néces­saire de pou­voir la pro­pos­er et donc la trans­porter partout. Le méti­er des opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions du XXIe siè­cle con­sis­tera à véhiculer, au-delà de ce qu’ils véhicu­lent déjà, de plus en plus de con­tenus audio­vi­suels. La dis­tri­b­u­tion de con­tenus audio­vi­suels et l’in­no­va­tion dans cette dis­tri­b­u­tion sont au cœur de la stratégie de développe­ment des offres mul­ti­ser­vices de France Télécom.

Pour réus­sir, il est néces­saire de créer et bâtir une nou­velle alliance de con­fi­ance entre le secteur des con­tenus et celui des opéra­teurs mul­ti­ser­vices, avec pour socle, l’ex­i­gence jus­ti­fiée des clients. C’est pourquoi, l’in­ter­ven­tion de l’opéra­teur de télé­com­mu­ni­ca­tions dans les ser­vices de con­tenus audio­vi­suels se fonde sur un trip­tyque sim­ple et applic­a­ble à l’ap­pari­tion de toutes nou­velles tech­nolo­gies sus­cep­ti­bles d’amélior­er la con­som­ma­tion de pro­grammes : clients, parte­naires, réseaux.

Une intervention basée sur un triptyque client/réseau/partenaire, parce que les clients l’attendent, les partenaires de contenus le demandent, les réseaux le permettent

Des réseaux qui permettent et permettront de plus en plus la distribution de contenus

L’his­toire de la télévi­sion s’ac­célère. Il aura fal­lu vingt ans après la créa­tion de la Radio Télévi­sion française en 1945 pour la trans­mis­sion des pre­mières images de Mon­dovi­sion (1962), l’in­tro­duc­tion par Philips des pre­miers mag­né­to­scopes grand pub­lic, l’ap­pari­tion de la couleur (1967) et l’ar­rivée de la pub­lic­ité à la télévi­sion. Il aura fal­lu trente ans pour créer la 3e chaîne (1972) et que chaque pays européen se voie attribuer 5 canaux de télévi­sion par satel­lite (1977) ; et quar­ante ans pour que naisse le câble (1982, 100 000 abon­nés en 1988), qu’ap­pa­rais­sent Canal Plus (1984) puis deux chaînes privées, la 5 et la 6 (1985). Il aura fal­lu cinquante ans pour voir arriv­er la télévi­sion numérique (par satel­lite aux États-Unis avec DirecTV en 1994) et en France les bou­quets numériques de télévi­sion par satel­lite (1996).

Alors qu’en moins de deux ans sont arrivées la télévi­sion numérique sur la ligne télé­phonique, la télévi­sion numérique hertzi­enne ter­restre, la télévi­sion sur le mobile, la vidéo à la demande (VOD), sans compter les pos­si­bil­ités d’In­ter­net et du PC en matière de télévi­sion et VOD.

Les réseaux de télé­com­mu­ni­ca­tions sont aujour­d’hui au cœur de la dis­tri­b­u­tion télévi­suelle puisqu’ils sont à même de vis­er à la fois les usages col­lec­tifs à grand spec­ta­cle de la télévi­sion dif­fusée ou à la demande (VOD), et les usages indi­vidu­els sur des écrans per­son­nels ; les capac­ités inter­ac­tives de ces réseaux ouvrent un champ d’ap­pli­ca­tions “infi­ni” à explor­er et inven­ter avec les édi­teurs de contenus.

Il y a quinze ans les réseaux fix­es trans­portaient 75 kbit/s. Aujour­d’hui leur capac­ité est, avec l’AD­SL, 100 fois plus élevée, et l’ADSL2 + vient encore la dou­bler. Nous dis­posons avec l’AD­SL d’un réseau de qual­ité per­me­t­tant de pro­pos­er une offre audio­vi­suelle attrac­tive à un très large pub­lic : les deux tiers de la pop­u­la­tion française (20 % env­i­ron aux États-Unis) peu­vent être rac­cordés à plus de 6 Mbits/s, un débit suff­isant pour véhiculer en même temps l’In­ter­net haut-débit et des pro­grammes audio­vi­suels de déf­i­ni­tion stan­dard en MPEG2.

Le marché français de l’In­ter­net à haut débit sur tech­nolo­gies DSL est l’un des plus dynamiques au monde (6 mil­lions d’abon­nés fin 2004, con­tre 3 mil­lions fin 2003), la cou­ver­ture, de 90 % à fin 2004, dépassera 95 % fin 2005.

Le réseau fixe est loin d’être mort con­traire­ment à ce que cer­tains annonçaient, pari­ant sur le tout mobile… Nous util­isons aujour­d’hui les tech­nolo­gies de trans­mis­sion ADSL2 et de codage MPEG23 (seules tech­nolo­gies disponibles lorsque la TV sur ADSL a été lancée à fin 2003). L’ar­rivée du MPEG4 et de l’ADSL2 + pour­rait per­me­t­tre tech­nique­ment via un qua­si-dou­ble­ment de l’ef­fi­cac­ité en com­pres­sion et de la capac­ité de trans­mis­sion sur la ligne dans les zones de cou­ver­ture TV4, d’ac­croître encore l’at­trac­tiv­ité et la dif­féren­ci­a­tion de l’of­fre : accroisse­ment sen­si­ble de la cou­ver­ture d’en­v­i­ron 10 points ; aug­men­ta­tion du nom­bre de chaînes disponibles ; récep­tion de plusieurs flux per­me­t­tant de répon­dre au mul­ti-équipement en téléviseurs, dis­tri­b­u­tion de l’im­age5 et du son en haute-définition.

Au delà, la tech­nique VDSL offre des débits plus élevés que l’ADSL2 + (jusqu’à 30 Mbit/s). Mais la mon­tée en débit butera un jour sur la lim­ite de la capac­ité en débit du réseau de cuiv­re. L’ADSL2 + ne suf­fi­ra pas pour mon­ter en débit au-delà de 15 à 20 Mbit/s avec un taux d’éli­gi­bil­ité sig­ni­fi­catif. La fibre optique jusqu’aux locaux client du type FTTH (Fiber To The Home), FTTB (Fiber To The Build­ing) per­met des débits beau­coup plus élevés (100 Mbit/s), avec une plus grande symétrie.

Les ser­vices qui per­me­t­traient de rentabilis­er de tels investisse­ments pour le grand pub­lic restent cepen­dant à inventer…

En matière de mobiles, la 2e généra­tion (GSM)6 a intro­duit le numérique dans les com­mu­ni­ca­tions radio mobile et a per­mis l’ex­plo­sion de la télé­phonie mobile ; 43 mil­lions de Français équipés en moins de dix ans. Une nou­velle tech­nique (GPRS ou ” 2,5 G ”) a été dévelop­pée qui per­met des échanges de don­nées à des débits de 30 à 40 kbps (une dizaine de kbit/s pour le GSM). Une pre­mière forme de télévi­sion mobile est d’ores et déjà acces­si­ble à tous les Français, sur le réseau GSM/GPRS d’O­r­ange qui cou­vre 99 % de la population.

Les nou­veaux ser­vices mul­ti­mé­dias mobiles (visio­phonie, VOD, TV mobile…) gour­mands en débit ont néces­sité de définir une nou­velle norme radio appelée UMTS (Uni­ver­sal Mobile Telecom­mu­ni­ca­tion Sys­tem), dite de 3e généra­tion, qui autorise des débits 10 fois plus élevés que le GSM/GPRS ; le temps d’ac­cès à la vidéo est plus rapi­de et la visu­al­i­sa­tion de la vidéo sur mobile plus flu­ide. L’UMTS est en cours de déploiement en Europe et en France en particulier.

Tout prochaine­ment, l’in­tro­duc­tion des tech­nolo­gies ” HSDPA ” et ” HSUPA ” devrait apporter à l’UMTS des débits encore plus con­séquents tant en descen­dant (de l’or­dre de 1 Mbps en descen­dant pour le HSDPA) qu’en remon­tant pour les appli­ca­tions inter­ac­tives ou la dis­tri­b­u­tion d’abon­né à abon­né (HSUPA).

Les tech­nolo­gies GPRS et UMTS ne per­me­t­tent pas en revanche de dif­fu­sion point à mul­ti­point (mul­ti­cast). Elles ne per­me­t­tent que de la dif­fu­sion point à point (mode uni­cast — le con­tenu est trans­mis autant de fois qu’il y a de téléspec­ta­teurs mobiles), et sont donc peu adap­tées, à de la dif­fu­sion de télévi­sion live. Elles sont en revanche bien adap­tées à la con­sul­ta­tion de pro­grammes de TV à la demande (buts de foot­ball, news, pro­grammes courts adap­tés et reformatés).

Le DVB‑H7 (Dig­i­tal Video Broad­cast­ing-Hand­held), norme tech­nique émer­gente qui com­plète la norme DVB‑T (pour Ter­restre) retenue en Europe pour la TNT8 et utilise les mêmes tech­nolo­gies que cette dernière en l’adap­tant à la dif­fu­sion mobile, devrait per­me­t­tre une vraie télévi­sion live. Le DVB‑H présente l’in­térêt, par rap­port au DVB‑T des­tiné aux postes de télévi­sion fixe, d’aug­menter la robustesse de récep­tion. Et le DVB‑H est une norme de dif­fu­sion point à mul­ti­point. Les coûts de dif­fu­sion sont indépen­dants du nom­bre d’au­di­teurs, con­traire­ment aux modes de dif­fu­sion point à point dont les coûts sont pro­por­tion­nels au nom­bre de per­son­nes con­nec­tées et à la durée de consultation.

Un test va prochaine­ment être mené en parte­nar­i­at avec les chaînes de TV pour ce type de tech­nolo­gie, com­plé­men­taire des tech­nolo­gies de 3e génération.

En pro­posant un univers inté­gré “Fixe + Mobile” pour le développe­ment de nou­veaux ser­vices inté­grés per­me­t­tant à nos clients de visu­alis­er (ou écouter) les con­tenus de leur choix, quel que soit l’en­droit où ils se trou­vent, avec le ter­mi­nal dont ils dis­posent et le meilleur de la tech­nolo­gie existante.

Une attente de nos clients

Nous mesurons en per­ma­nence les com­porte­ments et attentes de nos clients, sur les ser­vices qu’ils con­som­ment déjà. Lorsque le ser­vice de télévi­sion sur ligne télé­phonique a été lancé, toutes les études mon­traient que la demande exis­tait pour une offre de chaînes de télévi­sion sur la ligne télé­phonique chez les abon­nés haut-débit, séduits par la pos­si­bil­ité de recevoir sur la même ligne de plus en plus de ser­vices, par la sim­plic­ité d’ac­cès de la ligne télé­phonique, et voy­ant bien ce que sig­nifi­ait l’ac­cès à un bou­quet de chaînes premium.

Ce ser­vice n’a pas séduit unique­ment les util­isa­teurs d’In­ter­net, mais a égale­ment attiré de nom­breux téléspec­ta­teurs qui n’avaient jamais eu la télévi­sion payante et qui ont décidé de franchir le pas en décou­vrant les mul­ti­ples avan­tages du réseau télé­phonique et de ses lignes de cuiv­re. Plus générale­ment, pour répon­dre aux attentes éval­uées de nos clients, il nous fau­dra tra­vailler dans plusieurs dimensions.

Le grand spectacle

Le DVD a habitué les con­som­ma­teurs à un cer­tain niveau de qual­ité de l’im­age et du son. Quand ils regar­dent un film dans leur salon nos clients veu­lent se sen­tir au ciné­ma, quand ils regar­dent un match, ils veu­lent être un sup­port­er autour du stade, quand ils ” par­ticipent ” à un con­cert, ils veu­lent vibr­er avec la salle…

Après dix années mar­quées unique­ment par l’élar­gisse­ment de l’of­fre de con­tenus (mul­ti­pli­ca­tion des chaînes thé­ma­tiques), c’est désor­mais l’in­no­va­tion tech­nologique qui devrait soutenir le marché de la TV. La HD est déjà une réal­ité pour des mil­lions de téléspec­ta­teurs dans le monde : au Japon sur le câble, le satel­lite et la TNT, aux États-Unis et en Aus­tralie sur le câble et le satellite.

Le mou­ve­ment des écrans vers la haute-déf­i­ni­tion s’ef­fectue de façon qua­si mécanique : de plus en plus de gens achè­tent des écrans plats, et puisque leur encom­bre­ment est faible, ils achè­tent un mod­èle plus grand. En 2004, il s’est ven­du dans le monde 8,8 mil­lions d’écrans LCD, dont 38 % en Europe.

Pour installer une chaîne com­plète de TV haute-déf­i­ni­tion, tous les mail­lons — terminaux/écrans de récep­tion, pro­duc­tion, dif­fu­sion — doivent être prêts. La plu­part des pro­grammes de sport, de doc­u­men­taires ou de séries des­tinés à l’ex­port sont déjà tournés en haute-déf­i­ni­tion. La Coupe du Monde de foot­ball de 2006 en Alle­magne, pre­mière man­i­fes­ta­tion sportive inté­grale­ment pro­duite au for­mat 16/9e et en haute déf­i­ni­tion, pour­rait don­ner le coup d’en­voi de la télévi­sion haute-déf­i­ni­tion en Europe, et la ligne télé­phonique a les moyens d’être l’un des pre­miers vecteurs de dif­fu­sion de la haute-déf­i­ni­tion en France.

Le choix

Qui n’a pas un jour rêvé de ne plus être soumis aux grilles de pro­gram­ma­tion, de pou­voir voir à tout instant, au moment souhaité, le film ou l’émis­sion que l’on a oublié d’en­reg­istr­er, de pou­voir ” louer ” instan­ta­né­ment un DVD depuis son canapé… Seul un réseau point à point comme l’AD­SL peut fournir facile­ment de tels ser­vices. Aujour­d’hui, sur les réseaux télé­phoniques, les tech­nolo­gies sont là, encore un peu coû­teuses mais abor­d­ables, qui per­me­t­tent de pass­er du rêve à la réalité.

Le DVD a mod­i­fié notre manière de regarder les con­tenus en pro­posant un accès rapi­de à des séquences par­ti­c­ulières (chapi­trage), à des bonus, des infor­ma­tions addi­tion­nelles… Les ten­ta­tives de per­son­nal­i­sa­tion des modes d’ac­cès aux con­tenus TV à tra­vers les équipements de Per­son­al Video Recorder (PVR), per­me­t­tant de voir quand on veut, en revenant en arrière, en faisant une pause, en revoy­ant une scène (à la manière du DVD), ont con­quis les téléspec­ta­teurs. En par­al­lèle l’Inter­net nous a fait réelle­ment entr­er dans la con­som­ma­tion per­son­nal­isée interactive.

Le PVR est aujour­d’hui un marché de niche mais il présente déjà une vraie sou­p­lesse dans la visu­al­i­sa­tion des pro­grammes. Sa vraie révo­lu­tion est la pos­si­bil­ité de visu­alis­er un con­tenu tout en con­tin­u­ant à enreg­istr­er ce même con­tenu (time shift­ing). Il autorise aus­si l’en­reg­istrement sim­ple de plusieurs dizaines d’heures (par exem­ple pour pro­gram­mer une fois pour toutes tous les épisodes de sa série préférée). Mais le for­mi­da­ble enjeu de l’ap­pro­pri­a­tion des pro­grammes ne peut se résumer au seul PVR. Il faut que celle-ci s’ac­com­pa­gne de l’ac­cès à une offre élargie de pro­grammes totale­ment à la demande, ce que per­met la VOD.

La VOD devrait être béné­fique à l’ensem­ble des acteurs de la chaîne, en venant s’ad­di­tion­ner aux autres vecteurs de dis­tri­b­u­tion. La télévi­sion au sens large est en effet, encore aujour­d’hui, un marché d’of­fre. Plus les téléspec­ta­teurs ont d’im­ages et surtout d’im­ages de qual­ité à leur dis­po­si­tion plus ils en veu­lent sur tous les sup­ports dont ils dis­posent. La con­som­ma­tion aug­mente, et le poten­tiel en France est encore important.

Une offre attrayante de VOD com­pren­dra à la fois du cat­a­logue (stock) et des con­tenus récents (flux) ciné­matographiques en par­ti­c­uli­er, des films mais égale­ment des séries, des doc­u­men­taires, des pro­grammes pour enfants, des con­tenus cul­turels, des vidéo­clips… Seule l’ex­is­tence d’of­fres de VOD payantes légales per­me­t­tra de plus de lut­ter effi­cace­ment con­tre le piratage.

Il a été souhaité de pro­pos­er un ser­vice de VOD dès le démar­rage du ser­vice fin 2003. Aujour­d’hui sont offertes 1 000 heures de pro­gram­ma­tion (films récents, films de cat­a­logue, séries, doc­u­men­taires, pro­grammes pour enfants, quelques pro­grammes de télévi­sion délinéarisés, tel le jour­nal de 20 heures).

Con­cer­nant les mobiles, Orange pro­pose déjà un cer­tain nom­bre de pro­grammes à la demande adap­tés par exem­ple le jour­nal télévisé de LCI refor­maté en ver­sion d’une minute trente pour le mobile, les buts de foot­ball en qua­si-temps réel, ou des ban­des-annonces de films. 600 000 télécharge­ments ont été réal­isés par les 50 000 pre­miers abon­nés 3G. En Corée, l’Opéra­teur SKT a vu son offre de vidéo mobile séduire en moins d’un an la moitié de ses 15 mil­lions d’abon­nés 3G.

L’interactivité

Rares sont les ser­vices inter­ac­t­ifs qui ont ren­con­tré un pub­lic et ont généré des revenus addi­tion­nels. Cela étant, les réseaux sont inter­ac­t­ifs par essence et les clients ont par déf­i­ni­tion une voie de retour par le télé­phone fixe ou mobile. Nous dis­posons donc d’un champ nou­veau à explorer :

  • recherche des con­tenus et dans les con­tenus (chapi­trage par exemple) ;
  • échanges entre téléspec­ta­teurs autour des contenus ;
  • interaction/participation aux con­tenus eux-mêmes (ex : La Star Acad­e­my à domi­cile à tra­vers la visiophonie…) ;
  • partage de con­tenus entre téléspec­ta­teurs (superdis­tri­b­u­tion) ;
  • la cir­cu­la­tion des pro­grammes sur le réseau domes­tique afin d’adress­er les dif­férents types d’écrans et d’équipements de stockage ;
  • élar­gisse­ment des moyens de recherche/commande et visu­al­i­sa­tion des pro­grammes eux-mêmes ou des infor­ma­tions addi­tion­nelles à d’autres écrans que celui du téléviseur (mobile, PC…).


Le mobile est déjà util­isé avec suc­cès comme voie de retour, pour une con­som­ma­tion plutôt jeune et impul­sive dans le cadre de votes asso­ciés à des émis­sions de télévi­sion. Le meilleur exem­ple en est la téléréal­ité avec 2 mil­lions de SMS envoyés en une soirée “Star Acad­e­my”. Ce suc­cès est très lié au mod­èle de partage de revenus mis en place entre les chaînes de télévi­sion et les opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions, mod­èle qui est réelle­ment attrayant pour tous les acteurs.

Les services intégrés

Nos clients veu­lent pou­voir com­man­der et voir ou enten­dre ce qu’ils veu­lent, quand ils le veu­lent, où ils le veu­lent, comme ils le veu­lent, et en toute simplicité.

Si je suis pas­sion­née de rug­by, je dois pou­voir être alertée des actions impor­tantes en cours de match et visu­alis­er sur mon mobile l’es­sai qui vient d’être mar­qué. Mon envi­ron­nement de con­som­ma­tion de con­tenus doit m’ac­com­pa­g­n­er dans tous mes déplacements.

Plus l’of­fre de con­tenus se diver­si­fie, plus il est essen­tiel de pou­voir la con­naître et opér­er ses choix de manière sim­ple. Et il faut pour cela jouer la com­plé­men­tar­ité des médias : con­sul­ter un cat­a­logue de films sur mon PC et une fois le pro­gramme sélec­tion­né, le regarder sur le téléviseur ; pro­gram­mer à dis­tance l’en­reg­istrement sur son PVR ; com­pos­er la com­pi­la­tion de mes morceaux de musique favoris sur mon PC et les écouter à n’im­porte quel moment sur mon mobile ; être alertée sur mon mobile des nou­veautés de mes artistes préférés, les com­man­der et les écouter ensuite sur ma chaîne hi-fi…

Nous tra­vail­lons active­ment au développe­ment d’of­fres trans­vers­es mul­ti­sup­ports. Un des pre­miers exem­ples en sera prob­a­ble­ment la musique. Les mobiles sont une chance pour l’in­dus­trie de la musique et il est oppor­tun de con­stru­ire avec elle des offres attrayantes et différenciantes.

Des partenaires demandeurs

Les opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions qui se lan­cent dans la com­mer­cial­i­sa­tion d’of­fres de con­tenus pour leurs clients ren­con­trent sou­vent des prob­lèmes pour con­stituer une offre attrayante. Il s’ag­it de ne pas chercher à tout faire mais d’ad­di­tion­ner ses forces à celles de parte­naires motivés pour sat­is­faire les deman­des de clients de plus en plus exigeants.

Ain­si, pour le lance­ment de MaLigne tv, nos parte­naires et nous-mêmes avons souhaité nous con­cen­tr­er cha­cun sur ce que nous savions le mieux faire. France Télé­com assure la vente des bou­quets TPS et Canal +, la chaîne tech­nique com­plète de dif­fu­sion, la sécuri­sa­tion et la ges­tion des droits, la déf­i­ni­tion et la ges­tion des décodeurs et des packs adap­ta­teurs ADSL. TPS et Canal + assurent la sélec­tion et la con­cep­tion des bou­quets de chaînes, la pro­mo­tion et la dis­tri­b­u­tion de leurs bou­quets et la ges­tion des abon­nements à leurs bouquets.

La VOD est un cas de fig­ure un peu dif­férent. Le marché est totale­ment nou­veau, dis­tinct et com­plé­men­taire du marché de la dis­tri­b­u­tion de chaînes de télévi­sion ; il est encore plus gour­mand en bande pas­sante ; la capac­ité de l’opéra­teur à opti­miser l’usage de ses réseaux et serveurs est fon­da­men­tale. C’est pourquoi nous maîtrisons la chaîne tech­nique com­plète ain­si que la con­sti­tu­tion et la com­mer­cial­i­sa­tion de l’of­fre de vidéo à la demande selon un mod­èle de type kiosque qui assure une répar­ti­tion des revenus entre les parte­naires et l’opéra­teur. Nous faisons appel à un ensem­ble de parte­naires pour la four­ni­ture de con­tenus (films, séries, doc­u­men­taires, pro­gram­ma­tion pour les enfants…).

Pour les opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions, il est impor­tant de sécuris­er l’ac­cès aux con­tenus ; de maîtris­er la con­cep­tion de ser­vices de con­tenus adap­tés aux réseaux/terminaux et aux com­porte­ments des clients ; de maîtris­er l’of­fre de con­tenus qu’ils pro­posent eux-mêmes à leurs clients, sa “pro­gram­ma­tion ou ani­ma­tion” et sa présen­ta­tion (mag­a­sin ou por­tail) ; de maîtris­er la sécu­rité qu’ils pro­posent à leurs parte­naires et qu’ils assurent pour eux.

Une exigence des auteurs et de nos partenaires : la sécurité

Les opéra­teurs de télé­com­mu­ni­ca­tions n’at­tireront des con­tenus de valeur attrac­t­ifs et dif­féren­ciants, leur per­me­t­tant d’ac­croître le revenu généré par leurs clients exis­tants, de fidélis­er leurs clients et d’en attir­er de nou­veaux, que s’ils sont capa­bles de con­va­in­cre les ayants droit qu’ils peu­vent leur “con­fi­er” leurs droits avec le max­i­mum de sécurité.

Au sein de France Télé­com, nous avons dévelop­pé depuis longtemps des com­pé­tences pro­pres et recon­nues dans le domaine de l’ac­cès con­di­tion­nel et du “Dig­i­tal Rights Man­age­ment” (DRM), com­mer­cial­isées à tra­vers la fil­iale Viac­cess. Ces solu­tions sont pro­posées à l’ex­térieur (opéra­teurs satel­lites, câble, hertziens ter­restres, four­nisseurs de con­tenus sur Inter­net…) et util­isées pour nos pro­pres ser­vices sur nos pro­pres réseaux.

La numéri­sa­tion des con­tenus sous forme de fichiers per­met de copi­er l’œu­vre à l’in­fi­ni sans détéri­o­ra­tion de celle-ci et la dématéri­al­i­sa­tion de l’œu­vre. Cela rend pos­si­ble l’émer­gence de nou­veaux ser­vices et entraîne une évo­lu­tion des modes de con­som­ma­tion vers plus de sou­p­lesse et de diver­sité. Mais, dans un con­texte changeant, ayants droit et con­som­ma­teurs souhait­ent voir leurs droits respec­tés. De nou­veaux équili­bres doivent donc être trou­vés. Et les opéra­teurs doivent être des parte­naires de con­fi­ance tant vis-à-vis des sociétés représen­tants les ayants droit que des util­isa­teurs finaux.

Pour ce faire il importe de com­pren­dre les enjeux induits par la numéri­sa­tion des con­tenus, con­naître les mod­èles de répar­ti­tion en vigueur dans les indus­tries du con­tenu ain­si que l’en­vi­ron­nement légal asso­cié, et dévelop­per des solu­tions de pro­tec­tion per­me­t­tant de répon­dre d’une part aux attentes des ayants droit en leur ouvrant de nou­veaux débouchés tout en leur assur­ant une juste rémunéra­tion et d’autre part des con­som­ma­teurs fin­aux en leur pro­posant de nou­veaux ser­vices attrac­t­ifs sim­ples, flu­ides et adap­tés à leurs nou­velles pra­tiques de consommation.

Conclusion

La con­som­ma­tion de con­tenus en ligne est d’ores et déjà un vecteur impor­tant du développe­ment du haut-débit sur tous les réseaux.

Mais seule la capac­ité à innover et à pro­pos­er un univers inté­gré fixe/mobile per­me­t­tant le développe­ment de nou­veaux usages per­me­t­tra de faire croître sig­ni­fica­tive­ment la con­som­ma­tion des médias, dans l’in­térêt de tous les acteurs.

La péné­tra­tion crois­sante des équipements domes­tiques mul­ti­mé­dias rac­cordés aux réseaux haut-débit fix­es et mobiles, la marche vers le tout numérique avec ce que le numérique apporte de diver­sité, de richesse et de sou­p­lesse, l’ar­rivée de la haute-déf­i­ni­tion en télévi­sion, la richesse intrin­sèque des réseaux en matière d’in­ter­ac­tiv­ité sont de nature à faire évoluer pos­i­tive­ment le marché et la donne.

L’ob­jec­tif ultime d’un opéra­teur de télé­com­mu­ni­ca­tions est de pro­cur­er en tout lieu à ses clients les con­tenus qu’ils désirent, avec le max­i­mum de facil­ité et de qual­ité, et d’of­frir à ses parte­naires la garantie de touch­er les publics les plus larges en toute sécurité.

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1. Avec des dépens­es d’une dizaine de mil­liards d’eu­ros par an aujour­d’hui con­tre moins du tiers il y a quinze ans.
2. Qui autorise 6,5 Mbit/s à près de 10 Mbit/s sur le canal descen­dant et 1 Mbit/s max sur le remon­tant (exem­ple de portée : 2 km à 6,5 Mbit/s).
3. Néces­site env­i­ron 4 Mbit/s pour un match de foot­ball par exemple.
4. Autorise 13 Mbit/s à près de 18 Mbit/s sur le canal descen­dant et 1 Mbit/s max sur le remon­tant (exem­ple de portée : 1,3 km à 13 Mbit/s et près de 2 km à 8 Mbit/s).
5. Une petite dizaine de Mbps pour un pro­gramme HD en MPEG4 con­tre grossière­ment le dou­ble en MPEG2, la moitié en MPEG2 pour un pro­gramme de qual­ité stan­dard, le quart en MPEG4.
6. Sys­tème GSM Glob­al Sys­tem Mobile nor­mal­isé en Europe.
7. D’autres tech­nolo­gies de dif­fu­sion (par satel­lite avec éventuelle­ment une retrans­mis­sion ter­restre) sont actuelle­ment en cours de déploiement en Corée (S‑DMB).
8. Télévi­sion numérique hertzi­enne ter­restre, suc­cesseur de la clas­sique TV hertzi­enne analogique sur nos ” antennes râteau “.

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