Evolution des wagons anciens

Prospective et technologie

Dossier : La France en 2050Magazine N°603 Mars 2005
Par Thierry GAUDIN (59)

L’inévitable et le souhaitable

L’inévitable et le souhaitable

La plu­part des dis­cours sur le futur soulig­nent l’im­pact des tech­niques sur la trans­for­ma­tion de la société. Ces dernières décen­nies, que ce soit pour s’émer­veiller ou regret­ter, les courants poli­tiques ont inté­gré la tech­nolo­gie dans leurs analy­ses. En témoigne, par exem­ple, la déci­sion du Con­seil de Lis­bonne, en 2000, de faire de l’Eu­rope, d’i­ci 2010, le cham­pi­on de la Société de l’in­for­ma­tion, en accélérant l’équipement en haut débit, la e‑administration, le e‑commerce, tout en réduisant la “frac­ture numérique“1. La tech­nique devient un moyen de la politique.

Après avoir été invo­quée comme un déter­mi­nant extérieur échap­pant large­ment à la volon­té des acteurs, la tech­nolo­gie est donc un enjeu. Les instances offi­cielles tien­nent néan­moins à son sujet un dis­cours qui présente une faille logique : elles raison­nent comme si le “pro­grès tech­nique” était indis­cutable, inévitable et néan­moins maîtris­able. Or, on ne maîtrise pas l’inévitable, on le subit.

Autre­fois les marx­istes avaient déjà fait le coup, en bran­dis­sant le “sens de l’His­toire” : on ne peut que courir tous dans la même direc­tion, dis­aient-ils. Après quoi, ils s’ef­forçaient de démon­tr­er que cet inévitable, après quelques sac­ri­fices, promet­tait un avenir radieux donc aus­si souhaitable. Cette même argu­men­ta­tion qu’ils dévelop­paient en poli­tique, les libéraux la répè­tent main­tenant à pro­pos de la tech­nolo­gie, avec la même faille logique : le ten­dan­ciel est pris pour de l’inévitable qu’il faut bien con­sid­ér­er comme du souhaitable, sous peine d’être à contre-courant.

Ayant eu l’oc­ca­sion de com­par­er les poli­tiques d’in­no­va­tion de dif­férents pays, j’ai pu con­stater les con­séquences mécaniques de cette hypothèse : tels les mou­tons de Panurge, les gou­verne­ments finan­cent tous les mêmes recherch­es. Pen­dant les années qua­tre-vingt-dix, il était rare que la microélec­tron­ique et la biotech­nolo­gie ne soient pas leurs pre­mières pri­or­ités, même là où elles n’avaient aucune chance de faire une per­cée sig­ni­fica­tive2.

Depuis est apparu le nou­veau thème à la mode, vers lequel se pré­cip­i­tent les crédits : la nan­otech­nolo­gie ou “con­verg­ing tech­nol­o­gy”, là où con­ver­gent, pré­cisé­ment, l’élec­tron et le bio, au niveau du nanomètre. Et le chercheur qui veut obtenir des finance­ments a désor­mais intérêt à ce que le pré­fixe “nano” fig­ure dès l’en-tête de son pro­jet, quelle que soit la réal­ité de sa recherche.

Le lance­ment s’est fait avec des moyens dignes du meilleur “mar­ket­ing” : un rap­port de la NSF3, empreint d’op­ti­misme technophile, qua­si­ment un doc­u­ment pub­lic­i­taire, ciblé en direc­tion du séna­teur améri­cain moyen, mon­trant com­ment, grâce aux “nanos”, on allait à la fois soign­er de mul­ti­ples mal­adies et ren­dre les sol­dats invincibles.

Le cas est d’au­tant plus intéres­sant que ces “nanos”, du fait de leur petitesse, échap­pent à la per­cep­tion de l’usager. Ce sont, en quelque sorte, des tech­nolo­gies de l’in­vis­i­ble. Par suite, elles don­nent à celui qui maîtrise la tech­nique un pou­voir de repérage sur celui qui l’u­tilise. Sans même aller jusqu’au nanomètre, dès cette année 2005, les RFID4 seront mis en ser­vice chez Wal­mart. Le client était roi. On va pou­voir désor­mais le suiv­re à la trace et con­di­tion­ner encore mieux ses com­porte­ments. Ce sera un roi téléguidé.

Je n’ai rien con­tre les nan­otech­nolo­gies, mais il faut avoir une foi bien accrochée pour accepter cette hyper­traça­bil­ité comme souhaitable dans toutes ses conséquences.

Que ce soit souhaitable ou non, la “loi” de l’of­fre et de la demande, base de l’analyse économique clas­sique devient un acces­soire théorique dépassé, un reli­quat de l’an­cien monde. Dans la civil­i­sa­tion en train de naître, tout est lutte d’in­flu­ence. Après l’ex­ploita­tion de la faib­lesse économique, décrite par la “loi d’airain des salaires” de Jean-Bap­tiste Say et reprise par toutes les idéolo­gies social­istes, vient l’ex­ploita­tion de la faib­lesse psy­chique, dont ces per­spec­tives de téléguidage des désirs d’achat font partie.

Mal­gré cette muta­tion aisé­ment repérable, bien peu se risquent à une théorie de l’évo­lu­tion des tech­niques en rela­tion avec la civil­i­sa­tion. Les écon­o­mistes auraient même ten­dance à con­tin­uer d’align­er des équa­tions sans trop s’in­ter­roger sur ce que sig­ni­fient les sym­bol­es qu’ils manient. Ce n’est pas nou­veau : plusieurs reli­gions, les Zoroas­triens d’abord, les Catholiques ensuite avec la messe en latin, ont déjà expéri­men­té la réc­i­ta­tion dans une langue dont le sens est oublié du plus grand nom­bre. Ça marche ! L’in­com­préhen­sion ren­force la foi des plus fidèles et le con­formisme suf­fit à entraîn­er les autres…

La technique n’est pas réductible à sa dimension utilitaire

En ce qui me con­cerne, l’évo­lu­tion présente ne fait que ren­forcer le doute. Je doute non seule­ment du cal­cul économique, mais aus­si du pro­grès tech­nique, des ver­tus du marché, des bien­faits du cap­i­tal, de la légitim­ité de la con­som­ma­tion et même de la capac­ité de l’e­spèce humaine à redress­er le déséquili­bre avec la Nature qu’elle a elle-même créé. Et, avant d’écrire quelque sym­bole math­é­ma­tique que ce soit, je m’in­ter­roge sur les con­cepts et les hypothès­es sous-jacents.

Qui dit doute sur les con­cepts dit inter­ro­ga­tion philosophique. À cet égard, le pre­mier texte con­cer­nant la tech­nique qui ait attiré notre atten­tion est la con­férence pronon­cée par Hei­deg­ger en 1953, pub­liée sous le titre “Die Frage der Teknik5″. S’adres­sant à des élèves ingénieurs, Hei­deg­ger leur dis­ait : “L’essence de la tech­nique n’est rien de tech­nique”, ce qui sig­ni­fie qu’elle n’est pas réductible à sa dimen­sion utilitaire.

Après quoi, il ajoutait : “L’essence de la tech­nique est l’être lui-même”, posi­tion sur­prenante de la part d’un philosophe qui, toute sa vie, est allé à la recherche de l’être. Pourquoi accorde-t-il une telle impor­tance à la tech­nique ? Au moment où ses col­lègues des autres pays (Sartre par exem­ple, qui s’in­spi­ra de la thèse de Hei­deg­ger ” être et temps ” pour écrire L’être et le néant) con­tin­u­ent, dans la ligne de la philoso­phie grecque, à la con­sid­ér­er comme util­i­taire et subalterne.

Bien plus, dans un texte ultérieur, Hei­deg­ger affirme : “L’Homme ne pour­ra jamais maîtris­er la tech­nique, car il ne peut être maître de l’être.” Donc, selon lui, l’hu­man­ité et la tech­nolo­gie sont tra­ver­sées par un mou­ve­ment, celui de l’être, qui échappe à la volon­té humaine. De la Grèce, il emprunte donc non le logos socra­tique mais bien la notion de tragédie, comme accom­plisse­ment d’une tra­jec­toire de des­tin échap­pant à la volon­té des acteurs.

L’in­ter­pré­ta­tion qu’il donne de la tech­nique “mod­erne” va d’ailleurs dans ce sens. Selon lui, l’essence de la tech­nique mod­erne est le “gestell”, la réqui­si­tion au nom de la rai­son6. En résumé, sous pré­texte des “besoins” de l’Homme, les humains réqui­si­tion­nent la Nature7 et, pour ce faire, ils réqui­si­tion­nent les hommes eux-mêmes. D’où cette vision que l’ensem­ble {con­som­ma­teurs, nature, tra­vailleurs} est tra­ver­sé par une même logique, celle de la réqui­si­tion, dont per­son­ne n’est maître.

Alors, que faire ? D’abord, essay­er de com­pren­dre le “mou­ve­ment des tech­niques” et leur inter­ac­tion avec la société. Ensuite, essay­er de dis­tinguer, comme dis­aient les stoï­ciens, “ce qui dépend de nous” de ce qui n’en dépend pas. Enfin, et enfin seule­ment après que ces deux pre­mières ques­tions ont été éclair­cies, met­tre en œuvre des choix démocratiques.

L’ethnotechnologie

La com­préhen­sion des inter­ac­tions tech­nique-société est une recherche que nous avons com­mencée il y a plus d’un quart de siè­cle sous l’ap­pel­la­tion “eth­notech­nolo­gie8″. Elle vise à com­pren­dre d’une part le proces­sus d’in­no­va­tion (com­ment la société crée la tech­nique), d’autre part, la rétroac­tion de la tech­nique sur la société, appelée aus­si empreinte de la tech­nique sur les mœurs, les idées reçues, les façons de penser…

Je n’évo­querai ici que deux par­a­digmes de cette recherche.

Le pre­mier a été exprimé dif­férem­ment par trois auteurs fort éloignés les uns des autres : un philosophe français, Gilbert Simon­don(9), un étho­logue autrichien, Kon­rad Lorenz10, et un design­er améri­cain, Ray­mond Loewy. En obser­vant la réal­ité de l’évo­lu­tion des objets tech­niques, il appa­raît que la pré­ten­due “ratio­nal­ité” des ingénieurs est une illu­sion. Cette évo­lu­tion ressem­ble à un proces­sus phy­logéné­tique de dif­féren­ci­a­tion, Lorenz le mon­tre sur le cas du wagon :

“On s’est d’abord con­tenté de met­tre une dili­gence sur des roues de chemin de fer. Ensuite, on a trou­vé que l’empattement de la voiture à chevaux était trop court, on a donc allongé cet empat­te­ment et par là même toute la voiture. Mais, à ce moment-là, au lieu d’in­ven­ter en toute liber­té d’e­sprit une forme de voiture adap­tée à ce long châs­sis, on y a posé, si bizarre que cela puisse paraître, toute une série de car­rosseries habituelles de dili­gences ordi­naires, les unes à la suite des autres. Ces car­rosseries “fusion­nèrent” au niveau des parois trans­ver­sales et dev­in­rent des com­par­ti­ments, mais les portes latérales, avec leurs grandes fenêtres encadrées de fenêtres plus petites de chaque côté, restèrent inchangées. Les parois de sépa­ra­tion entre les com­par­ti­ments furent main­tenues et il fal­lait que le con­trôleur fasse de l’ac­ro­batie tout le long du train, un marchep­ied qui fai­sait toute la longueur et une série de poignées ayant d’ailleurs été prévues à cet effet.”


La mor­phogenèse des objets tech­niques ressem­ble à celle des organes des êtres vivants. J’y vois une inter­pré­ta­tion biologique de l’aver­tisse­ment de Hei­deg­ger : l’essence de la tech­nique est l’être lui-même et l’homme ne peut être le maître de l’être.

Le sec­ond par­a­digme est dû à l’his­to­rien Bertrand Gille11, qui fut sans doute le plus éru­dit de son temps en matière de tech­nolo­gie : c’est la notion de “sys­tème tech­nique”, qui a depuis été dévelop­pée et remaniée par les Anglo-Sax­ons sous l’ap­pel­la­tion de “clus­ter”. Gille observe que les tech­niques sont inter­dépen­dantes. C’est en cela qu’elles for­ment des sys­tèmes, dont il s’est effor­cé de trac­er les graphes rela­tion­nels. Dans le pro­longe­ment de son tra­vail, con­sid­érant en plus la rétroac­tion de la tech­nique sur les men­tal­ités et les mœurs12, nous avons éten­du sa réflex­ion. Pour nous, la civil­i­sa­tion indus­trielle tout entière est d’abord un sys­tème tech­nique, même tech­ni­co-social. Le “gestell” (réqui­si­tion) de Hei­deg­ger en est un con­sti­tu­ant fondamental.

Pour une vraie prospective

Notre tra­vail de prospec­tive a com­mencé par une enquête sur “l’é­tat de la tech­nique” auprès de plus d’un mil­li­er d’ingénieurs de toutes spé­cial­ités. C’é­tait au début des années qua­tre-vingt et déjà les signes d’un nou­veau sys­tème émergeaient, dans presque toutes les pro­fes­sions. La com­préhen­sion de sa nature vint assez naturelle­ment, appuyée sur les analy­ses antérieures du proces­sus d’in­no­va­tion et de l’ethnotechnologie.

La civil­i­sa­tion indus­trielle s’é­tait con­stru­ite autour d’un axe matière-énergie, celui du matéri­al­isme et de la puissance.

Celle qui se présente main­tenant, que nous avons appelé “civil­i­sa­tion cog­ni­tive” est struc­turée autour d’un axe temps-vivant. Avec le micro­processeur, l’u­nité élé­men­taire de temps opéra­tionnel devient 100 mil­lions de fois plus petite que le seuil du sen­si­ble (10-9 sec­on­des par rap­port à 10-1), d’où la con­sti­tu­tion d’in­dus­tries hal­lu­cinogènes. D’autre part, les manip­u­la­tions géné­tiques don­nent aux humains le pou­voir démi­urgique de créer des êtres vivants nou­veaux, au moment où leur activ­ité indus­trielle débor­dante men­ace les équili­bres écologiques de la planète.

Reste à estimer la rapid­ité de la trans­for­ma­tion. Rien ne per­met de penser que la nature humaine, dont le génome reste à peu près inchangé, intè­gre ce nou­veau sys­tème plus vite que le précé­dent. La tran­si­tion est d’une ampleur com­pa­ra­ble à la “révo­lu­tion indus­trielle” et celle-ci, com­mencée au XVIIIe siè­cle, n’a pas encore ter­miné sa mon­di­al­i­sa­tion. Même en admet­tant une “accéléra­tion de l’his­toire” (à mon avis loin d’être étayée par des faits con­va­in­cants), la nou­velle tran­si­tion vers la civil­i­sa­tion cog­ni­tive promet d’être séculaire.

Vers la même époque, à la fin des années qua­tre-vingt, les démo­graphes des Nations Unies mod­i­fi­aient leurs pro­jec­tions. Ils accep­taient enfin le raison­nement présen­té vingt ans plus tôt par le Club de Rome, à savoir que la crois­sance expo­nen­tielle ne peut pas dur­er. Ils con­sen­taient à envis­ager une sta­bil­i­sa­tion de la pop­u­la­tion mon­di­ale. Depuis le début des années 2000, avec la notion d’empreinte écologique, la per­spec­tive non pas d’une sta­bil­i­sa­tion, mais bien d’une réduc­tion s’est imposée.

La com­bi­nai­son de l’eth­notech­nolo­gie, des pro­jec­tions démo­graphiques et de l’ap­proche par les sys­tèmes tech­niques est un tra­vail par­ti­c­ulière­ment exigeant quant à la recherche des fonde­ments. Il représente aus­si une grande masse de doc­u­men­ta­tion cou­vrant une large palette de dis­ci­plines sci­en­tifiques. Il est en fait d’une autre nature que les pro­duc­tions usuelles des con­sul­tants en prospec­tive, chez qui il sus­cite, on peut le com­pren­dre, un éton­nement agacé.

Il suf­fit en effet de réfléchir quelques instants pour faire un por­trait-robot assez ressem­blant de ce que peut être une prospec­tive répon­dant aux lois du marché : on arrive dans une insti­tu­tion, que ce soit une entre­prise ou une admin­is­tra­tion. On fait faire par le ser­vice doc­u­men­ta­tion un dossier de base. On con­stru­it un petit groupe “d’ex­perts” recon­nus (qui ne risquent pas d’ef­farouch­er l’in­sti­tu­tion). On leur fait jouer un petit jeu de créa­tiv­ité pour con­stru­ire des scé­nar­ios : un opti­miste, un pes­simiste et un troisième entre les deux… On présente le tout à la direc­tion générale et on encaisse la facture.

Toutes pro­por­tions gardées, une telle démarche, d’au­tant plus lucra­tive que l’in­sti­tu­tion est plus angois­sée, a le même statut épisté­mologique qu’une ten­ta­tive de prévoir le temps qu’il fera en inter­ro­geant les gens dans la rue. On obtient un résul­tat d’au­tant plus val­able que le temps change lente­ment et que l’hori­zon est court…
Notre exi­gence nous a au con­traire con­duits, à la sur­prise de nos col­lègues, à choisir un hori­zon sécu­laire. Après un tra­vail col­lec­tif de deux ans, auquel ont par­ticipé plusieurs cen­taines de chercheurs, un scé­nario a été pub­lié sous le titre 2100, réc­it du prochain siè­cle(13). Cela fait main­tenant presque quinze ans que cette pub­li­ca­tion est parue. C’est devenu un doc­u­ment his­torique. Mais il a peu vieil­li, du fait que, sans con­ces­sion aux idées reçues de l’époque, il s’é­tait appuyé sur une analyse des fondements.

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1.
Posi­tion que la bureau­cratie brux­el­loise doit main­tenant habiller de cir­con­lo­cu­tions pour expli­quer com­ment on va main­tenir l’ob­jec­tif sans pour autant le réaliser.
2. Éten­du à la planète entière, la lég­is­la­tion des brevets et des droits d’au­teur étant ce qu’elle est, un tel com­porte­ment ne peut que pro­duire, hélas, quelques gag­nants et une foule de perdants.
3. Nation­al Sci­ence Foun­da­tion américaine.
4. RFID : Radio Fre­quen­cy Iden­ti­fi­ca­tion device, il s’ag­it de minus­cules codes bar­res mag­né­tiques, logés dans tous les pro­duits de l’hy­per­marché. À la sor­tie, plus de cais­sière : un cap­teur fait l’ad­di­tion de ce que con­tient le cad­dy. Mais après, on peut encore repér­er où le pro­duit est util­isé. Quant à Wal­mart, c’est l’équiv­a­lent améri­cain de Carrefour.
5. La ques­tion de la tech­nique, in Mar­tin Hei­deg­ger, Essais et con­férences, Gal­li­mard.
6. Que Jean Beaufret a traduit par “arraison­nement”.
7. Descartes écrivait : Je vis que le temps était venu de nous ren­dre comme maîtres et pos­sesseurs de la Nature.
8. Qui a don­né lieu, notam­ment, à la pub­li­ca­tion de 25 numéros de la revue Cul­ture tech­nique, dirigée par Joce­lyn de Noblet (dont une col­lec­tion se trou­ve à la Mai­son des sci­ences de l’Homme). Par­tic­i­paient notam­ment au groupe “eth­notech­nolo­gie” Jacques Per­ri­ault, Philippe Roque­p­lo, Robert Jaulin, André Staropoli, Philippe Mallein…
9. Dans la par­tie de sa thèse pub­liée sous le titre “Du mode d’ex­is­tence des objets techniques”.
10. L’en­vers du miroir, Édi­tions Flammarion.
11. Bertrand Gille, His­toire des tech­niques, La Pléi­ade, Gallimard.
12. Illus­trée par les travaux de Michel Fou­cault (Sur­veiller et punir ; Le panop­tique de Ben­tham) et aus­si pour les nou­velles tech­nolo­gies de cal­cul et de com­mu­ni­ca­tion (NTIC) par Sher­ry Tur­ck­le du MIT (The sec­ond self).
13. Env­i­ron 65 000 exem­plaires com­mer­cial­isés par Pay­ot. Voir aus­si le site http://2100.org/

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