Pasteur et Koch

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°705 Mai 2015Par : Annick PERROT et Maxime SCHWARTZ (59)Rédacteur : Pierre ROMESTAIN (59)Editeur : Paris – Odile Jacob – 2014 – 15, rue Soufflot, 75005 Paris. Tél. : 01 44 41 64 84.

Les auteurs nous entraî­nent grâce à ce livre dans un par­cours sci­en­tifique extrême­ment riche et une recherche his­torique pas­sion­nante à tra­vers plusieurs pays européens.

L’action se situe dans la sec­onde moitié du XIXe siè­cle, mar­quée par les débuts de la con­fronta­tion fran­co-alle­mande, avec le pre­mier grand con­flit mil­i­taire de 1870. Con­texte qui va affecter très forte­ment les com­porte­ments de deux savants dans leur activ­ité de recherche.

Deux per­son­nal­ités excep­tion­nelles, dont l’une, le Français Louis Pas­teur, peut déjà se pré­val­oir d’une riche car­rière sci­en­tifique et d’une recon­nais­sance mon­di­ale, alors que l’autre, l’Allemand Robert Koch, mod­este médecin de cam­pagne, est par­venu à se faire recon­naître grâce à des expéri­ences réal­isées dans un petit lab­o­ra­toire amé­nagé dans son cab­i­net de consultation.

S’ils se sont vio­lem­ment opposés, ces deux savants ont con­tribué à des avancées sci­en­tifiques majeures qui ont fait gag­n­er plusieurs années d’espérance de vie à l’être humain.

Le pre­mier, doué d’une intu­ition ful­gu­rante, a été le fon­da­teur de la micro­bi­olo­gie et l’inventeur des vaccins.

L’autre, grâce aux tech­niques nou­velles apportées à l’étude des microbes, a décou­vert les bac­téries respon­s­ables des mal­adies les plus meur­trières sévis­sant à l’époque, notam­ment la tuber­cu­lose et le choléra.

Les deux auteurs, Maxime Schwartz, ancien directeur général de l’Institut Pas­teur, et Annick Per­rot, ancien con­ser­va­teur du musée Pas­teur, nous per­me­t­tent de prof­iter pleine­ment de leur grande con­nais­sance de ce sujet.

Ce livre, très bien écrit, se lit comme un roman, la lec­ture de chaque chapitre appelle celle du suiv­ant. Il a été recon­nu comme l’un des trois meilleurs livres de 2014 dans la caté­gorie « Sci­ences » par la revue Lire.

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