Medadom : Le leader de la téléconsultation et de la téléophtalmologie en France

Lancé en 2017, Medadom s’est imposé comme un acteur incontournable de la téléconsultation et est également depuis peu le leader de la téléophtalmologie. Avec ses bornes déployées en pharmacie et chez les opticiens et sa plateforme digitale, la start-up ambitionne d’apporter une réponse pertinente à la problématique des déserts médicaux et de l’engorgement des urgences. Nathaniel Bern (X11), cofondateur et CTO de Medadom, nous en dit plus.
Qu’est-ce que Medadom ?
Medadom est une plateforme de téléconsultation que j’ai créée en 2017 avec deux associés, tous deux médecins. Medadom est aujourd’hui leader dans son domaine. Forte d’un double ADN digital et médical, notre start-up permet aux patients d’échanger avec un médecin 7/7 via une application mobile ou des bornes physiques de téléconsultation déployées dans les pharmacies.
Depuis sa création, Medadom, c’est 130 collaborateurs, plus de 1 200 médecins, 5 000 bornes déployées sur tout le territoire national et plus de 5,2 millions de téléconsultations.
Aujourd’hui, nous réalisons près de 15 % de toutes les téléconsultations en France avec un positionnement exclusif sur les soins dits non programmés, c’est-à-dire sans rendez-vous.
Concrètement, quel est votre modèle ?
Notre ambition est de rendre les soins accessibles au plus grand nombre de citoyens sur l’ensemble du territoire national. Dans cette logique, nous fonctionnons comme un centre de télémédecine avec nos propres médecins qui vont se positionner sur des plannings de prise en charge afin de pouvoir assurer une permanence de soins pour les patients qui vont utiliser nos bornes de téléconsultation ou solliciter une téléconsultation depuis leur domicile.
Dans le cadre de ce modèle de clinique virtuelle, nous facturons les actes à l’Assurance Maladie. Nous appliquons le tiers payant systématiquement en secteur 1 et les éventuelles exonérations de frais quand le patient dispose de régimes particuliers.

Sur ce marché de la téléconsultation, qui a connu un très fort développement au cours des dernières années, quels sont vos principaux vecteurs de différenciation ?
Dans le monde de la téléconsultation, notre principal levier de différenciation repose sur nos dispositifs physiques de téléconsultation. Nous proposons trois modèles : des bornes, des cabines et des consoles, qui sont accessibles en pharmacie. Aujourd’hui, la plupart des acteurs proposent des téléconsultations via un téléphone, une tablette ou un ordinateur. Cela nous permet de couvrir tous les maillons de la chaîne de valeur de la téléconsultation. En effet, nous ne proposons pas uniquement le matériel, mais prenons aussi en charge tout le volet médical grâce à nos propres médecins.
Nous accordons, par ailleurs, une attention particulière à la qualité de la prise en charge médicale. Tous les médecins sont formés à la téléconsultation et à ses bonnes pratiques. Ils sont également encadrés par une équipe de médecins et une direction médicale qui réalisent des revues en permanence, des études de cas avec l’ensemble des praticiens et leur proposent également des parcours de formation.
“Notre ambition est de rendre les soins accessibles au plus grand nombre de citoyens sur l’ensemble du territoire national.”
En parallèle, en comparaison aux autres acteurs, nous avons la particularité de proposer du soin non programmé. Concrètement, le patient n’a pas besoin de prendre un rendez-vous en ligne pour consulter un médecin pour une prise en charge aiguë et bénigne.
Nous avons aussi fait le choix de nous implanter en priorité dans les déserts médicaux, là où la majorité des autres acteurs vont privilégier les zones urbaines. Dès le départ, avec mes deux cofondateurs, nous avons eu à cœur d’apporter une solution à cette problématique des déserts médicaux qui s’est exacerbée au fil des années en France. Au-delà, nous sommes aussi une alternative pertinente pour désengorger les urgences, notamment durant les périodes d’épidémies saisonnières, comme la grippe en hiver.
Enfin, par rapport à la médecine libérale, comme précédemment mentionné, nous appliquons le tiers payant au niveau de la tarification.
En 2022, vous avez été pionnier dans le développement de la téléophtalmologie. Quels sont vos objectifs sur ce segment ?
En effet, nous avons été les premiers à installer des dispositifs de téléconsultation dans des magasins d’optique afin de faciliter l’accès à un ophtalmologue en téléconsultation. Depuis son lancement, cette activité a connu un très beau développement. Aujourd’hui, nous sommes le leader de la téléophtalmologie avec plus de 300 magasins équipés à ce jour. Concrètement, ces dispositifs permettent aux patients d’avoir accès à un examen visuel complet à distance réalisé par un orthoptiste et un ophtalmologue qui vont les prendre en charge grâce aux technologies les plus récentes, comme dans un cabinet classique en présentiel.
Comme la téléconsultation médicale, l’idée est de permettre aux Français d’avoir accès à un ophtalmologue sur l’ensemble du territoire, mais aussi de réduire les délais d’attente, notamment dans les zones où ce délai peut excéder 6 mois.
Alors qu’on recense près de 13 000 opticiens en France, notre objectif est d’en équiper la majorité avec un focus sur les zones où l’accès aux soins visuels est plus compliqué. Dans cette logique, nous avons noué des partenariats avec les enseignes Alain Afflelou et Optique 2000.
Grâce à ce positionnement différenciant, comment contribuez-vous à la lutte contre les déserts médicaux ?
Cela se traduit essentiellement par l’implantation de nos dispositifs de téléconsultation et de téléophtalmologie dans ces déserts médicaux où les Français ont de réelles difficultés à avoir accès à un médecin ou un ophtalmologue. Il s’agit généralement d’une population technophobe, parfois précaire et délaissée. Avec nos bornes et la tarification proposée, nous leur donnons accès à une prise en charge médicale digitale et de qualité et leur évitons ainsi d’avoir à se déplacer dans une autre ville ou à attendre plusieurs mois pour pouvoir consulter un médecin.
Quelles sont les prochaines étapes pour Medadom ?
Nous continuons à nous déployer partout en France avec un focus sur les déserts médicaux dans une logique de maillage du territoire national. Pour ce faire, nous nous appuyons sur des équipes dédiées sur le terrain qui vont à la rencontre des pharmaciens et des opticiens afin de déployer toujours plus de dispositifs de téléconsultation médical et ophtalmologique. À date, nous avons près de 5 000 bornes pour la téléconsultation de médecine générale dans les pharmacies et 300 bornes pour la téléophtalmologie chez les opticiens ce qui nous laisse un très fort potentiel de croissance.
Pour poursuivre notre croissance, nous recrutons des ingénieurs sur toutes les fonctions tech, notamment des développeurs et des product owners. Enfin, rejoindre Medadom, c’est intégrer une entreprise qui valorise l’audace, l’excellence et l’esprit d’équipe. Avis aux intéressés !