Maurice Bernard (X48)
Notre camarade est décédé le 3 mars 2024 : quelle trace aura-t-il laissée ?
Il a confié à la Bibliothèque de l’École des archives impressionnantes : plus de 200 cartons,
24 mètres de linéaires. Bien que soigneusement répertoriées, ces archives ne nous apporteront pas une réponse immédiate. Sans attendre le travail des historiens, Christian Marbach (X56) a demandé à certains témoins des éléments de réponse.
Il place d’abord Maurice Bernard dans le contexte de sa promotion X48 qui comptait, entre autres, des noms connus de milliers de Français tels que Besse, Lesourne et Dupuy.
Après son entrée dans le corps des PTT, son affectation s’est concrétisée dans une carrière de chercheur et d’enseignant dans la physique du solide. Henri-Jean Drouhin (X76), docteur en physique, ancien professeur à l’École, décrit son activité scientifique et son implication dans l’enseignement.
Francine Masson, directrice de la Bibliothèque, et Pierre Laszlo, professeur de chimie sous le mandat de Maurice Bernard, témoignent de son engagement au service de l’École.
La dernière mission de Maurice Bernard en tant qu’ingénieur des télécoms fut d’organiser l’exploitation de l’accélérateur de particules du Louvre, AGLAE, toujours utilisé pour l’analyse fine et non destructive d’œuvres d’art. Philippe Walter, directeur de recherche au Centre de recherche et de restauration des musées jusqu’en 2011, a accepté exceptionnellement d’évoquer cette mission.
Christian Marbach décrit l’implication de Maurice Bernard pour la communauté polytechnicienne en tant que président du comité éditorial de La Jaune et la Rouge de 2004 à 2009.
Un dossier sur Maurice Bernard se devait d’évoquer le jugement qu’il portait sur les élites : Alexandre Moatti (X78) s’est chargé de l’analyse des trois tomes : Les élites françaises, essai critique, l’Harmattan.
Ce bulletin de la SABIX est une première réponse à la question posée.
