Maintenir le lien entre les générations

Dossier : GLAX : la plaisante sagesse lyonnaiseMagazine N°636 Juin/Juillet 2008
Par Louis LANDROT (71)

EN IMMERSION
Le week-end d’accueil des élèves étrangers

Lancé en 2007, renou­velé en 2008, le week-end d’accueil des élèves étrangers est l’une des réus­sites mar­quantes du GLAX.
Plus de vingt jeunes élèves étrangers, com­mençant leur sco­lar­ité à l’École sont ain­si reçus et logés dans des familles de cama­rades pen­dant tout un week-end.

EN IMMERSION
Le week-end d’accueil des élèves étrangers

Lancé en 2007, renou­velé en 2008, le week-end d’accueil des élèves étrangers est l’une des réus­sites mar­quantes du GLAX.
Plus de vingt jeunes élèves étrangers, com­mençant leur sco­lar­ité à l’École sont ain­si reçus et logés dans des familles de cama­rades pen­dant tout un week-end.
Accueil­lis un same­di d’avril pour un buf­fet à la Caisse des Dépôts de Lyon ou à la Cham­bre de com­merce, ils sont ensuite guidés dans le « vieux Lyon », à la décou­verte de l’âme de la ville.
Une présen­ta­tion du Lyon mod­erne et ambitieux leur est faite par l’ADERLY (Asso­ci­a­tion pour le développe­ment et le ray­on­nement de Lyon).
Puis ils sont dis­per­sés en immer­sion totale dans leurs familles d’accueil, où ils dînent et passent la nuit, jusqu’à leur retour le dimanche après-midi pour Palaiseau.”

Tout le monde peu­vent pas être de Lyon, il en faut ben d’un peu partout “, nous enseigne La plaisante sagesse lyon­naise, de Cather­ine Bug­nard. Fort de cette maxime oecuménique, le Groupe lyon­nais des anciens X (GLAX) s’est ouvert généreuse­ment aux voisins stéphanois ; les Grenoblois sont encore en obser­va­tion. Ami­cal et pro­fes­sion­nel, le groupe n’en est pas pour autant un repère de retraités. Sur les 130 adhérents à jour de leur coti­sa­tion (25 euros par an), deux tiers sont en activ­ité et un quart compte moins de 35 ans. Par tra­di­tion, sinon par statut, le prési­dent du GLAX est oblig­a­toire­ment en activ­ité. Évoque-t-on le prob­lème de disponi­bil­ité, sou­vent avancé comme dis­suasif pour les jeunes ? Louis Lan­drot bal­aie l’ob­jec­tion : ” Il suf­fit d’or­gan­is­er les réu­nions les plus intéres­santes le same­di ou le dimanche. ” Au pro­gramme des vis­ites et con­férences de ces derniers mois, on peut citer, par exem­ple, la présen­ta­tion du ” nou­veau Saint-Éti­enne “, le same­di 29 mars dernier, la tra­ver­sée des hauts plateaux du Ver­cors le dimanche 15 juin, ou encore la con­férence-dîn­er sur l’his­toire des vac­cins, tenue en semaine le jeu­di 5 juin, mais qui n’en a pas moins ren­con­tré un franc succès. 

Trois types d’activités

Le GLAX pro­pose à ses adhérents et à leurs familles des activ­ités de trois types : des activ­ités con­viviales, famil­iales et ludiques (ran­don­nées, repas et jeux) ; des activ­ités de cul­ture générale (expo­si­tions) ou sci­en­tifiques (con­férences, vis­ites d’usines) ; des activ­ités de ray­on­nement auprès des insti­tu­tions ou du monde des affaires (débats). La liai­son avec les poli­tiques reste cepen­dant ” un grand désert “, estime Louis Lan­drot. Un bul­letin de liai­son de 4 pages est édité trois fois par an pour rap­pel­er les ren­dez-vous essen­tiels et les modal­ités d’in­scrip­tion. Il est dif­fusé par Inter­net, quelques ver­sions imprimées étant cepen­dant adressées aux plus anciens encore réfrac­taires aux tech­niques modernes. 

En faveur des regroupements

” Nos écoles sont amenées à bouger, estime Louis Lan­drot, qui trou­ve qu’elles évolu­ent dans un sens plutôt posi­tif. Il faut péren­nis­er notre sys­tème de grandes écoles, par exem­ple par des regroupe­ments lis­i­bles, tels que Paris­Tech. Il faut con­tin­uer à faire entr­er des étrangers dans nos écoles pour essaimer la cul­ture française. ” ” Au niveau des asso­ci­a­tions, le GLAX tra­vaille lui-même en étroite col­lab­o­ra­tion avec l’URIS Ain-Rhône, Union régionale des ingénieurs et sci­en­tifiques, elle-même rat­tachée au CNISF. Des réu­nions com­munes sont organ­isées à Lyon avec les anciens des Mines et des Ponts. Des con­tacts ont été pris récem­ment avec HEC, Sci­ences-Po et l’A­gro. ” ” C’est un prob­lème de cer­cles con­cen­triques, con­sid­ère Louis Lan­drot, dont le GLAX con­stitue le noy­au dur, car nous avons la chance de compter par­mi nous des jeunes très dynamiques qui attirent les autres. ”

Le GLAX
Groupe lyon­nais des anciens élèves de l’X Mai­son des ingénieurs 8, rue Ger­main, 69006 Lyon Secré­taire : Michel Marec tél. : 04.72.00.93.98 michel.marec@m4x.org

Le Bureau du GLAX
Prési­dent : Louis Lan­drot (71)
Vice-prési­dente : Anne Tan­guy (90)
Secré­taire : Michel Marec (57)
Tré­sori­er : Claude Mazelin (73)
Jean-Paul Chéno (75) ; Antoine Cos­sic (79) ; Philippe Divry (85) ; Sylvie Frénois (veuve 58) ; François Guer­ber (71) ; Daniel Lecler­cq (69) ; Thier­ry Marnez (75) ; Emmanuel Risler (89).
Louis Lan­drot, 57 ans, père de 5 enfants, est déjà grand-père de 5 petites-filles.
Ingénieur civ­il des Ponts et Chaussées, il s’est intéressé à l’exportation dans le BTP, à la ges­tion d’une petite entre­prise famil­iale dans l’alimentaire, aux tun­neliers pour le compte de Framatome.
Il est aujourd’hui prési­dent d’une société de 120 per­son­nes spé­cial­isée dans la « chau­dron­ner­ie blanche », tra­vail­lant des métaux nobles pour l’énergie nucléaire, les lab­o­ra­toires de recherche et l’espace.

Vers un Bureau des Carrières lyonnais

Agréé par l’AX, mais Asso­ci­a­tion indépen­dante, le GLAX estime fon­da­men­tal le rôle joué par l’As­so­ci­a­tion prin­ci­pale. ” L’AX doit se pronon­cer sur les grands sujets tels que l’avenir de notre École, la défense de notre mod­èle d’en­seigne­ment, la répu­ta­tion des anciens élèves. ” ” L’une des grandes réus­sites de l’AX, aux yeux de Louis Lan­drot, c’est le Bureau des Car­rières. ” Il a lui-même eu l’oc­ca­sion de suiv­re des con­férences et appré­cié les groupes de cama­rades qui parta­gent leurs soucis pro­fes­sion­nels. ” Nous avons un cor­re­spon­dant lyon­nais, mais nous pour­rions faire beau­coup mieux, par exem­ple créer un Bureau des Car­rières lyon­nais. Nous allons réper­to­ri­er les anciens en activ­ité dans la région et leur pro­pos­er d’ap­porter leur aide aux cama­rades en dif­fi­culté. ” L’an­i­ma­tion d’une Asso­ci­a­tion telle que le GLAX exige-t-elle une présence impor­tante ? ” J’y con­sacre une demi-journée par mois et un peu de tra­vail le week-end, répond Louis Lan­drot. Je suis très bien sec­ondé au sein du Bureau. ”

Une année bien remplie
L’an dernier, 300 per­son­nes au total ont par­ticipé aux dif­férentes activ­ités du GLAX, chaque adhérent ayant par­ticipé en moyenne un peu plus de deux fois. Ont été organ­isées 8 sor­ties de plein air, 4 sor­ties tech­niques, 4 vis­ites cul­turelles, 7 man­i­fes­ta­tions, 3 con­férences-dîn­ers. À not­er le grand suc­cès du musée des Beaux-Arts, de la base aéri­enne du mont Ver­dun et du site Le Cor­busier de Firminy (voir pages suivantes).

Propos recueillis par Jean-Marc Chabanas (58)

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