L’OTAN en transformation

Dossier : Marine nationaleMagazine N°596 Juin/Juillet 2004
Par Xavier PAÏTARD

La vision d’une OTAN transformée

La trans­for­ma­tion de l’OTAN (Organ­i­sa­tion du traité de l’At­lan­tique Nord) s’in­spire d’une vision de ce que sera notre monde dans quinze-vingt ans. En 2020, l’OTAN aura con­nu un change­ment fon­da­men­tal et rad­i­cal de son organ­i­sa­tion et de ses capac­ités mil­i­taires, muta­tion dirigée par l’ACT1 avec l’ap­pui de la com­mu­nauté d’armement.

Sigle de l'OTANLes forces alliées seront alors com­posées d’u­nités plus petites, mod­u­laires, for­mées et entraînées dans un cadre multi­na­tion­al. Ces unités seront par­fois inter­ar­mées de nature et conçues selon un principe ” plug and play “, c’est-à-dire pou­vant être com­binées cha­cune indépen­dam­ment de leur nation­al­ité, afin de con­stituer des groupe­ments de com­bat sur mesure. Cha­cune pour­ra avoir un rôle pro­pre, un rôle ” niche “. Cer­taines seront des unités d’é­tat-major. D’autres seront capa­bles d’opéra­tions spé­ciales. D’autres encore auront une capac­ité de défense NBC2, ou de trans­port, ou de con­trôle aérien, de logis­tique, de main­tien de l’or­dre ou de police, etc.

Ces ensem­bles multi­na­tionaux et com­binés, bien que beau­coup plus légers que les groupe­ments actuels, auront une puis­sance de feu déci­sive, plus létale, parce que com­prenant leurs moyens de feu et d’ap­pui pro­pres. Cer­tains auront leurs trans­ports tac­tiques organiques, leurs moyens ISR3 tac­tiques, via par exem­ple des mini-drones. Ces capac­ités de con­naître leur envi­ron­nement leur per­me­t­tront d’être plus rapi­des, plus agiles.

Con­nec­tées en réseau avec des sys­tèmes de com­mu­ni­ca­tion vidéo et audio à dis­po­si­tion non seule­ment des com­man­dants tac­tiques mais aus­si des sim­ples sol­dats sur le ter­rain, ces forces seront reliées en per­ma­nence en hor­i­zon­tal avec d’autres unités mod­u­laires mais aus­si en ver­ti­cal avec la chaîne de com­man­de­ment. Elles pour­ront dès lors con­duire des actions inter­ar­mées de feu aérien et naval, des attaques par armes à guidage de pré­ci­sion au-delà de l’hori­zon et pour­ront béné­fici­er d’ap­pui aérien et de défense antimis­sile de théâtre. En envi­ron­nement urbain, les sol­dats pour­ront tiss­er eux-mêmes des réseaux de sur­veil­lance à par­tir de micro-ordi­na­teurs aux logi­ciels adap­tés capa­bles d’analyser en temps réel les vidéos antiter­ror­istes avec recon­nais­sance faciale, iden­ti­fi­ca­tion vocale, analyse des gaz et échan­til­lons NBC, détec­tion de présence des explosifs, etc.

Les états-majors seront com­plète­ment dig­i­tal­isés et partageront une image tridi­men­sion­nelle validée de l’e­space de bataille inté­grant l’im­agerie (satel­lite et ISR provenant de l’AGS4), les don­nées de guerre élec­tron­ique et les don­nées tac­tiques entrées directe­ment sur le terrain.

Ils auront un sys­tème pré­cis de suivi des élé­ments amis (“ blue force track­ing ”) et pour­ront ain­si orchestr­er les com­bats en temps réel. Le com­man­dant de l’opéra­tion dis­posera d’outils pour con­duire une cam­pagne fondée sur les effets recher­chés, ” effect based “, c’est-à-dire per­me­t­tant d’at­tein­dre les objec­tifs stratégiques et de neu­tralis­er l’en­ne­mi par des moyens var­iés, mobiles à longue ou très courte portée, armes non létales, actions d’in­for­ma­tion, etc.

La représen­ta­tion com­mune de la sit­u­a­tion de théâtre (Com­mon Oper­at­ing Pic­ture) sera elle-même une par­tie vue à la loupe d’une représen­ta­tion plus vaste, com­plète­ment numérisée, offerte au SACEUR5 en Europe. Le com­man­dant stratégique aura une vision com­plète de la sit­u­a­tion aéri­enne en Europe et dans ses march­es grâce à un réseau mail­lé de radars et aux moyens aériens type Awacs. Ces don­nées seront syn­thétisées et dif­fusées à l’échelle du con­ti­nent européen par la liai­son de don­nées ACCS6.

En bref, dans quinze ans, la guerre mod­erne sera flu­ide et rapi­de. Les com­man­dants opéra­tionnels de l’OTAN ne pour­ront tenir le tem­po qu’avec des sys­tèmes infor­ma­tiques de con­duite qui sauront inté­gr­er, tri­er, syn­thé­tis­er et présen­ter un nom­bre prodigieuse­ment crois­sant de don­nées avec des inter­faces qui devront faciliter com­préhen­sion et util­i­sa­tion par l’homme. C’est à cette con­di­tion que l’OTAN pour­ra agir à l’in­térieur du cer­cle de déci­sion de l’en­ne­mi et rester tou­jours en avance d’au moins un coup.

Pourquoi transformer l’OTAN ?

Il y a qua­tre raisons prin­ci­pales qui jus­ti­fient cette trans­for­ma­tion ambitieuse : la mod­erni­sa­tion néces­saire de l’ap­pareil mil­i­taire, l’émer­gence de nou­velles men­aces, les pro­grès tech­nologiques et le défi de l’in­teropéra­bil­ité, notam­ment avec les Américains.

Les ten­sions, les crises et les con­flits ten­dent à se mul­ti­pli­er et survi­en­nent subite­ment, par­fois simul­tané­ment, avec des inten­sités vari­ables et imprévis­i­bles et des con­séquences sou­vent imprévues.

Le ter­ror­isme, la pro­liféra­tion d’armes de destruc­tion mas­sive sont désor­mais des fac­teurs stratégiques étab­lis. Les tech­nolo­gies de l’in­for­ma­tion sont à la dis­po­si­tion de tous, y com­pris des groupes mal intentionnés.

Pour main­tenir sa crédi­bil­ité mil­i­taire, l’OTAN doit être capa­ble de réa­gir plus vite, d’in­ter­venir plus loin avec plus d’ef­fi­cac­ité. Elle doit offrir aux respon­s­ables poli­tiques une gamme élargie d’ac­tions pos­si­bles. Dans le même temps elle accueille cette année sept nou­veaux mem­bres et veut pou­voir agir dans le cadre de larges coalitions.

C’est sa capac­ité à répon­dre col­lec­tive­ment aux crises qui déter­min­era l’avenir de l’OTAN.

Cet effort de mod­erni­sa­tion pour mieux savoir, décider et agir est aus­si à pro­duire dans un con­texte financier qui reste con­traint. Rares sont les pays qui avec la France con­sen­tent à aug­menter leurs bud­gets de défense.

Enfin le déséquili­bre interne avec une puis­sance mil­i­taire améri­caine qui améliore con­tin­uelle­ment ses capac­ités à l’a­vant-garde des tech­nolo­gies demeure un défi en soi.

Pour réformer avec des ressources comp­tées il faut innover sans crain­dre de chang­er les méth­odes, les organ­i­sa­tions et les tac­tiques. C’est la mis­sion con­fiée au com­man­dant stratégique pour la trans­for­ma­tion qui doit appli­quer cette réforme de fond alors que l’Al­liance est engagée en opéra­tions sur plusieurs théâtres dans les Balka­ns, en Afghanistan et en sou­tien de la Pologne en Iraq.

Pen­dant que le com­man­dant stratégique ” opéra­tions “, le SACEUR-ACO5, plan­i­fie et con­duit les opéra­tions, le com­man­dant stratégique ” trans­for­ma­tion “, SACT, com­man­de­ment en sou­tien détaché des con­tin­gences, analyse ces opéra­tions et le con­texte stratégique, pré­pare l’avenir, recherche et développe des capac­ités nou­velles, des con­cepts nou­veaux, les expéri­mente puis les met en œuvre par le biais de la plan­i­fi­ca­tion de défense et des pro­grammes de for­ma­tion et d’entraînement.

Le pre­mier objec­tif de trans­for­ma­tion est la force de réponse de l’OTAN (NRF) dont le pro­to­type a été créé en octo­bre 2003 et qui sera pleine­ment opéra­tionnel à l’été 2006. Cette force illus­tre la muta­tion ” expédi­tion­naire ” de l’OTAN.

Il s’ag­it d’une force inter­ar­mées de niveau brigade avec ses com­posantes ter­restre, aéri­enne, navale et de forces spé­ciales, pou­vant être pro­jetée à plusieurs mil­liers de kilo­mètres dans un délai de cinq à trente jours et capa­ble d’en­gager des opéra­tions de com­bat de façon autonome dès son arrivée sur le théâtre.

D’où vient cette idée d’un commandement pour la transformation dans l’OTAN ?

La trans­for­ma­tion est en œuvre aux États-Unis depuis 1995. C’est l’ap­pli­ca­tion de la ” révo­lu­tion dans les affaires mil­i­taires ” qui avait ani­mé la pen­sée mil­i­taire améri­caine après la pre­mière guerre du Golfe. Elle vise à faire pass­er une bonne fois pour toutes les forces armées dans l’ère de l’in­for­ma­tion en les inté­grant dans un gigan­tesque réseau de sys­tèmes (net­work cen­tric war­fare) et en appli­quant les méth­odes de man­age­ment mod­erne du monde de l’entreprise.

Du côté de l’Al­liance, la fin de la guerre froide a privé l’OTAN de sa rai­son d’être orig­inelle. Par la suite les opéra­tions dans les Balka­ns en ont révélé les lour­deurs et les carences ain­si qu’un manque de réac­tiv­ité. Ten­tés de se détourn­er de cette Alliance mal adap­tée pour répon­dre aux crises, les Améri­cains lui prê­tent à nou­veau de l’in­térêt après leurs décon­v­enues en Iraq mais surtout avec la per­spec­tive d’une véri­ta­ble trans­for­ma­tion. C’est à leurs yeux la con­di­tion pour qu’elle puisse être utile.

Le Som­met de Wash­ing­ton en avril 1999 avait don­né à l’Al­liance un nou­veau con­cept stratégique qui lançait une réforme de fond en la réori­en­tant vers la réponse aux crises.

La réu­nion des min­istres des Affaires étrangères de Reyk­javik en mai 2002 autori­sait l’Al­liance à inter­venir en dehors de son territoire.
Lors du Som­met de Prague en novem­bre 2002, les chefs d’É­tat et de gou­verne­ment ont con­sacré la réforme de struc­ture qui fondait un com­man­de­ment de la trans­for­ma­tion et créait la NATO Response Force (NRF). Le Prési­dent de la République y a annon­cé que la France soute­nait cette trans­for­ma­tion, y par­ticiperait pleine­ment et qu’elle con­tribuerait à la NRF comme elle a tou­jours con­tribué à niveau sig­ni­fi­catif à toutes les opéra­tions de l’OTAN dès lors que le statut spé­ci­fique de ses forces serait respec­té, que le con­trôle poli­tique de l’en­gage­ment incomberait aux Nations et que cette con­tri­bu­tion resterait com­pat­i­ble avec les efforts européens dans la PESD (Poli­tique européenne de sécu­rité et de défense).

Le commandement OTAN de la transformation

Le com­man­de­ment stratégique pour la trans­for­ma­tion a été créé le 19 juin 2004 à Nor­folk en lieu et place du com­man­de­ment stratégique pour l’At­lan­tique (SACLANT). Il a été con­fié à l’ami­ral (US) Edmund Giambas­tiani qui est égale­ment le com­man­dant des forces inter­ar­mées améri­caines USJFCOM égale­ment basé à Nor­folk. L’é­tat-major ACT fonc­tionne depuis le 1er sep­tem­bre et compte env­i­ron 500 per­son­nes dont 17 officiers généraux. Il s’ap­puie sur 5 divi­sions de trans­for­ma­tion (Strate­gic con­cepts, pol­i­cy and inter­op­er­abil­i­ty — Future capa­bil­i­ties, research and tech­nol­o­gy — Joint exper­i­men­ta­tion, exer­cis­es and assess­ment — Joint edu­ca­tion and train­ing — Defense plan­ning) et deux divi­sions de sou­tien (Com­mand, con­trol, com­mu­ni­ca­tions, com­put­ers and intel­li­gence — Resources and logis­tics).

Qua­tre cen­tres situés en Europe dépen­dent directe­ment de l’ACT, le Joint War­fare Cen­ter (JWC) créé en octo­bre 2003 à Sta­vanger en Norvège, le Joint Forces Train­ing Cen­ter qui sera créé en juil­let prochain en Pologne, le Joint Analy­sis Lessons Learned Cen­ter situé à Mon­san­to au Por­tu­gal et le Under­wa­ter Research Cen­ter situé à La Spezia en Italie.

La France dans l’OTAN

La France est une puis­sance mil­i­taire qui compte dans l’OTAN. Elle a tou­jours par­ticipé à ses opéra­tions au tout pre­mier rang des con­tribu­teurs en unités sur le terrain.

Le savoir-faire opéra­tionnel de ses armées est recon­nu. Les Français sont égale­ment fréquem­ment perçus comme une force de propo­si­tion qui injecte des idées.

Leurs points de vue décalés enrichissent une vision sou­vent trop ” anglo-sax­onne ” dans l’OTAN.

À la suite du Som­met de Prague en novem­bre 2002 où le Prési­dent Chirac avait con­fir­mé la par­tic­i­pa­tion française à la NRF et ses modal­ités, la France a abat­tu ses cartes : offres de moyens ter­restres, navals, aériens et de forces spé­ciales pour les pre­mières NRF, créa­tion de trois états-majors de réac­tion rapi­de (High Readi­ness Forces) (HRF) pou­vant con­stituer les com­man­de­ments de com­posantes ter­restre, mar­itime et aéri­enne d’une opéra­tion expédi­tion­naire inter­ar­mées multi­na­tionale et enfin demande d’af­fec­ta­tion de 110 Français dont deux officiers généraux7 au sein de la struc­ture mil­i­taire inté­grée au titre de notre par­tic­i­pa­tion à la NRF et à la trans­for­ma­tion : 35 postes dans la par­tie ACT dont 20 à Nor­folk, et 11 au JWC Sta­vanger, 75 côté ACO dont 20 à Mons.

Les trois HRF français seront à la dis­po­si­tion de la PESD et de l’OTAN, mais sont pro­posés à une cer­ti­fi­ca­tion par l’OTAN, en 2004 pour l’é­tat-major pro­jetable de com­posante aéri­enne (JFACC )8, en 2005 pour la com­posante mar­itime MCC9 (ALFAN à Toulon) et 2006 pour le HRF terre (CFAT à Lille).

En com­plé­ment de sa par­tic­i­pa­tion en per­son­nel dans ces états-majors, la France a pro­posé égale­ment de pren­dre une juste part de la charge finan­cière de la struc­ture. En plus des con­tri­bu­tions actuelles, qui pla­cent la France au cinquième rang des con­tribu­teurs du bud­get glob­al de l’Al­liance, un finance­ment ” à 19 ” des états-majors de Mons, Lis­bonne, Nor­folk, Sta­vanger, Brun­sum et Naples est prévu. Cette par­tic­i­pa­tion finan­cière, impor­tante au regard du vol­ume de per­son­nel inséré, est la mar­que de notre impli­ca­tion dans la trans­for­ma­tion de l’Alliance.

Cette manœu­vre ini­tiée et orchestrée par le CEMA relève d’une logique claire et affichée. Les Européens doivent pren­dre plus de respon­s­abil­ité dans leur défense et dans celle de leurs intérêts. Il faut pour cela qu’ils met­tent en com­mun leurs out­ils mil­i­taires et sachent opér­er en bonne com­pat­i­bil­ité avec les forces améri­caines. C’est l’OTAN qui garan­ti­ra cette ” interopéra­bil­ité ” par son pro­gramme d’entraînement.

Or ce pro­gramme d’en­traîne­ment con­cerne qua­si exclu­sive­ment les HRF, il faut donc en être. Dis­pos­er de HRF n’a de sens que pour con­tribuer aux mis­sions de réac­tion rapi­de en réponse aux crises, donc en par­tic­i­pant à la NRF. Enfin avoir nos forces engagées dans la NRF impose de par­ticiper aux états-majors qui conçoivent, pré­par­ent, entraî­nent, cer­ti­fient et con­duisent en opéra­tion cette force.
Les officiers français seront désor­mais asso­ciés directe­ment et dès leur orig­ine aux travaux et déci­sions qui con­cer­nent les opéra­tions et la trans­for­ma­tion. Leur influ­ence pour­ra ain­si aug­menter les chances de l’OTAN de devenir cette alliance plus équili­brée, plus sou­ple, plus réac­tive, plus effi­cace et moins bureau­cra­tique que la France appelle de ses vœux depuis longtemps.

La complémentarité Union européenne — OTAN

Les opéra­tions en Macé­doine puis au Con­go au cours de l’an­née 2003 ont ren­du ” vis­i­ble de l’OTAN ” l’Eu­rope de la Défense. On pré­pare main­tenant la relève de l’OTAN par une opéra­tion de l’U­nion européenne en Bosnie. Dès lors les avancées récentes côté européen com­men­cent à être perçues du côté de l’Al­liance comme des pro­grès con­crets dans le domaine capac­i­taire : A 400M, drones, autres plans d’ac­tion pour les capac­ités, Agence de développe­ment des capac­ités, de recherche et d’ac­qui­si­tion d’arme­ment, groupes de com­bat (1 500 hommes) à réac­tion immé­di­ate, etc.

L’idée que ces efforts européens pour se dot­er de capac­ités nou­velles prof­iteront naturelle­ment à l’OTAN pro­gresse. À l’in­verse, si les Européens con­tribuent à une trans­for­ma­tion de l’OTAN qui les main­ti­enne ” interopérables ” avec les Améri­cains, l’Eu­rope de la Défense en béné­ficiera. Il s’ag­it donc d’une sit­u­a­tion ” win-win “, pour utilis­er une expres­sion améri­caine, c’est-à-dire où les deux par­tis seront gagnants.

Par ailleurs si les crises à venir sont autant de raz-de-marée qui vont défer­ler sur la com­mu­nauté occi­den­tale, comme les décrit le général Jones, SACEUR, il n’est pas inutile d’of­frir plusieurs pos­si­bil­ités d’ac­tion com­plé­men­taires à nos autorités poli­tiques. Cette idée fait égale­ment son chemin dans l’OTAN.

Les officiers européens en postes dans l’OTAN ser­vent aus­si l’Eu­rope de la Défense. 

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1. Allied Com­mand Trans­for­ma­tion à Norfolk.
2. Nucléaire, biologique et chimique.
3. Intel­li­gence Sur­veil­lance and Reconnaissance.
4. Air Ground Surveillance.
5. Supreme Allied Com­man­der Europe — Allied Com­mand Operations.
6. Alliance Com­mand and Con­trol System.
7. Le général de brigade Brand­schen sera chef de la divi­sion entraîne­ment J7 de l’A­CO, le con­tre-ami­ral Paï­tard chef de la divi­sion ” capac­ités futures recherche et tech­nolo­gie ” de l’ACT.
8. Joint Forces Air Com­po­nent Command.
9. Mar­itime Com­po­nent Command.

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