Les polytechniciens et le service national

Dossier : La DéfenseMagazine N°529 Novembre 1997Par Jean NOVACQ (67)

Ces ques­tions n’ont pour l’heure pas de réponse. Cela ne sig­ni­fie pas que les autorités gou­verne­men­tales ain­si que le Con­seil d’ad­min­is­tra­tion et la direc­tion de l’É­cole ne se soient pas préoc­cupés du sujet. Ain­si M. Pierre Fau­rre, prési­dent du Con­seil d’ad­min­is­tra­tion de l’É­cole, a été chargé début 1996 par le min­istre de la Défense de présider un groupe de tra­vail qui devait faire des propo­si­tions con­sen­suelles sur l’évo­lu­tion de l’É­cole en accom­pa­g­ne­ment des réformes du min­istère de la Défense. Les propo­si­tions de ce groupe de tra­vail ont été remis­es au min­istre en début d’an­née. Le min­istre en a approu­vé le principe et a don­né man­dat au général d’ar­mée Brutin (59), inspecteur général des armées, d’é­tudi­er en détail les propo­si­tions rel­a­tives au statut des élèves et aux con­di­tions d’exé­cu­tion de l’an­née de for­ma­tion humaine et mil­i­taire. Le groupe de tra­vail présidé par le général Brutin doit dépos­er ses con­clu­sions en décem­bre 1997. Il est donc pré­maturé de définir ce que pour­rait être pré­cisé­ment le futur statut des élèves, d’au­tant que ce statut ne peut pas être con­sid­éré indépen­dam­ment du cur­sus com­plet de la for­ma­tion du polytechnicien.

Il est cepen­dant pos­si­ble de trac­er quelques pistes de réflex­ion, à la lumière des évo­lu­tions récentes du statut des élèves et des con­di­tions dans lesquelles ils effectuent actuelle­ment leur ser­vice dans les armées.

Le statut des élèves polytechniciens : de l’active à la réserve

Depuis 1950 l’or­gan­i­sa­tion des études et des ser­vices mil­i­taires des poly­tech­ni­ciens a subi qua­tre réformes.

LES POLYTECHNICIENS ET LE SERVICE NATIONAL
 
LES POLYTECHNICIENS ET LE SERVICE NATIONAL
 
LES POLYTECHNICIENS ET LE SERVICE NATIONAL
 

Les élèves des pro­mo­tions 1950 à 1966 souscrivaient un acte d’en­gage­ment d’une durée égale au temps des études à l’É­cole majorée de un an ou six ans (cas par­ti­c­uli­er). Ils ser­vaient donc en tant qu’élève offici­er puis offici­er d’ac­tive. Ils effec­tu­aient tout d’abord leurs deux années d’é­tudes puis étaient affec­tés à l’is­sue de celles-ci dans un corps des armées pour sat­is­faire aux oblig­a­tions du ser­vice militaire.

Les élèves des pro­mo­tions 1967 à 1969 rel­e­vaient du même statut que leurs prédécesseurs mais, à la dif­férence de ces derniers, ils effec­tu­aient qua­tre mois de for­ma­tion mil­i­taire sous les con­trôles de l’É­cole poly­tech­nique pen­dant leur sco­lar­ité avant d’ef­fectuer le reli­quat de leur for­ma­tion mil­i­taire dans un corps des armées.

À par­tir de 1970, avec la paru­tion de la loi du 15 juil­let rel­a­tive à l’É­cole poly­tech­nique et con­sti­tu­ant celle-ci en étab­lisse­ment pub­lic, le statut des élèves est pro­fondé­ment mod­i­fié. L’ar­ti­cle 4 de cette loi pré­cise en effet que “les élèves français de l’É­cole poly­tech­nique ser­vent en sit­u­a­tion d’ac­tiv­ité dans les armées pen­dant trois ans, en qual­ité d’élève offici­er de réserve, puis d’aspi­rant de réserve et d’of­fici­er de réserve”. C’est ce statut d’of­fici­er de réserve en sit­u­a­tion d’ac­tiv­ité (ORSA) qui s’ap­plique depuis lors aux élèves.

Quant à leur for­ma­tion mil­i­taire, jusqu’à la pro­mo­tion 1974 incluse, elle s’ef­fec­tu­ait en deux temps : pen­dant cinq mois sous les con­trôles de l’É­cole, puis le reli­quat à douze mois dans un corps des armées.

Ce n’est qu’avec la pro­mo­tion 1975 que le sys­tème actuel a été mis en place, avec une année de for­ma­tion mil­i­taire précé­dant les deux années d’é­tudes, l’ensem­ble s’ef­fec­tu­ant sous les con­trôles de l’É­cole polytechnique.

Il est intéres­sant de con­stater que la durée des ser­vices mil­i­taires des poly­tech­ni­ciens, hors péri­ode de sco­lar­ité, a tou­jours été fixée à un an, quelle que soit la durée légale du ser­vice mil­i­taire et du ser­vice nation­al. C’est ain­si que le pas­sage à dix mois de la durée du ser­vice nation­al n’a aucune­ment affec­té l’an­née de for­ma­tion mil­i­taire des élèves.

Par ailleurs, force est de con­stater que le lég­is­la­teur a tou­jours su trou­ver des solu­tions adap­tées à la spé­ci­ficité de l’É­cole. Par exem­ple, lors de l’ou­ver­ture de l’X aux jeunes filles en 1972, un cadre statu­taire spé­ci­fique aux élèves français­es de l’É­cole a dû être créé, le cadre des per­son­nels féminins de réserve.

On peut donc raisonnable­ment espér­er qu’une solu­tion s’ac­cor­dant au souhait exprimé par le groupe de tra­vail de M. Fau­rre de main­tenir un statut mil­i­taire pour les élèves pour­ra être trou­vée dans le cadre ou en dépit de la pro­fes­sion­nal­i­sa­tion des armées.

Le service militaire des polytechniciens : de l’ost…

Pen­dant longtemps, le ser­vice que les poly­tech­ni­ciens effec­tu­aient dans les armées n’a pas sen­si­ble­ment dif­féré, excep­tion faite des con­di­tions statu­taires, de celui que devaient les jeunes Français, notam­ment leurs cama­rades des autres grandes écoles. C’est ain­si que dans les écoles d’ap­pli­ca­tion de l’ar­mée de terre, les poly­tech­ni­ciens et les élèves diplômés d’autres grandes écoles ont longtemps été regroupés au sein de pelo­tons X‑IMO (Instruc­tion mil­i­taire oblig­a­toire). Tout récem­ment encore, la pra­tique de l’a­mal­game, con­sis­tant à mêler indis­tincte­ment jeunes saint-cyriens, jeunes poly­tech­ni­ciens et élèves officiers de réserve d’autres orig­ines au sein des mêmes sec­tions, était la règle pour ceux qui étaient instru­its aux Écoles de Coëtquidan.

Il s’agis­sait bien alors pour les poly­tech­ni­ciens de sat­is­faire à leurs oblig­a­tions mil­i­taires et d’ap­porter leur con­tri­bu­tion à la défense du pays en y con­sacrant une année de leur vie et, jusqu’en 1974, compte tenu du fait que le ser­vice dans les armées inter­ve­nait après la sco­lar­ité, en pou­vant éventuelle­ment faire béné­fici­er les organ­ismes d’ac­cueil de leurs con­nais­sances scientifiques.

Bien enten­du, cette con­tri­bu­tion est tou­jours actuelle­ment le fonde­ment du ser­vice mil­i­taire que doivent effectuer les poly­tech­ni­ciens. Mais depuis l’ac­cès des jeunes filles à l’É­cole, qui sont soumis­es au même ser­vice que leurs cama­rades mas­culins, on peut aus­si con­sid­ér­er l’an­née de ser­vice mil­i­taire qu’­ef­fectuent les élèves comme un devoir envers la nation venant en con­trepar­tie des avan­tages que leur octroient l’É­tat et le min­istère de la Défense (niveau et gra­tu­ité des études, sol­de assur­ant l’indépen­dance matérielle des élèves, etc.).

… à la formation humaine

Cepen­dant, l’ac­cent a pro­gres­sive­ment été mis sur l’ap­port du ser­vice à la for­ma­tion humaine des élèves. Cet apport, que de nom­breux anciens se plaisent à soulign­er, a certes tou­jours été comp­té par­mi les béné­fices que les élèves retirent du ser­vice mil­i­taire en acquérant une expéri­ence con­crète du com­man­de­ment. Mais depuis que la pre­mière année est entière­ment con­sacrée à la for­ma­tion mil­i­taire, son intérêt et son impor­tance sur le plan de la for­ma­tion humaine ont été recon­nus comme primordiaux.

C’est la rai­son pour laque­lle cette année est désor­mais qual­i­fiée “d’an­née de for­ma­tion humaine et mil­i­taire”. C’est la rai­son pour laque­lle le rôle dévolu à l’en­cadrement mil­i­taire de l’É­cole a lui aus­si pro­gres­sive­ment évolué. Récem­ment, le décret por­tant organ­i­sa­tion de l’É­cole a entériné cette évo­lu­tion : ain­si, le chef de corps, s’il garde ses attri­bu­tions tra­di­tion­nelles envers les per­son­nels mil­i­taires de l’É­cole, est désor­mais le directeur de la for­ma­tion humaine et militaire.

Son action dans le domaine de la for­ma­tion humaine vise à dévelop­per chez les élèves des qual­ités qui leur seront indis­pens­ables pen­dant toute leur car­rière professionnelle :
— la fac­ulté d’adap­ta­tion et l’ou­ver­ture d’esprit,
— la con­nais­sance des hommes, — la capac­ité de tra­vail en équipe,
— le goût de l’ef­fort et la maîtrise de soi,
— le sens de l’in­térêt général.

L’an­née de for­ma­tion humaine et mil­i­taire con­stitue l’un des leviers d’ac­tion priv­ilégiés, avec le sport et les stages de con­tact humain en entre­prise, pour dévelop­per ces qual­ités qui ne peu­vent être acquis­es que par une expéri­ence con­crète sur le terrain.

Affectation dans l'armée de l'air

L’année de formation humaine et militaire

Actuelle­ment, cette pre­mière année se déroule selon un proces­sus bien rodé.

À l’is­sue de leur incor­po­ra­tion dans les derniers jours du mois d’août, les élèves sont regroupés au camp de La Cour­tine, dans le départe­ment de la Creuse, où ils suiv­ent pen­dant un peu plus de trois semaines un stage ana­logue à la pré­pa­ra­tion mil­i­taire supérieure (PMS). Pen­dant ce stage l’ac­cent est mis sur des activ­ités essen­tielle­ment pra­tiques (tir, sports, sec­ourisme, instruc­tion au com­bat…). Les élèves y sont encadrés par des officiers et des sous-officiers de l’É­cole, aux­quels s’ad­joignent des cadres en prove­nance des trois armées et quelques sous-lieu­tenants élèves de l’École.

Armée d’af­fec­ta­tion NOMBRE DONT JEUNES FILLES
Armée de terre  174 14
Armée de l’air 55 10
Marine nationale 70 9
Gendarmerie  50 7
Ser­vice civil 51 13

Ce stage est en général perçu comme une expéri­ence enrichissante par nos élèves qui sor­tent de deux ou trois années de taupe, bien qu’ils soient peu pré­parés aux exi­gences de la vie en campagne.

À la fin du stage PMS, les poly­tech­ni­ciens sont répar­tis entre les dif­férentes armées et la gen­darmerie en fonc­tion de leurs souhaits et éventuelle­ment de leurs capac­ités physiques. L’en­cadrement mil­i­taire inter­vient peu dans cette répar­ti­tion dont la respon­s­abil­ité prin­ci­pale est du ressort de la Kès des élèves. Le tableau suiv­ant donne à titre d’ex­em­ple la répar­ti­tion prévue des élèves de la pro­mo­tion 1997.

Les élèves rejoignent alors les écoles de for­ma­tion ini­tiale des dif­férentes armées où ils acquièrent une for­ma­tion d’élève offici­er de réserve dont la durée varie de un à qua­tre mois selon l’ar­mée d’af­fec­ta­tion et la nature des postes aux­quels ils sont des­tinés (cf. le sché­ma de déroule­ment ci-après).

S O N D J F M A M J J A
Gendarmerie

P
M
S

EOGN Affec­ta­tion dans un cen­tre opérationnel
Terre ÉCOLE D’EOR Com­man­de­ment dans un corps de troupe
Air École de l’air com­man­de­ment à un poste de respon­s­abil­ité sur une base
Marine ÉCOLE NAVALE Embar­que­ment comme offici­er de quart


Pour s’in­scrire dans le pro­jet péd­a­gogique de l’É­cole en matière de for­ma­tion humaine, ces postes doivent nor­male­ment répon­dre aux critères suivants :
— per­me­t­tre à nos élèves d’avoir des respon­s­abil­ités effec­tives leur don­nant l’ex­péri­ence du com­man­de­ment et du “man­age­ment” des hommes,
— leur faire percevoir à tra­vers un sys­tème bien struc­turé com­ment se situer dans une hiérarchie,
— enfin leur don­ner l’oc­ca­sion de sor­tir de leur milieu socio-cul­turel d’o­rig­ine pour ren­con­tr­er et côtoy­er des jeunes provenant de milieux dif­férents et en général moins favorisés.

Tous les postes offerts ne répon­dent pas tou­jours à la let­tre à l’ensem­ble de ces critères, mais dans la plu­part des cas ils s’en rap­prochent et l’é­val­u­a­tion a pos­te­ri­ori des élèves tend à prou­ver que les buts recher­chés sont le plus sou­vent par­faite­ment atteints.

À titre d’ex­em­ple, les élèves de la pro­mo­tion 1995 ont porté les appré­ci­a­tions suiv­antes sur leur année de for­ma­tion humaine et mil­i­taire (les appré­ci­a­tions des pro­mo­tions antérieures ne dif­férent pas sen­si­ble­ment de celles-ci) :

TB B Moyen Médiocre Insuff­isant
Nombre 55 181 120 40 5
Pourcentage 13,7 45,1 30,0 10,0 1,2


On peut donc con­sid­ér­er que près de 6 élèves sur 10 esti­ment que leur année de ser­vice a été très prof­itable et même, si on tient compte de l’e­sprit cri­tique qui car­ac­térise les poly­tech­ni­ciens, que près de 9 sur 10 l’es­ti­ment pos­i­tive. En règle générale on con­state une cor­réla­tion très forte entre le taux de sat­is­fac­tion des élèves et le niveau des respon­s­abil­ités qu’ils ont pu assumer, les plus ent­hou­si­astes étant ceux qui ont eu la pos­si­bil­ité de par­ticiper à des activ­ités opéra­tionnelles, notam­ment sur les théâtres d’opéra­tions extérieurs.

Du côté des “employeurs”, on peut relever un taux de sat­is­fac­tion très élevé, 90 % des élèves sous leurs ordres étant notés aux deux pre­miers niveaux d’une grille d’analyse qui en com­porte cinq.

Le bilan observé depuis plus d’une quin­zaine d’an­nées est donc large­ment posi­tif en ce qui con­cerne l’adéqua­tion de l’an­née de for­ma­tion humaine et mil­i­taire avec les objec­tifs poursuivis.

Les perspectives

En 1996, à la demande du min­istre de la Défense, une expéri­ence a été lancée pour déter­min­er dans quelles con­di­tions l’an­née de for­ma­tion humaine pour­rait être effec­tuée dans le cadre d’un ser­vice nation­al à car­ac­tère civil.

Affectation dans les parachutistes

Cette expéri­men­ta­tion a con­cerné une cinquan­taine d’élèves, qui ont été répar­tis, après une for­ma­tion mil­i­taire ini­tiale type EOR de trois mois, entre la police nationale, l’é­d­u­ca­tion nationale, la délé­ga­tion inter­min­istérielle à l’in­ser­tion des jeunes et divers organ­ismes de for­ma­tion ou de réin­ser­tion (dont la réin­ser­tion de jeunes délin­quants). Cette expéri­ence s’est révélée très pos­i­tive, dans la mesure où les jeunes poly­tech­ni­ciens ont pu être mis en sit­u­a­tion de respon­s­abil­ité auprès de jeunes ou d’adultes en dif­fi­culté dans des zones, dans des étab­lisse­ments sco­laires ou des quartiers sen­si­bles. En par­ti­c­uli­er l’é­val­u­a­tion de l’ex­péri­men­ta­tion fait appa­raître tout le prof­it que les élèves en ont tiré sur le plan des rela­tions humaines et de la con­nais­sance des milieux défa­vorisés comme sur celui des respon­s­abil­ités à assumer dans un envi­ron­nement sou­vent dif­fi­cile, voire hostile.

Cette expéri­men­ta­tion a été recon­duite pour la pro­mo­tion 1997 dans des con­di­tions sen­si­ble­ment sim­i­laires, des organ­ismes rel­e­vant de la sécu­rité civile ayant été ajoutés à la liste des organ­ismes d’accueil.

En dépit de l’in­térêt man­i­festé tant par les élèves que par les employeurs, il est vraisem­blable que cette expéri­men­ta­tion ne pour­ra sans doute pas être péren­nisée sous sa forme actuelle en rai­son de la dis­pari­tion du ser­vice national.

Qu’en sera-t-il pour l’an­née de for­ma­tion dans les armées, si on con­sid­ère comme acquis que les poly­tech­ni­ciens con­serveront un statut d’of­fici­er (à définir, car le statut actuel d’OR­SA est appelé à dis­paraître avec la fin du ser­vice national) ?

Les études en cours ten­dent à faire appa­raître que dans le cadre d’une armée pro­fes­sion­nelle et même en l’ab­sence de postes d’en­cadrement de per­son­nels appelés, il devrait être pos­si­ble de pro­pos­er un nom­bre suff­isant de postes répon­dant aux critères souhaités par l’É­cole. Les réflex­ions por­tent égale­ment sur la pos­si­bil­ité d’in­clure dans le cur­sus du poly­tech­ni­cien une plus grande ouver­ture sur les prob­lèmes de défense, par exem­ple sous la forme d’une ses­sion “IHEDN jeunes”.

Car au-delà des intérêts immé­di­ats pour la défense de per­me­t­tre aux poly­tech­ni­ciens de par­faire leur for­ma­tion humaine dans le cadre d’une année mil­i­taire (dont par exem­ple la pos­si­bil­ité de recruter dans les armées ou la gen­darmerie quelques poly­tech­ni­ciens qui n’au­raient pas envis­agé cette car­rière dans d’autres cir­con­stances, ou encore la pos­si­bil­ité de pour­voir les armées en cadres de réserve), il est clair que l’in­vestisse­ment con­sen­ti pro­duira son intérêt dans le long terme, quand les poly­tech­ni­ciens ain­si for­més seront à des postes de haute respon­s­abil­ité dans tous les secteurs d’ac­tiv­ité. Ils pour­ront en effet alors con­tribuer, par leur sen­si­bil­ité aux prob­lèmes de défense, à main­tenir et à viv­i­fi­er au sein de la société, des entre­pris­es et plus générale­ment des forces vives du pays, un indis­pens­able esprit de défense.

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