Les 36 numéros de Christian Marbach

Dossier : ExpressionsMagazine N°687 Septembre 2013
Par Jean-Marc CHABANAS (58)

S’il a accep­té (sans réti­cence, du reste) cette respon­s­abil­ité au ser­vice de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne, c’est un peu parce qu’il y retrou­vait des objec­tifs assumés dans d’autres étapes de sa car­rière (comme autre­fois la prési­dence de la Cité des sci­ences et de l’industrie ou aujourd’hui la par­tic­i­pa­tion aux travaux de l’Académie des tech­nolo­gies), mais surtout parce que cette charge était comme un pro­longe­ment naturel d’autres travaux effec­tués au ser­vice de notre com­mu­nauté, comme la prési­dence de la Sabix ou l’organisation des fêtes du Bicen­te­naire en 1994.

Une charte déontologique

Son pre­mier soin, en accé­dant à la prési­dence du Comité édi­to­r­i­al, est la mise à jour de la charte déon­tologique de la revue.

Chris­t­ian MARBACH (56)

Celle-ci, entre autres, « doit en toute occa­sion délivr­er une infor­ma­tion de qual­ité, éviter sur tous les sujets la spé­cial­i­sa­tion trop pédante comme la vul­gar­i­sa­tion trop élé­men­taire, per­me­t­tre l’expression de la diver­sité des points de vue tout en refu­sant de s’engager dans des polémiques, répon­dre à la curiosité sci­en­tifique et tech­nique de son lectorat ».

Il dirige fer­me­ment les débats du Comité. On com­mence à l’heure, tant pis pour les retar­dataires. On ter­mine à l’heure, tant pis pour les bavards.

Un dossier à lui tout seul

Il con­tribue à la rédac­tion. Il se veut atten­tif à ce que les dossiers n’oublient jamais de pos­er un regard sur ce que les poly­tech­ni­ciens, hier ou aujourd’hui, ont apporté (ou oublié d’apporter) à un prob­lème, une indus­trie ou une discipline.

Un dossier prévu de longue date est-il soudaine­ment défail­lant ? Chris­t­ian Mar­bach rédi­ge à lui tout seul, en une ou deux semaines à peine, un dossier com­plet de belle fac­ture, « Les X et l’écriture ».

La réal­i­sa­tion d’une revue imprimée est impi­toy­able. On ne peut accorder à un arti­cle plus de place qu’il n’en existe physiquement.

Il faut repouss­er les sup­pliques de l’auteur (« encore un petit para­graphe, mon­sieur le bour­reau »). Mais com­ment rac­cour­cir Chris­t­ian Mar­bach ? Il accepte pour­tant avec bonne grâce de laiss­er mutil­er son texte par moins lit­téraire que lui.

Chris­t­ian Mar­bach con­fie aujourd’hui le flam­beau du Comité édi­to­r­i­al aux bonnes mains de Michel Berry (63). Il ne manque pas d’horizons. Mais il est prob­a­ble que sa plume, de temps à autre, se réveillera.

Nous retrou­verons avec plaisir ses inim­ita­bles arti­cles et ses con­nais­sances sur la tribu polytechnicienne.

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