Le réchauffement climatique, une escroquerie ?

Dossier : ExpressionsMagazine N°651 Janvier 2010
Par Jacques BOURDILLON (45)

Le CO2 pour­rait bien ne pas être la cause prin­ci­pale du change­ment cli­ma­tique, les orig­ines de ses émis­sions sont nom­breuses et rarement anthropiques (vol­cans, décom­po­si­tion des végé­taux, bac­téries, océans). Pour Carl Wun­sch (MIT) l’océan ne fait que se réchauf­fer et se refroidir… mais sur de très longues périodes. 

Al Gore affirme l’ex­is­tence d’un par­al­lélisme entre deux courbes, la pre­mière indi­quant l’évo­lu­tion du taux de CO2 dans l’at­mo­sphère, la sec­onde indi­quant l’évo­lu­tion de la tem­péra­ture moyenne du globe, mais il omet de dire que la tem­péra­ture précède le taux de CO2 (de plusieurs cen­taines d’années). 

Le champ magnétique solaire

Pour Richard Lindzen (IPCC), les sci­en­tifiques qui sont à la recherche de finance­ments vont prof­iter de la lutte anti-CO2. Pour Fred­er­ick Singer, le CO2 est aus­si le sym­bole de l’industrialisation. 

Peut-on réelle­ment prévoir à long terme ? 

Pour John Christy, le seul respon­s­able du change­ment cli­ma­tique, ou qua­si­ment, est le soleil (tach­es solaires, champ mag­né­tique, rayons cos­miques, nuages). Il s’ap­puie sur des études des tach­es solaires et des effets des rayons cos­miques sur les nuages. Pour James Veiz­er le champ mag­né­tique solaire a dou­blé d’in­ten­sité en un siècle. 

Une cri­tique sévère des mod­èles infor­ma­tiques sur le cli­mat est dressée par Roy Spencer (Nasa) et d’autres. Mal­gré les apparences d’une sci­ence rigoureuse peut-on prévoir vrai­ment à si long terme ? 

Refuser l’électricité aux pays pauvres

Paul Dries­den s’at­taque au principe de pré­cau­tion (pré­cau­tion si l’on utilise un com­bustible, jamais si on ne l’u­tilise pas). En son nom, on va empêch­er le développe­ment des pays pau­vres. James Shik­wati (écon­o­miste africain) rap­pelle qu’un des élé­ments du développe­ment est l’électricité. 

Or, 2 mil­liards d’habi­tants du tiers-monde n’ont pas l’élec­tric­ité. Ils brû­lent du bois. On veut leur impos­er solaire et éoli­ennes qui sont les moyens les plus onéreux de pro­duire l’élec­tric­ité, alors qu’ils ont du char­bon et du pét­role. Cela revient à leur refuser l’élec­tric­ité. Tous cri­tiquent l’éloge du roman­tisme de la vie de paysan et le refus de l’in­dus­tri­al­i­sa­tion qui va de pair. 

Pour Patrick Moore, au nom de l’é­colo­gie, on préfère baleines, hiboux et tigres aux humains (con­sid­érés comme des cafards) et on réduit les opposants au silence. ” Le mur de Berlin est tombé et les anciens gauchistes devi­en­nent écolos. ” 

Quelques ouvrages sur le climat
 
Jacques Labeyrie, L’homme et le climat.
Les digues con­tre les inon­da­tions, les prévi­sions météorologiques, les travaux d’ir­ri­ga­tion, la cul­ture de nou­velles var­iétés de plantes sont des moyens puis­sants de lut­ter con­tre les vicis­si­tudes du climat.
 
J.-C. Dup­lessis et Pierre Morel, Gros temps sur la planète
Quel abîme entre l’a­vid­ité inno­cente de l’homme prim­i­tif et l’ar­gu­men­ta­tion sophis­tiquée des mil­i­tants écol­o­gistes. Pour­tant, les deux atti­tudes reposent sur des moti­va­tions anthro­pocen­triques : la sat­is­fac­tion d’un besoin matériel pour la pre­mière, psy­chologique pour la seconde.
 
Claude Allè­gre, Ma vérité sur la planète
L’homme est-il le seul respon­s­able ? Le CO2 seul coupable ? Le change­ment de cli­mat n’a-t-il pas aus­si des effets posi­tifs ? Au lieu de réduire mas­sive­ment et immé­di­ate­ment les émis­sions de CO2, mieux vaudrait s’or­gan­is­er pour s’adapter.
 
Jean-Marc Jan­covi­ci, Le change­ment cli­ma­tique expliqué à ma fille
25° à 30° entre l’été et l’hiv­er, c’est l’é­cart de tem­péra­ture habituel sur six mois. 5° sur dix mille ans, c’est le réchauf­fe­ment de la tem­péra­ture moyenne de la planète. Cela a suf­fi à chang­er rad­i­cale­ment notre paysage et à relever de 120 mètres le niveau de la mer.
 
Lau­rent Cabrol, Et si la terre s’en sor­tait toute seule ?
Le soleil avait per­du ses tach­es entre 1645 et 1715. Cet épisode cor­re­spond exacte­ment à la péri­ode du petit âge glaciaire tris­te­ment célèbre. Il pour­rait exis­ter une cor­réla­tion entre l’ab­sence de tach­es solaires et les péri­odes glaciaires.

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