Le Conventionnel Pierre Guyomar

Un révolutionnaire breton Promoteur des droits de la femme (1756−1826)

Thier­ry Keri­sel pré­sente la pre­mière bio­gra­phie du révo­lu­tion­naire bre­ton Pierre Guyo­mar, injus­te­ment méconnu.

Pour­tant, de 1786 à 1815, il exerce 8 man­dats poli­tiques, dont 3 majeurs (Conven­tion­nel, dépu­té au Conseil des Cinq-Cents, dépu­té au Conseil des Anciens). Il est aus­si trois fois maire de sa ville de Guin­gamp. Après avoir cofon­dé la Répu­blique, il reste tou­jours un ferme répu­bli­cain, alors que bien d’autres, « des girouettes », retournent leur veste pour obte­nir nomi­na­tions, titres ou décorations.

Sur­tout, avant-gar­diste, il pré­sente en 1793 à la Conven­tion un plai­doyer très bien argu­men­té pour une éga­li­té de droits de la femme. Il n’a alors que peu d’écho. Mais, de nos jours, son dis­cours est cité en France et à l’étranger comme une contri­bu­tion majeure à l’émancipation de la femme. De même, Pierre Guyo­mar s’oppose à toute forme de racisme et, avec ses col­lègues de la Conven­tion, abo­lit l’esclavage en 1794. Il est aus­si cou­ra­geux, défen­dant, au péril de sa vie, durant la Ter­reur, plu­sieurs col­lègues conven­tion­nels mis en accu­sa­tion, dont le célèbre Condorcet.

Fon­dé sur des recherches appro­fon­dies et des sources inédites, ce livre fait revivre l’homme poli­tique très atta­chant et vision­naire que fut Pierre Guyo­mar. Mais aus­si un homme digne et bon père de famille, dévoué au bien public : en plus de ses autres man­dats, durant vingt ans il admi­nistre l’hospice de Guin­gamp, défen­dant l’intérêt des pauvres qui pri­mait à ses yeux sur tous les autres.  

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