Le carnet de Ludwig X
Pierre Fiastre, architecte urbaniste à Marseille, publie après des textes variés ce nouveau roman, Le carnet de Ludwig X, dans la collection Le chat blanc des éditions The Melmac Cat qui recherchent les OLNI, les objets littéraires non identifiés. Jacques Marchand et Ludwig X arrivent ensemble à Normale Sup rue d’Ulm en 1941. Une amitié durable se noue ; l’un catholique littéraire, l’autre matérialiste et scientifique découvrent tous deux Paris et se lancent dans des débats enflammés.
À l’hiver 42, leurs idées les conduisent à participer au journal clandestin Défense de la France. À l’été 43, ils ne peuvent échapper au STO et leurs destins se séparent. Jacques n’a plus de nouvelles de Ludwig. À la fin de la guerre, se rendant chez ses parents, il découvre son engagement dans la Légion des volontaires français sous l’uniforme allemand et sa mort sur le front de l’Est. Les parents de Ludwig remettent à Jacques un carnet rédigé par Ludwig fin 43 et début 44.
Comment deux amis peuvent avoir pris des directions aussi opposées. Jacques, abasourdi, publie ce carnet en 1949 avec ses réflexions sur cette amitié rompue. Pierre Fiastre republie ces textes avec l’enquête qu’il a menée. Que s’est-il passé en 1943 alors qu’il semble bien que Ludwig ait été engagé dans un mouvement de résistance OCM Centurie, capturé fin 43, juste avant la rédaction du carnet ? Où commence la fiction ? Les personnages ont-ils réellement existé ? Cela donne un véritable OLNI en une centaine de pages.




