L‘Atelier des Ondes

Dossier : ExpressionsMagazine N°688 Octobre 2013
Par Lauréline PÉROTIN (11)

À sa créa­tion, l’Atelier des Ondes était un véri­ta­ble lab­o­ra­toire musi­cal qui tra­vail­lait avec les chercheurs de l’École. Le binet, qu’on surnomme « ADO » (à pronon­cer A.D.O, pour lim­iter la quan­tité innom­brable de jeux de mots qui le con­cer­nent) est com­posé d’une dizaine de membres.

Aujourd’hui, ils sont rassem­blés autour d’une pas­sion légère­ment dif­férente : la musique, bien sûr, mais surtout apporter à ceux qui le souhait­ent la pos­si­bil­ité d’en faire ou d’en écouter facilement.

Animer la vie du campus

Rock, jazz manouche, métal par­fois, l’Atelier des Ondes en entend de toutes les couleurs

Le rôle pre­mier de l’Atelier des Ondes est d’apporter le sup­port tech­nique à la sonori­sa­tion d’un con­cert, de l’installation du matériel à la ges­tion de la régie. C’est aus­si d’insuffler une vie musi­cale au cam­pus : faire venir des groupes pen­dant les soirées organ­isées en parte­nar­i­at avec le binet Binouze (qui pro­pose des événe­ments fes­tifs au BôBar), assur­er les énergiques con­certs des élèves, ou plus sim­ple­ment impro­vis­er un piano-voix pen­dant la pause-café du midi.

Deux fois par semaine en moyenne, le cam­pus est bercé par les douces mélodies ou le swing effi­cace d’une for­ma­tion sonorisée par l’ADO.

Au service des autres binets

En dehors de la vie musi­cale elle-même, l’Atelier des Ondes est par­fois sol­lic­ité lorsqu’un binet a besoin d’une instal­la­tion sonore, de branch­er un micro pour un dis­cours ou d’avoir une enceinte pour dif­fuser de la musique.

Il tra­vaille sou­vent en col­lab­o­ra­tion avec le JTX (binet de mon­tage vidéo) pour enreg­istr­er la bande-son de cer­tains clips, le local étant amé­nagé pour servir de stu­dio d’enregistrement. « Mer­ci l’ADO » est une phrase tra­di­tion­nelle­ment scan­dée dès qu’un prob­lème tech­nique survient au niveau du son lors d’un événe­ment, mais on racon­te qu’il y a tou­jours quelque sincérité venant de la part de ceux qui la crient.

Entre deux mondes

Les mem­bres du binet four­nissent de plus en plus de presta­tions à l’extérieur du cam­pus. En effet, si leur matériel n’atteint pas le niveau d’une entre­prise pro­fes­sion­nelle, il est suff­isant pour des scènes de taille moyenne, et leurs tar­ifs sont, eux, bien loin d’atteindre le niveau du monde professionnel.

Au cours de l’année passée, l’Atelier des Ondes a ain­si sonorisé les scènes live du gala d’une école parisi­enne d’architecture, ain­si que du Bal de l’X.

Ils enreg­istrent égale­ment quelques groupes, comme ce fut le cas pour la for­ma­tion jazz de Fran­cis Behr (59). C’est pour eux l’occasion de financer le fonc­tion­nement du binet sans dépen­dre unique­ment des sub­ven­tions, ain­si que d’apprendre beau­coup de chaque nou­velle sit­u­a­tion à laque­lle ils sont confrontés.

Con­tact : ate­lierdes­on­desx [at] gmail.com

Commentaire

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Takirépondre
16 octobre 2013 à 17 h 38 min

Pour les amplis, le steak et les potards !
Très bel arti­cle, Mer­ci l’ADO !

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