Les trois listes Kès, la Kès et le BDL.

L’adieu de l’IKman

Dossier : Nouvelles du PlatâlMagazine N°769 Novembre 2021
Par Antoine BRÉCHET (2019)

Que dire pour mes der­nières brèves ? Un an pas­sé à résu­mer l’activité bour­geon­nante du pla­teau. Tant de choses se sont pas­sées et se passent encore. Mon début de man­dat était sous le signe de la Covid, aujourd’hui on sort du bal de l’X et du fes­ti­val d’octobre – une recons­ti­tu­tion d’Oktoberfest sur le cam­pus – en un seul week-end. Sans par­ler de la cam­pagne Kès…

La mémoire des promotions dure plus de deux ans

Non, les tra­di­tions ne sont pas par­ties. La mémoire des pro­mo­tions, bien que répu­tée pour durer seule­ment deux ans, a sur­vé­cu à ces années de fonc­tion­ne­ment au ralenti.

Cer­tains binets ont par­fois du mal avec des pro­blèmes logis­tiques, car ils n’ont jamais pu voir l’événement qu’ils avaient ten­té d’organiser. Même au sein de la Kès, on se retrouve par­fois blo­qué pour orga­ni­ser la cam­pagne Kès. Quelle est la taille des stands ? Où les ins­tal­ler dans le Grand Hall ? Com­ment orga­ni­ser le vote en présentiel ?

L’OktoBB, le 10 octobre à l’X.
L’OktoBB, le 10 octobre à l’X.

Trois Kès en campagne

Hélas, s’il n’y avait que des pro­blèmes tech­niques à résoudre pour cette cam­pagne. Cette année pour la pre­mière fois depuis la pro­mo­tion 2013, l’engouement a été tel que non pas deux mais bien trois listes se lancent dans une cam­pagne pour espé­rer se faire élire comme la 217e Kès.
48 per­sonnes vont faire vivre une semaine inou­bliable à tout le cam­pus : stand per­ma­nent dans le Grand Hall, acti­vi­tés tous les jours, repas bipro­mo… Le som­meil des poly­tech­ni­ciens fait pâle figure, et cela ne va pas aller en s’améliorant.

De nom­breuses adap­ta­tions ont été néces­saires pour accueillir ces trois listes. Les plus grosses sont les suivantes :

  • Modi­fi­ca­tion du mode de scru­tin. Pour évi­ter d’avoir à orga­ni­ser un second tour, sys­tème de vote très peu démo­cra­tique, nous avons choi­si de mettre en place le sys­tème de scru­tin de Condorcet.
  • Orga­ni­sa­tion d’un seul Styx – soi­rée dan­sante – et non d’un Styx par liste.
  • Réduc­tion du bud­get alloué par liste.
Edouard Philippe
L’ancien Pre­mier ministre Édouard Phi­lippe lors d’une tri­bune et séance ques­tions réponses en amphi Poin­ca­ré à l’X, le 6 octobre.

Les Kès entrent en lice

Il faut com­prendre à quel point ces deux semaines – pré­cam­pagne et cam­pagne – sont capi­tales pour la future Kès. Elles per­mettent aux listes de se faire connaître de la pro­mo­tion, de s’exprimer libre­ment et de pré­sen­ter leur uni­vers. Mais sur­tout, elles poussent les listes à s’organiser, à apprendre à tra­vailler en équipe et à se don­ner pour les pro­mo­tions. Ces pro­mo­tions sont sou­vent exi­geantes, voire dures avec les listes, comme elles peuvent l’être avec la Kès.

Mais ce ne sont pas ces moments dif­fi­ciles qui res­te­ront mar­qués dans nos têtes, mais bien ces fous rires, ces heures pas­sées à faire des crêpes, à refaire le monde autour d’une table de réunion…

Chères lec­trices, chers lec­teurs, je vous remer­cie de cette année pas­sée à lire mes brèves et je vous sou­haite bon vent.

Antoine Bré­chet (2019), une der­nière fois iKman de la 216e Kès.

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