Machine à découper le tissu

La genèse mouvementée d’un leader mondial

Dossier : TrajectoiresMagazine N°725 Mai 2017
Par Daniel HARARI (75)

Deux frères poly­tech­ni­ciens, finan­ciers avi­sés, avaient beau­coup misé sur une entre­prise au pas­sé brillant. Mais les affaires ont mal tour­né et ils se sont sen­tis obli­gés de la reca­pi­ta­li­ser et d’en prendre la direc­tion. Lec­tra est main­te­nant le lea­der mon­dial de son domaine, offrant par exemple des solu­tions com­plètes pour l’in­dus­trie de la mode, pour la coupe dans l’industrie auto­mo­bile ou pour la fabri­ca­tion des meubles rembourrés. 

Je suis né en 1954 en Égypte et suis arri­vé en France à l’âge de trois ans, mes parents ayant émi­gré en étant obli­gés de tout lais­ser der­rière eux. En les voyant recom­men­cer leur vie, j’ai com­pris très jeune que mon salut serait dans les études. 

J’ai donc fré­quen­té les bancs de l’École poly­tech­nique, d’HEC et de l’université Stan­ford. J’ai débu­té comme assis­tant d’un gérant de por­te­feuille dans la pre­mière charge d’agent de change pari­sienne d’alors, Mees­chaert, pour très rapi­de­ment prendre la direc­tion de sa filiale de ges­tion de patrimoine. 

Somme toute, depuis mes 25 ans, je n’ai jamais été que patron. En trois ans, les résul­tats de cette entre­prise sont pas­sés de 8 à 65 mil­lions de francs d’honoraires et de 800 000 à 35 mil­lions de francs de résultat… 

“ Somme toute, depuis mes 25 ans, je n’ai jamais été que patron ! ”

J’étais alors le poly­tech­ni­cien le mieux payé de ma pro­mo­tion : à 27 ans, je gagnais 600 000 francs par an. 

En quit­tant Mees­chaert, j’ai déci­dé de ne plus jamais être sala­rié. J’ai créé mon entre­prise en 1984, La Solu­tion Infor­ma­tique, puis ai rejoint la socié­té de capi­tal-risque que mon frère André avait cofon­dée en 1975 avec notre frère Robert, décé­dé en 1981, la Com­pa­gnie Finan­cière du Scribe, et qu’il présidait. 

Cette der­nière avait inves­ti dans une ving­taine d’entreprises tech­no­lo­giques, prin­ci­pa­le­ment des start-up, exer­çant dans les domaines médi­cal et infor­ma­tique, par­mi les­quelles Lec­tra Sys­tèmes (deve­nue Lec­tra en 2001), socié­té bor­de­laise spé­cia­li­sée dans les logi­ciels et les machines de découpe de tissus. 

LECTRA 1.0 : AU SECOURS D’UNE SOCIÉTÉ EXSANGUE

Fin 1990, Lec­tra s’est trou­vée tota­le­ment exsangue. Mon frère avait été le pre­mier action­naire à rejoindre ses fon­da­teurs, des jumeaux, ingé­nieurs-entre­pre­neurs brillants, trois ans après sa créa­tion en 1973, puis à orga­ni­ser plu­sieurs rounds de finan­ce­ments suc­ces­sifs, élar­gis­sant à cha­cun sa base d’investisseurs. La socié­té avait alors 5 col­la­bo­ra­teurs et réa­li­sait un chiffre d’affaires de 1,5 mil­lion de francs. 

POLITIQUE LOCALE

Le président du conseil de surveillance était une sommité bordelaise. Quant aux fondateurs, ils figuraient parmi les proches de François Mitterrand, dont ils avaient soutenu la campagne et qui avait prononcé son discours sur la technologie française depuis le siège de l’entreprise. Autant dire que les déboires de Lectra ne passaient pas inaperçus localement ou nationalement !

En 1987, l’introduction en Bourse de Lec­tra, dont la Com­pa­gnie Finan­cière du Scribe avait été l’un des deux spon­sors, fut l’un des plus grands suc­cès de l’époque… rapi­de­ment sui­vi par un échec retentissant. 

Pris par l’euphorie de l’entrée sur le mar­ché, les fon­da­teurs s’étaient lais­sé aller à annon­cer des pro­duits qui n’étaient pas prêts, cau­sant le mécon­ten­te­ment des clients et du mar­ché finan­cier. L’action s’est effon­drée et l’entreprise a été entraî­née dans une spi­rale délétère. 

Jusque-là, Lec­tra affi­chait tous les ans une crois­sance à deux voire trois chiffres, son busi­ness plan se dérou­lait comme ini­tia­le­ment pré­vu avec André. Fin 1990, elle s’est trou­vée en bout de course : ses frais aug­men­taient plus vite que ses ventes, ses marges se rétré­cis­saient dan­ge­reu­se­ment. Pour finan­cer la socié­té sans en perdre le contrôle, les diri­geants avaient déli­bé­ré­ment invi­té au capi­tal une mul­ti­tude d’investisseurs et de banques, pres­ti­gieux mais dis­pa­rates, dont les inté­rêts se sont révé­lés contra­dic­toires, et endet­té la socié­té et leur hol­ding per­son­nelle auprès de 8 banques, à des niveaux élevés. 

Aucun d’entre eux n’avait per­çu com­bien la situa­tion finan­cière était deve­nue alar­mante, à tel point que mon frère a été le seul à mettre le conseil de sur­veillance devant ses res­pon­sa­bi­li­tés de trou­ver une solu­tion immé­diate ou de déclen­cher une pro­cé­dure d’alerte, fin 1990. 

L’ÉTAT PREND LA MANŒUVRE


Les logi­ciels et machines sont livrés avec des mots de passe tem­po­raires et se mettent en arrêt si le client tarde trop à régler la fac­ture. © LECTRA

En décembre 1990, devant cette situa­tion de blo­cage, mon frère et moi avons déci­dé de pas­ser notre inves­tis­se­ment dans Lec­tra par pertes et pro­fits. Nous voi­là convo­qués au Comi­té inter­mi­nis­té­riel de restruc­tu­ra­tion indus­trielle, le CIRI, dont le secré­taire géné­ral, René Mau­ry, nous a fait part du sou­hait du pré­sident Mit­ter­rand d’éviter la dis­pa­ri­tion de Lectra. 

L’État n’entendait cepen­dant pas y inves­tir ou don­ner sa moindre garan­tie. Nous étions les der­niers membres du conseil de sur­veillance qu’il ren­con­trait. « Quel dom­mage que vous ne soyez pas des indus­triels ! » nous lance René Mau­ry : nous étions les seuls, à ses yeux, à tenir un dis­cours per­ti­nent sur les actions à enga­ger pour sau­ver l’entreprise.

Mon frère et moi nous accor­dons alors un bref apar­té et, en quelques minutes, déci­dons de chan­ger de métier. 

LA NÉGOCIATION DE LA DERNIÈRE CHANCE

À 17 heures, nous annon­çons à René Mau­ry que nous vou­lons pro­po­ser un plan de reca­pi­ta­li­sa­tion et de redres­se­ment de Lec­tra. Notre dos­sier devait être clô­tu­ré le len­de­main à 9 heures. Nous y pas­sons la nuit et, à l’heure dite , dépo­sons notre pro­po­si­tion. La négo­cia­tion avec les banques et les action­naires a duré vingt-trois jours et vingt-trois nuits. Le vingt-deuxième jour, date du ren­dez-vous de signa­ture, per­sonne ne se présente. 

“ Une multitude d’actionnaires prestigieux, mais disparates, aux intérêts contradictoires ”

Tous les inves­tis­seurs poten­tiels s’apprêtaient en fait à signer avec un autre fonds, sous réserve de la confir­ma­tion de l’engagement finan­cier de l’État – qui n’est jamais venue. 

Le len­de­main matin, les action­naires sont reve­nus vers nous en pré­tex­tant une méprise sur la date de la signa­ture… Seule­ment, notre pro­po­si­tion avait évo­lué depuis la veille, en leur défa­veur. René Mau­ry a alors entre­pris un bras de fer pour faire abou­tir les négo­cia­tions, y com­pris un mora­toire ban­caire, et l’accord a fini par être signé. 

Entre-temps, j’avais réa­li­sé une ana­lyse des comptes et pré­voyais une perte de 60 mil­lions de francs pour 1990. Les fon­da­teurs avaient pré­vu 13 mil­lions de francs. Le mon­tant de la perte a été en défi­ni­tive de 250 mil­lions de francs, dont 100 mil­lions de francs au titre d’une pro­cé­dure en contre­fa­çon de bre­vets enga­gée aux États-Unis et dans d’autres pays, qui n’avait été révé­lée ni au conseil de sur­veillance, ni aux com­mis­saires aux comptes. 

L’essor de Lec­tra avait repo­sé sur sa R & D et sur les pro­duits fan­tas­tiques qu’avaient conçus ses ingé­nieurs. Le mar­ke­ting était inexis­tant et la force com­mer­ciale consi­dé­rée comme l’annexe de la recherche. 

Elle avait conçu ses propres ordi­na­teurs et sys­tèmes d’exploitation, le maté­riel alors dis­po­nible sur le mar­ché étant insuf­fi­sam­ment puis­sant. Dans le cadre de son plan de reprise, la Com­pa­gnie Finan­cière du Scribe pré­voyait d’investir entre 30 et 80 mil­lions de francs pour reca­pi­ta­li­ser Lec­tra. Avec une perte de cash quo­ti­dienne d’un mil­lion de francs, il nous res­tait au maxi­mum quatre-vingt jours avant d’être à court de tré­so­re­rie. Au final, notre inves­tis­se­ment a été de près de 230 mil­lions de francs. 

1991–2009 : LECTRA 2.0, LA REPRISE

Ini­tia­le­ment, je n’étais pas cen­sé diri­ger Lec­tra, mais sim­ple­ment pré­si­der son conseil de surveillance. 

“ Une fois la décision prise par celui à qui elle incombe, elle devient incontestable ”

Les opé­ra­tions devaient res­ter entre les mains des deux fon­da­teurs et de deux mana­gers expé­ri­men­tés qui nous avaient rejoints pour l’occasion. Cette orga­ni­sa­tion n’a pas tenu trois mois. Consta­tant com­bien les comptes étaient erro­nés, je me suis réso­lu à contre­cœur à me sépa­rer du fon­da­teur qui diri­geait le groupe depuis Bordeaux. 

Le deuxième fon­da­teur, qui orches­trait les équipes com­mer­ciales depuis Sin­ga­pour, est res­té quelques mois de plus. Un constat s’est impo­sé : je devais prendre la direc­tion de l’entreprise pour l’extraire du bour­bier. J’en ai été nom­mé pré­sident-direc­teur géné­ral en mars 1991. 

Pen­dant que je gérais le redres­se­ment et le redé­ploie­ment de Lec­tra, André s’est occu­pé de gérer ses pas­sifs, notam­ment les pro­cès cités, ain­si que nos autres par­ti­ci­pa­tions, avant de fusion­ner la Com­pa­gnie Finan­cière du Scribe avec Lec­tra en avril 1998. Lec­tra devien­dra alors notre seule acti­vi­té. André, pré­sident du conseil d’administration depuis 2001 et moi déte­nons 35 % du capital. 

LA REMISE À FLOT

Une fois en poste, j’ai immé­dia­te­ment ren­con­tré les équipes de l’usine afin qu’elles me pré­sentent leur mode de fonc­tion­ne­ment. J’ai alors appris que l’usine ne tour­nait que quelques jours par semaine et que la pro­duc­tion s’adaptait aux com­po­sants qui se trou­vaient être en stock, sans suivre le moindre programme. 

SIMPLE PRÉCAUTION

Aujourd’hui, tous nos logiciels et machines sont livrés avec des mots de passe temporaires. Ils nous appartiennent tant que le client n’a pas payé, et se mettent en arrêt s’il tarde trop à régler la facture. Ce procédé a des effets miraculeux…

Nul doute qu’il y avait des choses à chan­ger dans cette entre­prise… J’ai pris la mesure des dégâts au jour le jour. Notre pre­mier enjeu était de redres­ser les comptes. Nous avons fait pas­ser les pertes de 250 à 40 mil­lions de francs la pre­mière année, puis à 13 mil­lions de francs la sui­vante, avant d’obtenir un résul­tat posi­tif dès le troi­sième exercice. 

J’ai par ailleurs ins­tau­ré un contrôle ser­ré des notes de frais, ain­si qu’un sui­vi heb­do­ma­daire des créances. En paral­lèle, j’ai fait recen­ser la tota­li­té des pro­blèmes tech­niques, que les équipes de R & D ont eu pour mis­sion de résoudre. Cela a per­mis d’encaisser la tota­li­té des 60 mil­lions de francs de créances qui étaient dues pour défauts techniques. 

En défi­ni­tive, le seul indi­ca­teur de reprise auquel je pou­vais me fier était la mobi­li­sa­tion du per­son­nel : plus il y avait de voi­tures sur le par­king après 20 heures, meilleures étaient les pers­pec­tives. Et nous avons tiré Lec­tra du gouffre ! 

UN NOUVEL ÉLAN STRATÉGIQUE

Cet enga­ge­ment du per­son­nel n’est pas étran­ger à la méthode de mana­ge­ment que j’applique inva­ria­ble­ment, la “démo­cra­ture” – terme que j’ai emprun­té à Claude Bébéar. Ain­si, je fais pré­cé­der toute déci­sion par un dia­logue démo­cra­tique ouvert à tous. Une fois la déci­sion prise par celui à qui elle incombe, elle devient incon­tes­table. Cha­cun est tenu de l’appliquer.

DÉMOCRATURE

Mot-valise composé par l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano, repris par Claude Bébéar. « Je gouverne par démocrature, dit Claude Bébéar, le devoir du leader est d’écouter tous les avis, prendre tous les éléments d’informations (démocratie), tout en prenant seul la décision (dictature) dont il peut rendre compte. Le chef ne demande pas de conseils mais des avis. »

J’ai pro­cé­dé de la sorte lorsque j’ai pré­sen­té mon plan de redres­se­ment aux vingt prin­ci­paux cadres de Lec­tra. En cas de désac­cord, leur ai-je expli­qué, ils étaient libres de par­tir : dix-huit d’entre eux ont quit­té l’entreprise dans les trois mois, et les deux autres dans les six mois. C’étaient autant de freins poten­tiels qui dis­pa­rais­saient. J’ai recons­ti­tué les équipes par recru­te­ment externe et pro­mo­tion interne. 

Arrive le 11 sep­tembre 2001 : en une jour­née, nous pas­sons de deux cents com­mandes quo­ti­diennes à aucune pen­dant trois semaines. L’activité s’est sta­bi­li­sée trois mois plus tard, aux deux tiers de son niveau antérieur. 

En 2009, l’histoire se repro­duit : nous pre­nons la crise de plein fouet. Les mar­chés de la mode et de l’automobile chutent de 3 %, le chiffre d’affaires de nos clients recule de 30 % et celui de Lec­tra de 60 % dans la vente de nou­veaux sys­tèmes. Fort heu­reu­se­ment, notre busi­ness model com­por­tait une part impor­tante de chiffre d’affaires récur­rent. C’est ce qui nous a per­mis de pas­ser le cap. 

Siège LECTRA
Aujourd’hui, la marge brute déga­gée par le chiffre d’affaires récur­rent de Lec­tra couvre 84 % de ses frais géné­raux fixes avant même que l’année ne com­mence. © LECTRA

DÉLOCALISER EN CHINE ?

Pendant deux ans, trois collaborateurs de Lectra ont étudié l’opportunité d’une délocalisation partielle ou totale de notre usine et de notre R & D en Chine. Verdict : elle nous ferait gagner 28 % sur nos prix de revient. À l’époque, nous réalisions déjà une marge de 30 % sur les machines : elle aurait donc doublé. André et moi n’avons pas voulu nous y résoudre.

LA TENTATION DE LA CHINE

Autre choix cru­cial : fal­lait-il pro­fi­ter de l’abrogation des quo­tas tex­tiles en 2004 pour nous délo­ca­li­ser en Chine, comme le fai­saient la presque tota­li­té de nos concur­rents ? De nom­breux action­naires en appe­laient à une délo­ca­li­sa­tion, de même qu’une bonne par­tie des cadres, à l’exception des Bordelais. 

Pour­tant, André et moi n’avons pas vou­lu nous y résoudre. Le matin où nous aurions dû annon­cer notre déci­sion, nous avons décré­té que nous res­te­rions en France. Il sem­blait inen­vi­sa­geable de trans­for­mer à ce point l’ADN de Lec­tra et, sur­tout, de se sépa­rer de col­la­bo­ra­teurs qui s’y étaient dédiés pen­dant vingt ans. 

Pré­ci­sons qu’aujourd’hui nos prix de revient sont 25 % infé­rieurs à ce qu’ils auraient été en Chine… 

LECTRA 3.0 : LE SUCCÈS PASSE PAR L’INNOVATION

Beau­coup d’actionnaires nous ayant tour­né le dos, mécon­tents de cette déci­sion, nous avons employé le cash de Lec­tra, com­plé­té par un emprunt ban­caire de près de 50 mil­lions d’euros pour rache­ter des actions en Bourse et inves­tir en déve­lop­pant nos tech­no­lo­gies. Nous étions convain­cus que c’était grâce à l’innovation que nous gagne­rions la bataille. 

Au plein cœur de la crise, j’ai déci­dé de viser un posi­tion­ne­ment pre­mium et pour cela de rehaus­ser nos prix de 5 % par an, soit 30 % sur la période 2007- 2012… sachant que lors de la consul­ta­tion démo­cra­tique préa­lable, les mana­gers avaient tous pré­co­ni­sé une baisse tari­faire du même ordre. C’est d’ailleurs l’orientation qu’ont prise nos concurrents. 

“ Perdre des parts de marché pour gagner en marge et innover ”

Pour notre part, nous étions prêts à sacri­fier des parts de mar­ché pour gagner en marges et en résis­tance. Para­doxa­le­ment, cette stra­té­gie nous a per­mis d’étendre notre pré­sence sur le mar­ché tout en aug­men­tant nos marges. 

Aujourd’hui, la marge brute déga­gée par le chiffre d’affaires récur­rent de Lec­tra couvre 84 % de ses frais géné­raux fixes avant même que l’année ne com­mence. Le taux de marge brute glo­bal atteint 75 % en moyenne, l’activité se répar­tis­sant à parts qua­si égales entre les machines, les ser­vices, les consom­mables et les logiciels. 

Chaque vente de machine génère une marge deux fois et demie supé­rieure à celle de nos concur­rents en valeur abso­lue. Notre tré­so­re­rie nette était posi­tive de 75 mil­lions d’euros fin 2016 et notre besoin en fonds de rou­le­ment néga­tif. Nous avons réa­li­sé une année record en 2016, avec 260 mil­lions d’euros de chiffre d’affaires et 26 mil­lions d’euros de résul­tat après impôts. 

Et cela, tout en ayant inves­ti – dépen­sé – 50 mil­lions d’euros sur quatre ans pour recru­ter deux cents sala­riés en France et dans le monde, et 20 mil­lions d’euros de R & D par an. 

Forte de ces résul­tats qui l’ont por­tée au rang de pre­mier mon­dial de son sec­teur, Lec­tra vise main­te­nant à capi­ta­li­ser sur son expé­rience unique de dix ans de machines connec­tées pour deve­nir un acteur majeur de l’industrie 4.0.
 

Logiciel Lectra Modaris V8
Lec­tra Moda­ris V8

 

Logiciel LECTRA Modaris 3D
Lec­tra Moda­ris 3D

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