Publicité Française des Jeux

FDJ : Innovation numérique et engagements forts

Dossier : Dossier FFEMagazine N°713 Mars 2016
Par Charles LANTIERI (81)

Quelle est votre approche de la digitalisation ?

Près de 50 % des Fran­çais consi­dèrent que les sup­ports numé­riques modi­fient leur rap­port au jeu alors que la moi­tié joue au moins une fois par jour à un « casual game ». Dans ce contexte, déve­lop­per des nou­veaux jeux qui s’appuient sur les oppor­tu­ni­tés offertes par le numé­rique est un enjeu stratégique.

Sté­phane Pal­lez, Pré­sident- Direc­teur Géné­ral, a d’ailleurs pré­sen­té à l’automne 2015 le pro­jet d’entreprise FDJ 2020 fon­dé sur le numé­rique. Ce pro­jet porte une nou­velle ambi­tion pour FDJ à tra­vers de nou­veaux par­te­naires, de nou­veaux ser­vices et de nou­veaux jeux.

CHIFFRES CLÉS

13,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 (9 milliards sont redistribués au client et 3,1 milliards à l’État)
1 800 collaborateurs
26,3 millions de clients
1er réseau commercial français : 32 000 points de vente sur 12 000 communes
6e opérateur de E‑Commerce français
4e loterie mondiale
2e loterie européenne

Nous venons ain­si de lan­cer 4 jeux inté­gra­le­ment déve­lop­pés en interne et basés sur une méca­nique de jeu inno­vante, la scé­na­ri­sa­tion du sus­pens, qui per­met au joueur d’influencer le dérou­le­ment de la partie.

Une dizaine de jeux de ce type sont pré­vus en 2016.

De nou­veaux ser­vices ont aus­si vu le jour. Sur le réseau phy­sique, il est pos­sible de pré­pa­rer un pari spor­tif sur smart­phone et de géné­rer un QR code à uti­li­ser pour la prise de jeu chez le détaillant. Ce prin­cipe va être éten­du au jeu de tirage.

Pour le jeu en ligne, nous avons mis au point un outil de jeu res­pon­sable qui donne au joueur une ana­lyse en temps réel de la varia­tion de ses pra­tiques qui peut nous conduire à l’alerter si nécessaire.

Comment cela va-t-il se répercuter sur vos points de vente ?

Notre stra­té­gie numé­rique concerne en prio­ri­té notre réseau phy­sique. Nos détaillants doivent aus­si pou­voir béné­fi­cier de l’impact posi­tif du numérique.

D’ici 2020, nous allons inves­tir plus de 180 mil­lions d’euros (40 % de nos inves­tis­se­ments totaux) dans des nou­veaux outils et ser­vices numé­riques, comme le nou­veau ter­mi­nal à lec­ture optique, conçu avec le groupe Safran, que nous sommes en train de déployer dans notre réseau.

En paral­lèle, nous menons aus­si une trans­for­ma­tion com­plète de notre sup­ply chain et de notre orga­ni­sa­tion com­mer­ciale ter­rain pour être plus effi­cace sur la dimen­sion indus­trielle, plus ren­table, mais aus­si plus proche de nos détaillants en leur pro­po­sant des ser­vices per­son­na­li­sés néces­saires dans cette période de chan­ge­ments conséquents.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Nous avons mis en place des indi­ca­teurs pour mesu­rer la part des mises digi­ta­li­sées (les mises qui se font en ligne comme les ventes dans le réseau qui passent par un ser­vice numé­rique) : à hori­zon 2020, nous visons un objec­tif de 20 %.

Paral­lè­le­ment, nous sou­hai­tons élar­gir notre base client (+1 mil­lion de clients en 2020) en nous foca­li­sant sur les nou­velles géné­ra­tions majeures et les femmes dans le res­pect de notre modèle de jeu : un nombre impor­tant de joueurs qui misent de petites sommes.

Nous misons aus­si sur des modes de fonc­tion­ne­ments agiles et col­la­bo­ra­tifs, en rup­ture avec les orga­ni­sa­tions tra­di­tion­nelles, pour pro­duire des jeux innovants.

C’est pour­quoi nous avons fait le choix de nous lan­cer dans une démarche d’open inno­va­tion en inves­tis­sant dans des fonds de capi­tal-risque inno­va­tion et en nouant des par­te­na­riats avec des créa­teurs comme ASMODÉE ou la Web School Factory.

Quelques mots sur votre engagement sociétal ?

Dans cette démarche de trans­for­ma­tion, il est pri­mor­dial de conser­ver ce qui fonde notre iden­ti­té. FDJ a un enga­ge­ment sin­gu­lier dans le domaine du sport.

FDJ finance le CNDS depuis plus depuis 30 ans et a déve­lop­pé des par­te­na­riats de longue date avec des mou­ve­ments spor­tifs pour des actions de spon­so­ring, mais aus­si en qua­li­té d’opérateur de pari sportif.

Avec notre Fon­da­tion d’Entreprise, dont le bud­get est de 3000 euros par col­la­bo­ra­teurs – soit 3 à 4 % de nos béné­fices – nous sou­te­nons aus­si acti­ve­ment le sport de haut niveau, favo­ri­sons l’inclusion sociale, la soli­da­ri­té et le chan­ge­ment de regard sur le han­di­cap grâce au sport.

Poster un commentaire