Deux pianistes se partagent le premier prix du Concours organisé par l’École polytechnique

Dossier : ExpressionsMagazine N°623 Mars 2007

De gauche à droite : Thomy GENSOLLEN, Guil­laume GALLOIS et Nico­las END


De gauche à droite : Thomy GENSOLLEN, Guil­laume GALLOIS et Nico­las END

Mar­di 30 jan­vi­er 2007 avait lieu à l’École poly­tech­nique la finale du 22e Con­cours nation­al de piano ama­teur, événe­ment placé sous la tutelle du min­istre de la Défense. Les can­di­dats, élèves des grandes écoles et uni­ver­sités français­es, ont été départagés lors d’éliminatoires dif­fi­ciles par un jury de musi­ciens pro­fes­sion­nels émi­nents, sur un pro­gramme com­posé de deux oeu­vres libres et d’une oeu­vre imposée. Les trois final­istes ont cha­cun inter­prété un con­cer­to de Beethoven, accom­pa­g­nés par le pres­tigieux Orchestre sym­phonique de la Garde républicaine.

Le jury, présidé par Bruno Rigut­to, pianiste con­certiste et pro­fesseur au Con­ser­va­toire nation­al supérieur de musique de Paris, a décidé d’attribuer un pre­mier prix ex aequo à Guil­laume Gal­lois (École cen­trale Nantes) et Thomy Gen­sollen (Insti­tut supérieur d’électronique et du numérique de Lille), qui ont tous deux inter­prété le Con­cer­to numéro 1, ain­si qu’un deux­ième prix à Nico­las End (École poly­tech­nique), pour son inter­pré­ta­tion du Con­cer­to numéro 3. Le pub­lic avait égale­ment la parole, et les quelque 700 spec­ta­teurs venus pour l’occasion ont large­ment voté en faveur de Guil­laume Gal­lois, qui rem­porte ain­si un bon pour un voy­age d’une valeur de 500 euros, offert par la Société ami­cale des anciens élèves de l’École polytechnique.

Le jury a plusieurs fois mis l’accent sur le niveau excep­tion­nel des pianistes, qui exer­cent pour­tant le piano à titre ama­teur et mènent en par­al­lèle des études très exigeantes. Les final­istes ont pour leur part tous exprimé leur bon­heur de jouer pour la pre­mière fois avec un orchestre sym­phonique, expéri­ence cer­taine­ment inoubliable !

Futurs can­di­dats ou spec­ta­teurs, vous trou­verez tous les ren­seigne­ments relat­ifs au 23e Con­cours de piano sur notre site Inter­net : www.piano-polytechnique.com

Con­tact : Patrice HOLINER, directeur musical,

patrice.holiner@polytechnique.edu
tél. : 01.69.33.48.26.

L’ÉPREUVE DE COMPOSITION FRANÇAISE AU CONCOURS D’ADMISSION 2006 À L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE

« Il arrive au bon­heur exacte­ment ce qui arrive à la vérité : on ne le pos­sède pas, on est dedans. Le bon­heur en effet, c’est se sen­tir envelop­pé, réminis­cence de la sécu­rité éprou­vée dans le ven­tre mater­nel. C’est la rai­son pour laque­lle ceux qui sont heureux ne le savent pas. Pour voir le bon­heur, il faudrait en sor­tir : ce serait comme une nais­sance. Celui qui dit qu’il est heureux ment et, en invo­quant le bon­heur, il pèche con­tre lui. Seul celui qui dit : j’étais heureux, lui est fidèle. La seule rela­tion de la con­science au bon­heur est la gratitude […] »

Theodor ADORNO
Min­i­ma moralia : réflex­ions sur la vie mutilée, 1945.

En vous référant pré­cisé­ment aux oeu­vres inscrites au pro­gramme : La Vie heureuse et De la brièveté de la vie de SÉNÈQUE, Oncle Vania d’A. TCHEKHOV et Le Chercheur d’or de J.-M. LE CLÉZIO, dis­cutez cette cita­tion du philosophe alle­mand Theodor ADORNO (1903–1969).

DEUX NOUVEAUX MASTERS EN PHYSIQUE ET ÉCONOMIE

En économie, c’est un par­cours de M1 qui s’ou­vre : « Quan­ti­ta­tive eco­nom­ics and finance », qui, comme son nom l’indique, se déroulera exclu­sive­ment en anglais. C’est une des pre­mières réal­i­sa­tions de l’In­se­fi (Insti­tut d’é­conomie et finances) créé con­join­te­ment par l’X et HEC.

Deux nou­veaux mas­ters sont pro­posés depuis la dernière rentrée.
Une spé­cial­ité « Sci­ences de la fusion » est organ­isée, à l’ini­tia­tive du CEA, pour répon­dre aux besoins de Laser Méga­joule (en con­struc­tion dans la région de Bor­deaux) et d’ITER (pro­jet inter­na­tion­al implan­té à Cadarache). Un par­cours de M1 (troisième année du cycle poly­tech­ni­cien) et un par­cours de M2 (année de spé­cial­i­sa­tion) ont été ouverts, ce dernier se lim­i­tant cette année à la « fusion par con­fine­ment iner­tiel ». Il sera com­plété à la prochaine ren­trée par un deux­ième par­cours M2 sur la « fusion par con­fine­ment magnétique ».

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