Mipise

Des solutions innovantes en marque blanche dédiées au crowdfunding et à la gestion d’actifs

Dossier : Supplément : Fintech & croissanceMagazine N°785 Mai 2023
Par Michel IVANOVSKY

En très forte crois­sance, Mipise pour­suit le développe­ment de ses solu­tions et accélère son inter­na­tion­al­i­sa­tion. Son prési­dent cofon­da­teur, Michel Ivanovsky, nous en dit plus sur cette Fin­tech et Regtech, son posi­tion­nement et la valeur ajoutée de son offre sur le marché des solu­tions dédiées aux lev­ées de fonds.

Mipise se positionne comme une Fintech et une Regtech. Qu’est-ce que cela implique ?

Mipise est, en effet, une Fin­tech, une société à car­ac­tère tech­nologique qui pro­pose des logi­ciels en mode SaaS dans le domaine financier pour opér­er des proces­sus financiers com­plex­es de dématéri­al­i­sa­tion, de souscrip­tion de lev­ée de fonds dans le domaine du crowd­fund­ing ou de la ges­tion d’actifs. Dans ce cadre, nous offrons des presta­tions ban­caires et de traite­ment de flux financiers.
Sur le volet dématéri­al­i­sa­tion des con­trats de souscrip­tion de lev­ée de fonds, nous opérons aus­si en qual­ité de Regtech, car nous automa­ti­sons la pro­duc­tion de doc­u­ments juridiques, notam­ment des con­trats de souscrip­tion des­tinés aux fonds de Pri­vate Equi­ty, qui sont des livrables com­plex­es de plus de 150 pages. Pour dématéri­alis­er et automa­tis­er la pro­duc­tion de ces con­trats, nous com­bi­nons la tech­nolo­gie et la dimen­sion juridique. Cette dou­ble com­pé­tence qu’on retrou­ve au cœur de notre positionnement.

Mipise opère sur ce seg­ment depuis déjà 10 ans. Depuis le lance­ment de la société, nous avons levé près de 3 mil­lions d’euros. Nous sommes une trentaine de col­lab­o­ra­teurs et ser­vons plus de soix­ante-dix sociétés d’investissement. Sur 2022, grâce à nos deux solu­tions respec­tive­ment dédiées au crowd­fund­ing et à la ges­tion d’actifs, nous avons dépassé le cap du mil­liard d’euros de fonds lev­és par nos clients.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ces deux solutions ?

Mipise Crowd­fund­ing s’adresse aux entre­pris­es qui souhait­ent créer leur pro­pre plate­forme de crowd­fund­ing pour lever des fonds auprès d’investisseurs afin de financer des pro­jets de dif­férentes natures. Avec cet out­il, nous cou­vrons l’ensemble des cas d’usages du marché : finance­ment sous forme de dons, de prêt, d’obligations ou d’actions. Dans la même logique, Mipise Ges­tion d’actifs est une plate­forme pro­posée en mar­que blanche pour dématéri­alis­er les lev­ées et la dis­tri­b­u­tion de fonds d’investissement (Pri­vate Equi­ty, immo­bili­er, dette privée, infra­struc­ture et groupe­ments forestiers). Nos clients sont essen­tielle­ment des sociétés de ges­tion régulées par l’AMF. Grâce à cette solu­tion, nous leur don­nons la pos­si­bil­ité de dig­i­talis­er toute la ges­tion pas­sive de leur activité.

À quels enjeux et problématiques répondez-vous ?

Au tra­vers de nos solu­tions, nous per­me­t­tons à nos clients de rester focal­isés sur leur cœur de méti­er : la ges­tion de leurs investis­seurs et de leurs investisse­ments. Dans ce cadre, notre enjeu est de leur pro­pos­er une solu­tion totale­ment per­son­nal­is­able, con­forme à l’ensemble des régle­men­ta­tions qui régis­sent leur activ­ité, sécurisée, rapi­de­ment déploy­able et à un coût com­péti­tif et attractif.

Au-delà, nos solu­tions doivent égale­ment être évo­lu­tives afin de pou­voir inté­gr­er les nou­velles régle­men­ta­tions pour que nos clients soient con­stam­ment en con­for­mité avec les exi­gences des autorités de tutelle, l’ACPR et l’AMF.

Pouvez-vous nous donner des cas d’usages concrets ?

Dans le domaine du crowd­fund­ing, nous tra­vail­lons notam­ment avec des plate­formes posi­tion­nées sur des nich­es. Par exem­ple, la plate­forme de crowd­fund­ing Gwen­neG, qui utilise notre solu­tion, finance des pro­jets à impact et l’immobilier dans le Grand Ouest sous forme d’obligations. On peut égale­ment citer Cred­o­fund­ing qui finance des pro­jets au ser­vice de la com­mu­nauté chré­ti­enne comme la réno­va­tion des biens de l’Église. Dans ce cadre, des diocès­es vont pou­voir chercher des emprunts oblig­ataires auprès d’investisseurs qui sont sen­si­bles à ces questions.

Sur l’activité ges­tion d’actifs, nous avons une trentaine de sociétés de ges­tion qui utilisent notre solu­tion. C’est notam­ment le cas d’Isai qui pro­pose notre solu­tion à des investis­seurs insti­tu­tion­nels ou privés pour inve­stir dans des fonds que la société com­mer­cialise. Nous aidons aus­si de nom­breux acteurs à dig­i­talis­er leurs opéra­tions de lev­ée de fonds : Roth­schild & Co ; CA Indo­suez, French Food Cap­i­tal, Impact Part­ners, Qual­i­um Investisse­ment, IQEQ Equi­tis, Con­sul­tim Group, Nor­ma Capital…

En quoi votre modèle et votre approche sont-elles différenciantes ?

Nous avons deux prin­ci­paux leviers de dif­féren­ci­a­tion. D’abord, notre capac­ité à nous inté­gr­er dans une chaîne de valeur très large. Par exem­ple, pour le crowd­fund­ing, nous pro­posons non seule­ment la solu­tion tech­nologique pour con­stru­ire la plate­forme, mais égale­ment toute la par­tie ges­tion des comptes de paiement ce qui per­met, in fine, à nos clients de se con­cen­tr­er sur leur cœur de méti­er. Cette capac­ité à sécuris­er l’ensemble des étapes de la chaîne de valeur est une dimen­sion que le marché nous recon­naît ! De la même manière, sur le seg­ment de la ges­tion d’actifs, nous sommes en mesure d’appréhender toutes les prob­lé­ma­tiques rel­a­tives à la dig­i­tal­i­sa­tion de l’ensemble du pas­sif d’une société de ges­tion. Enfin, nous pro­posons des solu­tions totale­ment per­son­nal­is­ables avec de larges pos­si­bil­ités de paramétrages.

Sur ce marché de la finance en pleine évolution, comment vous projetez-vous ? Quelles sont vos ambitions ?

Nous pour­suiv­ons notre développe­ment en cap­i­tal­isant sur ce qui a fait le suc­cès de Mipise jusqu’à aujourd’hui, c’est-à-dire notre capac­ité à cou­vrir de manière très large la chaîne de valeur de nos clients. Dans cette optique, nous avons pour objec­tif d’intégrer à notre offre la par­tie paiement afin de cou­vrir cette chaîne de valeur, de la souscrip­tion, en amont, à la com­mer­cial­i­sa­tion et au traite­ment back office des flux, jusqu’à la réal­i­sa­tion des paiements.

Notre sec­ond axe de développe­ment est l’international avec un focus sur l’Europe dans un pre­mier temps. Sur le seg­ment du crowd­fund­ing, une régle­men­ta­tion européenne vient d’être adop­tée par les dif­férents pays. C’est ain­si une oppor­tu­nité pour Mipise de dupli­quer dans ces pays le mod­èle que nous avons dévelop­pé et que nous opérons en France depuis plus de 10 ans.
Au niveau du Pri­vate Equi­ty, il existe aus­si une régle­men­ta­tion inter­na­tionale. Aujourd’hui, nous explorons les per­spec­tives sur le plan com­mer­cial afin de nous diver­si­fi­er et nous implanter sur d’autres marchés, notam­ment le Lux­em­bourg, l’Allemagne, la Suisse, le Roy­aume Uni et l’Irlande.

Nous nous dévelop­pons actuelle­ment sur des marchés en très forte crois­sance qui ont voca­tion à se con­solid­er. Nous n’excluons donc pas de réalis­er des opéra­tions de crois­sance externe si l’opportunité se présente dans les prochaines années.

Qu’en est-il des perspectives de carrière que vous pouvez proposer aux diplômés de l’École ?

Nous recru­tons sur trois métiers prin­ci­pale­ment. D’abord, des métiers avec une forte com­posante tech­nique ori­en­tée vers le développe­ment de solu­tions tech­nologiques de pointe. Nous avons aus­si des métiers autour des pro­duits : développe­ment, réflex­ion, évo­lu­tion et amélio­ra­tion des fonc­tion­nal­ités… Enfin, nous avons aus­si des métiers plus axés sur le développe­ment busi­ness et com­mer­cial de notre Fintech.

Mipise est une entre­prise très agile avec une très forte cul­ture entre­pre­neuri­ale. Pour les jeunes diplômés et les jeunes entre­pre­neurs qui envis­agent de lancer leur start-up, Mipise est sans aucun doute un excel­lent ter­rain d’apprentissage pour faire ses pre­mières armes !

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