Des solutions innovantes au service des banques

Dossier : Dossier FFEMagazine N°703 Mars 2015
Par Olivier PECCOUX

Sur le marché des progiciels bancaires, on note la domination de quelques grands éditeurs anglo-saxons.
Comment l’expliquez- vous ?

La finance mon­di­ale est his­torique­ment très mar­quée par le sys­tème anglo-sax­on. Les sys­tèmes d’informations des ban­ques, en tant que pre­miers progi­ciels, ont donc naturelle­ment été créés par ces sociétés anglo-sax­onnes. Ces acteurs sont depuis très longtemps sur ce marché, ce qui explique leur nette domination.

Néan­moins, lorsqu’ils sont arrivés sur le marché français, leurs solu­tions étaient déjà rel­a­tive­ment mâtures et moins per­méables aux car­ac­téris­tiques de notre marché.

Vous êtes justement le seul acteur français à être présent dans le top 5.
Quelle est la recette de votre succès ?

“ Le groupe SAB déploie désormais sur le marché sa solution de dernière génération, SAB AT qui compotte tout l’ADN constitutif de la banque digitale ”

Les ban­ques français­es ont des proces­sus de ges­tion, des pro­duits et une fis­cal­ité plus rich­es et élaborés que beau­coup de leurs homo­logues en par­ti­c­uli­er anglo-sax­ons. Nous sommes arrivés sur le marché avec une solu­tion très inno­vante, apte juste­ment à mieux pren­dre en compte cette richesse.

C’est donc tout naturelle­ment que nous sommes devenus, en moins de 20 ans, leader sur le marché français tout en devenant per­ti­nent sur les marchés internationaux.

Quelles sont vos ambitions à l’international ?

Notre solu­tion, parce qu’elle intè­gre une grande richesse et diver­sité de traite­ments, s’adapte par­faite­ment au marché inter­na­tion­al. Ain­si depuis trois ans, le ren­force­ment de notre développe­ment s’exerce au tra­vers d’un réseau inter­na­tion­al appuyé sur des fil­iales en Afrique du Nord, au Moyen Ori­ent, dans le Golfe, com­plétées de bureaux com­mer­ci­aux sur des ter­ri­toires de l’Asie.

Ces pays représen­tent un impor­tant poten­tiel de développe­ment car ils font face à un besoin de réno­va­tion de leurs struc­tures et de leurs organ­i­sa­tions bancaires.

Certains considèrent la banque digitale comme une mode.
Qu’en pensez-vous ?

La banque dig­i­tale n’est pas un effet de mode. Elle est la con­séquence naturelle de la révo­lu­tion dig­i­tale. C’est une banque qui béné­fi­cie d’un sys­tème d’information homogène, dont tous les proces­sus sont pen­sés et nour­ris pour et par l’automatisme et ses capac­ités de var­iétés de traitement.

SAB EN BREF

Créée en 1989, SAB est éditeur de progiciels, solutions informatiques pour les banques et les sociétés financières, pour la satisfaction de plus de 200 références.
Le Groupe conçoit, développe, installe, intègre et maintient ses solutions pour le monde entier.

Un tel sys­tème doit être apte à l’innovation, aux nou­veaux ser­vices clients, élever la sécu­rité tout en puisant dans ses pro­pres don­nées les fac­teurs de sa con­nais­sance et de ses restitutions.

De tels objec­tifs impliquent un sys­tème d’informations conçu en ce sens, donc com­plet, inté­gré mais surtout homogène pour tous les proces­sus et la ges­tion de données.

Aujourd’hui force est de con­stater que la plu­part des ban­ques ne sont pas dig­i­tales et les solu­tions du marché non plus. C’est pour cela que le Groupe SAB déploie désor­mais sur le marché sa solu­tion de dernière généra­tion, SAB AT (SAB Advanced Tech­nol­o­gy), qui com­porte tout l’ADN con­sti­tu­tif de la banque digitale.

Un tel sys­tème, totale­ment inté­gré, issu d’une con­cep­tion glob­ale, adresse en France ou à l’international toutes les activ­ités ban­caires pour des étab­lisse­ments de con­for­mité très diver­si­fiée, de la Banque Pouyanne à la Caisse des dépôts.

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