Des données pour se développer

Dossier : Dossier FFE sur le MarocMagazine N°699 Novembre 2014
Par Hamza LARAICHI

Dans quel contexte est née Infomineo ?

Mon asso­cié, Mar­tin Tron­quit, et moi-même sommes d’anciens col­lab­o­ra­teurs seniors de cab­i­nets de con­seil en stratégie. Cer­tains cab­i­nets ont fait le choix d’externaliser une par­tie du tra­vail de recherche de don­nées qui vient en amont de la presta­tion de con­seil pro­pre­ment dite.

Cela a per­mis de don­ner nais­sance à des sociétés dédiées à la recherche de don­nées, pour l’essentiel basées en Inde.

Tra­vail­lant alors beau­coup en Europe, en Afrique et au Moyen-Ori­ent, zones peu ou mal cou­vertes par les prestataires off­shore, nous avons eu l’idée de créer une société spé­cial­isée dans la recherche sur ces zones afin d’accompagner les entre­pris­es dans leurs pro­jets de développe­ment dans ces régions.

INFOMINEO EN CHIFFRES

42 personnes
3 bureaux : Maroc, Égypte, UK plus quatre en cours de création (Nigeria, Kenya, Dubaï, Afrique du Sud)
Clients en portefeuille : 50, dont plus de 15 leaders mondiaux dans leurs secteurs

Comment procédez-vous de manière générale ?

Nous procé­dons selon trois grandes approches :

  • la recherche pri­maire : con­tacts, entre­tiens télé­phoniques ou physiques grâce à un réseau tis­sé au fil du temps dans plus de 20 pays et con­forté par l’ouverture de bureaux dans la région (Maroc, Egypte, Nige­ria, Kenya, les deux derniers en cours de création)
  • la recherche sec­ondaire sur sources publiques : inter­net, sites insti­tu­tion­nels, banque Mondiale… ;
  • la recherche sec­ondaire sur sources privées : exploita­tion de bases de don­nées payantes (Orbis, Fac­ti­va, etc.) ou con­sti­tuées par nos soins.

Par la suite nous analysons les don­nées pour don­ner à nos clients une per­spec­tive sur cellesci.

Le Caire représente-t-il un bureau stratégique pour Infomineo ?

Tout à fait. En com­plé­ment de notre bureau de Casablan­ca, il per­met de cou­vrir le Moyen- Ori­ent avec sou­p­lesse et prox­im­ité, grâce à un fuse­au horaire et à une semaine de tra­vail (du dimanche au jeu­di), iden­tiques à l’ensemble de la zone.

Par ailleurs, les col­lab­o­ra­teurs y sont très bien for­més et par­lent par­faite­ment Arabe et Anglais, et sou­vent une troisième langue (Alle­mand, Ital­ien, Espag­nol, etc.).

Avez-vous d’autres ouvertures prévues ?

Nous ambi­tion­nons d’ouvrir d’ici un an au Nigéria et au Kenya dans une logique de sous-ensem­bles régionaux cohérents :

  • Afrique du Nord et de l’Ouest fran­coph­o­ne, et Europe fran­coph­o­ne / his­panophone avec le Maroc ;
  • Moyen-Ori­ent (arabo­phone) et reste de l’Europe (mul­ti­lingue) avec l’Egypte ;
  • Afrique de l’Ouest anglo­phone et Cen­trale avec le Nigeria ;
  • Afrique de l’Est et Aus­trale avec le Kenya.

Pour le reste des pays, nous dévelop­pons un réseau de free-lances.

Nous allons égale­ment ouvrir à Dubaï et Johan­nes­burg en com­plé­ment de Lon­dres afin d’être au con­tact de nos clients.

Quelle est votre valeur ajoutée, selon vous ?

Elle se situe à plusieurs niveaux :

  • L’expertise : nos ana­lystes sont des experts de la recherche d’informations ;
  • La prox­im­ité : nous sommes proches de nos clients et de nos sources ;
  • L’accès à l’information : grâce à nos abon­nements aux bases de don­nées payantes, à nos don­nées pro­prié­taires, ain­si qu’au réseau con­sti­tué et à notre capac­ité à nav­iguer dans les sources d’informations locales ;
  • L’effet d’échelle : Nous avons la masse cri­tique pour être effi­caces et offrir des solu­tions de recherche clef en main (équipes dédiées par exemple) ;
  • Une large cou­ver­ture lin­guis­tique (anglais, arabe, français, alle­mand, por­tu­gais, espagnol…).

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