Dedalus, au cœur de la transformation numérique des établissements de santé

Lea­der euro­péen des solu­tions numé­riques pour la san­té, Deda­lus accom­pagne les éta­blis­se­ments médi­caux dans leur trans­for­ma­tion digi­tale grâce à des solu­tions inno­vantes cou­vrant l’ensemble du par­cours de soins. Guillem Pelis­sier, le direc­teur géné­ral de Deda­lus France, revient sur les défis actuels du sec­teur, les inno­va­tions en cours et les pers­pec­tives d’avenir d’un sys­tème de san­té opti­mi­sé par la technologie.

Pouvez-vous nous expliquer la mission principale de Dedalus ?

Deda­lus joue un rôle essen­tiel dans la trans­for­ma­tion numé­rique du sys­tème de san­té, tant en France qu’en Europe. En tant qu’acteur his­to­rique et lea­der des ser­vices numé­riques en san­té, notre objec­tif est d’offrir aux pro­fes­sion­nels des outils per­for­mants qui garan­tissent des soins de qua­li­té, flui­di­fient les échanges d’informations et opti­misent l’expérience des patients. Grâce à nos 1 200 col­la­bo­ra­teurs répar­tis sur 11 sites en France, nous conce­vons et édi­tons des dis­po­si­tifs inno­vants et inter­opé­rables qui couvrent l’ensemble du par­cours de soins et amé­liorent l’efficacité glo­bale des struc­tures de santé.

Quelles sont les principales initiatives développées par Dedalus pour répondre aux enjeux des établissements de santé et des professionnels médicaux ? 

Nos solu­tions s’articulent autour de plu­sieurs grandes caté­go­ries. Tout d’abord, le dos­sier patient infor­ma­ti­sé (DPI), qui est la pierre angu­laire des sys­tèmes d’information hos­pi­ta­liers. Il cen­tra­lise toutes les don­nées médi­cales du patient sur une pla­te­forme unique, faci­lite le sui­vi du par­cours de soins et ren­force la prise de déci­sions cli­niques grâce à des fonc­tion­na­li­tés comme la pres­crip­tion élec­tro­nique et la ges­tion des urgences.

Nous pro­po­sons éga­le­ment des dis­po­si­tifs de ges­tion admi­nis­tra­tive, cou­vrant la ges­tion éco­no­mique et finan­cière des éta­blis­se­ments ain­si que la ges­tion des res­sources humaines. Ces outils sim­pli­fient les pro­ces­sus et opti­misent la ges­tion des coûts. De plus, nous avons déve­lop­pé des solu­tions spé­cia­li­sées pour des dis­ci­plines comme la bio­lo­gie médi­cale, avec des sys­tèmes de ges­tion de labo­ra­toire, et l’imagerie médi­cale à des­ti­na­tion des radio­logues, afin d’optimiser les flux de tra­vail et le diag­nos­tic médi­cal. Nous conce­vons éga­le­ment des pla­te­formes d’analyse de don­nées de san­té pour amé­lio­rer l’efficacité opé­ra­tion­nelle des éta­blis­se­ments et accé­lé­rer la recherche cli­nique grâce à des don­nées struc­tu­rées et sécurisées.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de votre rôle au sein de Dedalus ? 

J’ai rejoint Deda­lus il y a un peu plus d’un an en tant que direc­teur géné­ral pour la région France, qui couvre éga­le­ment les pays fran­co­phones. Ma mis­sion consiste à pilo­ter la stra­té­gie du groupe dans cette région, à répondre aux besoins tech­niques, fonc­tion­nels et régle­men­taires de nos clients et à déve­lop­per nos équipes pour ren­for­cer notre enga­ge­ment sur le ter­rain. Mon par­cours s’étend sur plus de 20 ans dans le domaine du conseil et des ser­vices numé­riques. J’ai débu­té chez Pri­ce­wa­te­rhou­se­Coo­pers en audit et conseil avant de rejoindre Atos en 2006, où j’ai occu­pé des postes de mana­ge­ment en France et à l’international, notam­ment à Hong Kong, Amster­dam et aux États-Unis. J’y ai conduit des pro­jets stra­té­giques liés à la moder­ni­sa­tion des sys­tèmes d’information et à la cyber­sé­cu­ri­té, avec un accent par­ti­cu­lier sur la sou­ve­rai­ne­té numérique.

Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés ?

L’évolution rapide des tech­no­lo­gies exige une adap­ta­tion constante de nos ser­vices aux réa­li­tés locales tout en assu­rant une cohé­rence glo­bale. La cyber­sé­cu­ri­té est éga­le­ment une prio­ri­té abso­lue dans un domaine aus­si sen­sible que celui de la san­té. Nous devons aus­si accom­pa­gner nos clients dans leur trans­for­ma­tion numé­rique tout en tenant compte de leurs contraintes bud­gé­taires pour garan­tir un sou­tien durable.

Comment Dedalus garantit-il la sécurité et la confidentialité des données sensibles ? 

La pro­tec­tion des don­nées de san­té est un enjeu fon­da­men­tal. Nous res­pec­tons stric­te­ment le Règle­ment géné­ral sur la pro­tec­tion des don­nées (RGPD) et le cas échéant nous inté­grons des ser­vices cer­ti­fiés HDS (Héber­ge­ment de Don­nées de San­té). Nos ser­vices sont conçus selon des stan­dards de sécu­ri­té rigou­reux et font l’objet de tests régu­liers pour iden­ti­fier et cor­ri­ger d’éventuelles vul­né­ra­bi­li­tés. Au-delà des aspects tech­niques, nous avons mis en place des pro­ces­sus robustes pour garan­tir l’intégrité des don­nées et sou­te­nir les éta­blis­se­ments de san­té en cas d’incidents cyber. Une équipe spé­cia­li­sée accom­pagne nos clients dans l’évaluation des risques et le ren­for­ce­ment de la rési­lience de leurs infrastructures.

Quels sont les projets ou innovations phares de Dedalus sur lesquels vous travaillez actuellement ? 

L’intelligence arti­fi­cielle est au cœur de nos déve­lop­pe­ments. Nous inté­grons des fonc­tion­na­li­tés basées sur l’IA pour opti­mi­ser le diag­nos­tic, amé­lio­rer la ges­tion cli­nique des dos­siers et anti­ci­per cer­taines tâches répé­ti­tives en col­la­bo­ra­tion avec notre éco­sys­tème de par­te­naires. L’interopérabilité est éga­le­ment un pilier fon­da­men­tal de notre stra­té­gie : nos sys­tèmes sont conçus pour échan­ger des don­nées de manière fluide et sécu­ri­sée avec d’autres pla­te­formes, confor­mé­ment aux direc­tives du pro­jet Ségur de la san­té. Nous par­ti­ci­pons acti­ve­ment à l’intégration de la pla­te­forme « Mon espace san­té » pour per­mettre aux per­son­nels soi­gnants d’accéder faci­le­ment aux infor­ma­tions médi­cales de leurs patients et garan­tir une conti­nui­té de soins. Par ailleurs, le centre ERIOS (Espace de Recherche et d’Intégration des Outils numé­riques en San­té), déve­lop­pé en par­te­na­riat avec le CHU et l’université de Mont­pel­lier, incarne notre volon­té de conce­voir des dis­po­si­tifs numé­riques en étroite col­la­bo­ra­tion avec les pro­fes­sion­nels de san­té afin qu’ils répondent pré­ci­sé­ment à leurs besoins.

Quelle est votre vision pour l’avenir des solutions numériques dans le domaine de la santé ? 

Le numé­rique est un levier indis­pen­sable pour trans­for­mer le modèle de soins. Nous évo­luons vers une méde­cine pré­ven­tive, per­son­na­li­sée et par­ti­ci­pa­tive, où le patient devient un acteur de sa san­té. Nous croyons fer­me­ment à l’importance de conce­voir nos ser­vices avec les pro­fes­sion­nels de san­té pour en garan­tir la per­ti­nence et l’efficacité. Les outils de télé­mé­de­cine et de sui­vi à dis­tance vont conti­nuer de se déve­lop­per pour pal­lier les défis des déserts médi­caux. L’intelligence arti­fi­cielle joue­ra un rôle clé pour assis­ter les pro­fes­sion­nels de san­té dans leurs déci­sions grâce à des ana­lyses pré­dic­tives et des sys­tèmes d’aide au diag­nos­tic. Notre ambi­tion est de créer un éco­sys­tème où les éta­blis­se­ments peuvent s’appuyer sur des don­nées fiables pour opti­mi­ser leurs per­for­mances et amé­lio­rer la prise en charge des patients.

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