Contrat quadriennal X‑CNRS

Dossier : ExpressionsMagazine N°570 Décembre 2001

signature du contrat quadriennal X-CNRS en 2001
Tous les labo­ra­toires de l’École sont des uni­tés mixtes X‑CNRS. Le contrat signé par le géné­ral de Noma­zy et Mme Ber­ger for­ma­lise ces rela­tions pour quatre ans. © ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Tous les labo­ra­toires de l’École sont des uni­tés mixtes X‑CNRS. Depuis quelques années, le CNRS fonc­tionne avec toutes les écoles et uni­ver­si­tés dans les­quelles il a des uni­tés mixtes de recherche en éta­blis­sant des contrats plu­ri­an­nuels. Poly­tech­nique ne fait pas excep­tion à la règle : un pre­mier contrat exis­tait pour les années 1997–2000 ; logi­que­ment, un deuxième devait suivre pour la période 2001–2004.

Une marque de reconnaissance

Ce nou­veau contrat a été signé le 30 août par le géné­ral de Noma­zy, direc­teur géné­ral de l’X, et par Gene­viève Ber­ger, direc­trice géné­rale du CNRS, dans la salle des conseils de l’École, en pré­sence de Mau­rice Robin, direc­teur du centre de recherche de l’X. Étaient pré­sents éga­le­ment plu­sieurs direc­teurs de labos de l’École ain­si que des direc­teurs de dépar­te­ments scien­ti­fiques du CNRS.

Ce contrat, explique Mau­rice Robin, orga­nise les rela­tions entre l’X et le CNRS pour tout ce qui concerne les uni­tés mixtes. Éta­bli à la suite de l’évaluation effec­tuée en 2000, il per­met aux deux orga­nismes d’avoir une vue glo­bale de leur coopé­ra­tion. Le contrat for­ma­lise l’investissement très impor­tant que fait le CNRS à l’X. Cet inves­tis­se­ment tra­duit une recon­nais­sance de la qua­li­té des tra­vaux des labo­ra­toires de l’X.

Le CNRS, principal partenaire du centre de recherche

Le CNRS n’est pas le seul par­te­naire de l’École : les labo­ra­toires de l’X sont éga­le­ment asso­ciés au CEA, à l’INSERM, à l’ENSTA, à Paris VI, à l’École des Mines, à l’École des Ponts… Mais le CNRS est de loin le par­te­naire le plus impor­tant par les moyens qu’il apporte aux labo­ra­toires de l’X : plus de la moi­tié des cher­cheurs et des ITA (ingé­nieurs, per­son­nels tech­niques et admi­nis­tra­tifs) sont des per­son­nels du CNRS.

Les grandes lignes du contrat qua­drien­nal 2001–2004 se confondent avec la poli­tique géné­rale que la direc­tion de l’École mène au niveau du centre de recherche. On y retrouve les prio­ri­tés mises sur l’informatique, l’optique et la biologie.

Le CNRS en bref

Le CNRS est un éta­blis­se­ment public à carac­tère scien­ti­fique et tech­no­lo­gique dont les mis­sions, fixées par son décret fon­da­teur, sont finan­cées à 90 % par la sub­ven­tion de l’État.

Bud­get annuel : autour de 16 mil­liards de francs.

Effec­tifs : 25 000 per­sonnes dont 11 500 cher­cheurs et 13 500 ITA (ingé­nieurs, per­son­nels tech­niques et administratifs).

À Poly­tech­nique, sur les 513 cher­cheurs ou cher­cheurs asso­ciés que compte l’École, 312 dépendent du CNRS. Sur les 303 ITA de l’École, 170 dépendent du CNRS.

www.cnrs.fr

À titre d’exemples, com­mente Mau­rice Robin, on peut signa­ler qu’il est pré­vu de pour­suivre le déve­lop­pe­ment de nos ins­tal­la­tions lasers (LULI et LOA) avec le sou­tien du contrat de plan État Région Île-de-France, et que le labo­ra­toire d’optique et de bios­ciences (LOB) béné­fi­cie dès cette année d’investissements consé­quents.

Autre constante : l’accent mis sur la valo­ri­sa­tion de la recherche. Le CNRS et l’École encou­ragent les par­te­na­riats avec les entre­prises et les ins­ti­tu­tions exté­rieures. Les dif­fé­rents labos ont déjà de nom­breuses rela­tions avec l’industrie, mais l’École compte encore déve­lop­per ses moyens en matière de valo­ri­sa­tion de la recherche.

Évaluation au terme des quatre ans

Der­nier élé­ment qui témoigne de la conti­nui­té entre la poli­tique menée par la direc­tion de l’École et les orien­ta­tions du CNRS : il n’existe pas deux éva­lua­tions des labo­ra­toires de l’X, l’une CNRS, l’autre propre à l’École. Celle qui est menée par le comi­té natio­nal de la recherche scien­ti­fique du CNRS sert aus­si bien à la direc­tion de l’X qu’à la direc­tion du CNRS.

Le prin­cipe du contrat pré­voit une éva­lua­tion au terme des quatre ans (même si chaque labo pro­duit un rap­port d’activité tous les ans). Bien sûr, pour le contrat 2001–2004, on n’en est pas encore là. Pour la période cou­verte par le contrat pré­cé­dent, l’évaluation effec­tuée en 2000 s’est conclue de façon très positive.

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