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Chris­tian Jeanbraurépondre
15 mai 2012 à 16 h 36 min

Classes « rai­son­na­ble­ment hété­ro­gènes« 
Je regrette une fois encore le carac­tère « rai­son­na­ble­ment conser­va­teur » de la démarche rete­nue et valo­ri­sée par Jacques Denantes… qui ne remet fina­le­ment rien en ques­tion de ce qui ne « marche pas ». Pour un public (poly­tech­ni­cien) non spé­cia­liste du Col­lège (!), ce type de pré­sen­ta­tion laisse croire que de gen­tils efforts tels que celui pré­sen­té suf­fisent à réduire ou régler les dif­fi­cul­tés du col­lège unique.

La ques­tion est ailleurs et le pro­blème des ratés de la for­ma­tion intiale excède consi­dé­ra­ble­ment ces aimables ten­ta­tives. Il faut entiè­re­ment remettre le sys­tème à plat.
Quelques micro-amé­lio­ra­tions de détail ne le sau­ve­ront pas. 

Fran­cois FORESTrépondre
21 mai 2012 à 9 h 21 min
– En réponse à: Christian Jeanbrau

classes hété­ro­gènes

L’au­teur fait l’hy­po­thèse qu’il a pu éva­luer les résul­tats de sa méthode. Pour être sérieux, il fau­drait avant tout mettre en place une éva­lua­tion des appren­tis­sages objec­tive. Cette éva­lua­tion a au contraire été pro­gres­si­ve­ment reti­rée, le bac­ca­lau­réat n’é­tant plus lui même une éva­lua­tion ; pour preuve, l’ad­mis­sion à des études supé­rieures est faite sur dos­sier et le bac n’est plus qu’un tam­pon admi­nis­tra­tif. Enfin, il fau­drait éva­luer ce que perde les bons élèves en étant bri­dés par une classe lente, et plus grave, par des pro­grammes de plus en plus insi­pides. La désaf­fec­tion des élèves pour les maths est cer­tai­ne­ment cor­ré­lé à l’i­mage don­née par le lycée de cette matière (tout ce qui peut être attrayant a été reti­ré du programme).

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