Comme son jardin, il est utile de cultiver son patrimoine

Dossier : Gestion de patrimoineMagazine N°739 Novembre 2018
Par Jean-François BOULIER (77)

En rai­son de sa fina­li­té d’entreprise, fami­liale, de pro­jet ou de retraite, le patri­moine finan­cier pri­vé mérite une atten­tion aus­si impor­tante que les efforts qui ont per­mis son accu­mu­la­tion. Épar­gner ne suf­fit pas, il s’agit de bien investir ! 

En rai­son de sa fina­li­té d’entreprise, fami­liale, de pro­jet ou de retraite, le patri­moine finan­cier pri­vé mérite une atten­tion aus­si impor­tante que les efforts qui ont per­mis son accu­mu­la­tion. Épar­gner ne suf­fit pas, il s’agit de bien inves­tir ! D’ailleurs les inté­rêts pri­vés se conjuguent pour finan­cer une acti­vi­té éco­no­mique dont l’État, exces­si­ve­ment endet­té en France par­ti­cu­liè­re­ment, se désen­gage depuis plu­sieurs décen­nies. À l’inverse de ce que cer­tains peuvent pen­ser, les inté­rêts pri­vés et l’intérêt géné­ral sont loin d’être antagonistes… 

En foca­li­sant ce numé­ro de La Jaune et la Rouge sur la ges­tion de patri­moine, nous sou­hai­tons éclai­rer les ques­tions fon­da­men­tales qui se posent à l’investisseur par­ti­cu­lier, qu’un expert pour­ra sans doute aider à résoudre, et évo­quer l’actualité du pla­ce­ment finan­cier dans une éco­no­mie mon­dia­li­sée, bien por­tante mais aus­si pleine de menaces. Dimen­sion par­fois négli­gée, par­fois mal com­prise, la par­tie finan­cière du patri­moine paraît sou­vent moins fami­lière que la par­tie immo­bi­lière. Aus­si seront évo­qués les oppor­tu­ni­tés et les risques des pla­ce­ments en actions et en obli­ga­tions ain­si que le contexte éco­no­mique qui les condi­tionne pour le futur. 

Com­ment faire quand le régime est plu­tôt sec en matière de taux ? Les grandes ins­ti­tu­tions finan­cières, com­pa­gnies d’assurances ou fonds de pen­sion font éga­le­ment face à ce défi de ges­tion, par­fois avec une régle­men­ta­tion qui exa­cerbe les dif­fi­cul­tés ! Certes, la tech­ni­ci­té des métiers de conseil ou de ges­tion rend le sujet par­fois un peu ardu. Mais le résul­tat des démarches d’allocations d’actifs ou les per­for­mances des pro­duits s’exposent assez aisé­ment que ce soit en matière de conseil en ges­tion de patri­moine ou d’assurance-vie. L’évolution stra­té­gique de cer­tains de ces métiers, notam­ment la banque pri­vée, témoigne du dyna­misme de ces acti­vi­tés clés dans les éco­no­mies modernes. Cela explique que ces pro­fes­sions sont aujourd’hui embras­sées par les X avec une pas­sion cer­taine et non sans succès. 

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