Assureurs et transition climatique

Assureurs et transition climatique

Dossier : La finance durableMagazine N°804 Avril 2025Par Thierry LANGRENEY (X79)

Les assu­reurs sont des acteurs finan­ciers majeurs dans le sys­tème éco­no­mique mon­dial ; ils ont de ce fait un rôle clé à jouer pour contri­buer à la tran­si­tion cli­ma­tique, au moins à trois titres : en tant qu’investisseurs acti­vistes, tech­ni­ciens res­pon­sables et cham­pions de la rési­lience. Ce sont des défis exi­geants et qui peuvent avoir un coût, mais la res­pon­sa­bi­li­té socié­tale du sec­teur exige ces efforts col­lec­tifs face au réchauf­fe­ment climatique.

Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est un défi mon­dial d’une ampleur sans pré­cé­dent. Face à ce phé­no­mène, la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale doit répondre de manière réso­lue et glo­bale. Cette réponse repose sur deux axes prin­ci­paux : d’une part, l’atténuation du réchauf­fe­ment par la décar­bo­na­tion de tous les sec­teurs éco­no­miques, avec une mobi­li­sa­tion sans faille des pou­voirs publics, des entre­prises et des ménages ; d’autre part l’adaptation, qui consiste à ren­for­cer la rési­lience des socié­tés face à l’intensification des phé­no­mènes cli­ma­tiques extrêmes, de plus en plus fré­quents et intenses.

Dans ce contexte, les assu­reurs, acteurs essen­tiels de notre éco­no­mie, se voient confier un rôle cru­cial. Leur mis­sion ne se limite pas à l’indemnisation des risques liés au cli­mat, mais s’étend à des enga­ge­ments proac­tifs et stra­té­giques qui orientent les tran­si­tions éco­no­miques et environ­nementales. L’importance de cette mis­sion est aujourd’hui sou­li­gnée par les pou­voirs publics, qui ont com­man­dé en mai 2023 un rap­port sur le rôle de l’assurance face aux défis du chan­ge­ment cli­ma­tique. Ce rap­port, rédi­gé en col­la­bo­ra­tion avec Goné­ri Le Cozan­net et Myriam Merad, met en évi­dence trois leviers essen­tiels d’action pour les assu­reurs res­pon­sables dans ce grand défi de la tran­si­tion climatique.

L’assureur financier activiste

Les assu­reurs, en tant que prin­ci­paux déten­teurs d’actifs au niveau mon­dial, ont un pou­voir unique pour influen­cer la tran­si­tion éner­gé­tique. Cette tran­si­tion passe par le rem­pla­ce­ment des éner­gies de source fos­sile par une élec­tri­ci­té décar­bo­née, la mise à l’échelle des réseaux de trans­mis­sion et du sto­ckage de l’électricité, l’électrification des usages pri­vés et indus­triels. Le tri­ple­ment des capa­ci­tés de pro­duc­tion d’électricité renou­ve­lable à l’horizon 2030 et la tran­si­tion hors des éner­gies fos­siles sont deux enga­ge­ments phares de la COP28 de Dubaï. Cette tran­si­tion néces­site des inves­tissements colos­saux, esti­més par l’IEA (Inter­na­tio­nal Ener­gy Agen­cy) à plus de 3 000 mil­liards de dol­lars par an à l’échelle mon­diale sur les dix pro­chaines années. Ces inves­tis­se­ments sont impé­ra­tifs non seule­ment pour finan­cer les infra­struc­tures des éner­gies renou­ve­lables dans les pays déve­lop­pés, mais aus­si pour rem­pla­cer les éner­gies fos­siles dans les pays en déve­lop­pe­ment, sou­vent plus vul­né­rables aux impacts du chan­ge­ment climatique.

Les assu­reurs sont par­mi les plus impor­tants pro­prié­taires d’actifs au niveau mon­dial. En Europe, ces actifs ont dépas­sé 8 000 mil­liards d’euros en 2023. Leur rôle d’investisseur à impact ou « acti­viste » pour lut­ter contre le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est déter­mi­nant à double titre. D’abord, ils peuvent choi­sir de sou­te­nir les pro­jets verts, en pri­vi­lé­giant les infra­struc­tures d’énergie renou­ve­lable ou les tech­no­lo­gies de sto­ckage et de trans­mis­sion d’énergie. Cela implique par­fois une cer­taine bien­veillance sur les ren­de­ments atten­dus. Par exemple, dans les pays déve­lop­pés, les assu­reurs peuvent accep­ter un ren­de­ment légè­re­ment infé­rieur sur leurs inves­tissements dans les éner­gies renou­ve­lables afin de maxi­mi­ser le nombre de pro­jets finan­cés. En revanche, dans les pays en déve­lop­pe­ment, où les ren­de­ments de base peuvent être supé­rieurs, les assu­reurs doivent être prêts à accep­ter des risques opé­ra­tion­nels ou poli­tiques supérieurs.

“La Net-Zero Asset Owner Alliance regroupe 80 assureurs, réassureurs et fonds de pension gérant près de 9 000 milliards de USD d’actifs.”

En paral­lèle, les assu­reurs doivent éga­le­ment adop­ter une pos­ture active face aux entre­prises des sec­teurs les plus pol­luants. Cela signi­fie que, au-delà du simple finan­ce­ment, les assu­reurs doivent inter­ve­nir pour inci­ter ces entre­prises à adop­ter des plans de décar­bo­na­tion ambi­tieux. Ce dia­logue construc­tif, fon­dé sur des objec­tifs envi­ron­ne­men­taux com­muns, doit être mené avec exi­gence mais aus­si bien­veillance. Si un tel dia­logue échoue à convaincre une entre­prise de l’importance de s’aligner sur les objec­tifs de l’Accord de Paris, la ces­sion d’actifs peut deve­nir l’option ultime.

En pri­vant ces entre­prises de finan­ce­ment, les assu­reurs aug­mentent le coût de leur tran­si­tion, ce qui rend leur stra­té­gie moins viable à long terme. Au niveau mon­dial, la Net-Zero Asset Owner Alliance regroupe depuis 2019, sous l’orchestration du Pro­gramme envi­ron­ne­ment des Nations unies, 80 assu­reurs, réas­su­reurs et fonds de pen­sion gérant près de 9 000 mil­liards de USD d’actifs. Ces inves­tis­seurs par­tagent l’objectif d’une tran­si­tion ali­gnée sur l’Accord de Paris et s’engagent sur des objec­tifs à l’horizon 2025, à l’horizon 2030 et 2050 en cohérence.

L’assureur technicien responsable

Outre leur rôle d’investisseur, les assu­reurs jouent éga­le­ment un rôle tech­nique majeur, en pre­mier lieu dans la ges­tion des sinistres. Si ce rôle est bien connu des assu­rés, son poten­tiel pour réduire l’empreinte car­bone est sou­vent sous-esti­mé. À la suite d’un sinistre, l’assureur est un acteur clé dans le choix des solu­tions de répa­ra­tion et de remplacement.

Ces déci­sions, sou­vent prises en col­la­bo­ra­tion avec les assu­rés, peuvent réduire signi­fi­ca­ti­ve­ment les émis­sions de gaz à effet de serre liées à la répa­ra­tion. Ain­si, plu­sieurs ini­tia­tives per­mettent aux assu­reurs de jouer un rôle actif dans la réduc­tion de l’empreinte car­bone après sinistre. Par exemple, pro­po­ser un véhi­cule de rem­pla­ce­ment élec­trique en cas d’accident, ou uti­li­ser des pièces de réem­ploi pour répa­rer un véhi­cule plu­tôt que de le rem­pla­cer par des pièces neuves, peut réduire l’impact envi­ron­ne­men­tal. La plu­part des assu­reurs affichent des taux de recours aux pièces de réem­ploi sur les répa­ra­tions d’accident de l’ordre de 10 à 16 %. Ils visent à pré­sent le plus sou­vent des taux de l’ordre de 20 %.

« Si ce rôle est bien connu des assurés, son potentiel pour réduire l’empreinte carbone est souvent sous-estimé. »

Cer­taines com­pa­gnies vont même plus loin en offrant des indem­ni­tés sup­plé­men­taires, dites « clauses vertes », pour encou­ra­ger l’utilisation de maté­riels ou de tech­no­lo­gies vertes, comme le rem­pla­ce­ment d’une chau­dière par une pompe à cha­leur. L’impact de ces ini­tia­tives est consi­dé­rable. Par exemple, si tous les contrats d’assurance auto­mo­bile en France incluaient une indem­ni­té pour rem­pla­cer un véhi­cule ther­mique par un véhi­cule élec­trique en cas de perte totale, la vitesse de l’électrification du parc auto­mo­bile pour­rait doubler.

De même, pro­po­ser un véhi­cule de rem­pla­ce­ment élec­trique lors d’un sinistre aurait un triple impact posi­tif : cela fami­lia­ri­se­rait les clients avec les véhi­cules élec­triques, encou­ra­ge­rait les construc­teurs à aug­men­ter leur pro­duc­tion et dyna­mi­se­rait le mar­ché de l’occasion, ren­dant ain­si l’électrique plus accessible.

Les pièces et matériaux de réemploi sont le plus souvent moins chers que leur équivalent neuf. GPA, site de Livron-sur-Drome. © GPA
Les pièces et maté­riaux de réem­ploi sont le plus sou­vent moins chers que leur équi­valent neuf. GPA, site de Livron-sur-Drome. © GPA

Cer­taines de ces actions entraînent un sur­coût, d’autres sont sources d’économies : les pièces et maté­riaux de réem­ploi sont le plus sou­vent moins chers que leur équi­valent neuf ; le sur­coût du pas­sage à l’électrique pour un véhi­cule ou une chau­dière repré­sente quelques mil­liers d’euros, mais la fré­quence des sinistres concer­nés est faible (1 % de sinistres totaux en auto­mo­bile, 1 % de sinistre supé­rieur à 50 000 euros en habi­ta­tion). Dans le second domaine tech­nique des poli­tiques de sous­crip­tion, l’assureur a beau­coup moins de capa­ci­té d’influence sur les com­por­te­ments de ses clients.

« Dans le second domaine technique des politiques de souscription, l’assureur a beaucoup moins de capacité d’influence sur les comportements de ses clients. »

La pres­sion concur­ren­tielle sur les mar­chés matures rend illu­soire toute inter­ven­tion de sa part sur le com­por­te­ment des clients, donc sur ses choix d’acquisition ou d’usage des biens assu­rés (véhi­cule, loge­ment, etc.). La seule excep­tion concerne l’assurance des grands risques, dont la com­plexi­té et les exper­tises tech­niques néces­saires rendent l’offre très limi­tée. En posi­tion de force pour garan­tir ou non, l’assureur peut enga­ger un dia­logue de per­for­mance envi­ron­ne­men­tal avec ses clients.

Cette ligne direc­trice a ani­mé à ses débuts l’alliance inter­na­tio­nale NZIA (Net-Zero Insu­rance Alliance) des assu­reurs enga­gés dans la décar­bo­na­tion de leur péri­mètre « client final ». La contre-offen­sive de pro­cu­reurs amé­ri­cains contre une pré­ten­due entente au détri­ment des pro­duc­teurs d’énergies fos­siles a mis fin à cette aven­ture col­lec­tive. Il demeure que la sous­crip­tion res­pon­sable reste un choix ouvert aux assu­reurs de grands risques pour cer­tains mar­chés spé­ci­fiques où la capa­ci­té du mar­ché est faible (pla­te­formes pétro­lières, trans­port mari­time de com­bus­tibles fos­siles, etc.).

Coût des sinistres climatiques (en milliards d’euros constants 2023). Source France Assureurs.
Coût des sinistres cli­ma­tiques (en mil­liards d’euros constants 2023). Source France Assureurs.

L’assureur champion de la résilience

Le rôle des assu­reurs dans l’adaptation au chan­ge­ment cli­ma­tique est par­ti­cu­liè­re­ment visible dans la ges­tion des risques liés aux évé­ne­ments cli­ma­tiques extrêmes. Ces évé­ne­ments, de plus en plus fré­quents et vio­lents, exigent une action forte pour ren­for­cer la rési­lience des ter­ri­toires et des popu­la­tions. Les assu­reurs, en tant qu’acteurs de confiance, ont un rôle clé à jouer pour garan­tir la péren­ni­té éco­no­mique face à ces risques. En matière de pré­ven­tion, les assu­reurs inves­tissent prin­ci­pa­le­ment sur le seg­ment des grandes entre­prises, en pro­po­sant des conseils sur la pro­tec­tion des bâti­ments ou l’amélioration des infra­struc­tures face aux risques cli­ma­tiques. Cepen­dant, pour le mar­ché des par­ti­cu­liers, ces efforts res­tent limi­tés. Pour y remé­dier, il est impé­ra­tif que l’État et les col­lec­ti­vi­tés locales inten­si­fient leurs actions pour ren­for­cer la rési­lience des territoires.

Les stra­té­gies de pré­ven­tion doivent être adap­tées à chaque type de péril, en fonc­tion des carac­té­ris­tiques géo­graphiques et cli­ma­tiques des régions. L’obsolescence de cer­taines cartes de plans de pré­ven­tion des risques en France métro­po­li­taine et outre-mer explique notre recom­man­da­tion de les mettre à jour, mis­sion qui vient d’être confiée à la CCR (Caisse cen­trale de réas­su­rance). Nous por­tons aus­si la convic­tion que la sen­si­bi­li­sa­tion des citoyens expo­sés est une cause natio­nale sus­cep­tible de rehaus­ser la rési­lience de leur habi­tat. Cela jus­ti­fie à nos yeux le déve­lop­pe­ment d’une asso­cia­tion de sen­si­bi­li­sa­tion sur le modèle de l’association Pré­ven­tion rou­tière, dont l’efficacité est prouvée.

« En France, le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles est obligatoire et performant. »

Une autre dimen­sion cru­ciale de l’adaptation est l’accès uni­ver­sel à l’assurance cli­ma­tique. Aujourd’hui, près de 70 % des pertes occa­sion­nées par des évé­ne­ments natu­rels en Europe ne sont pas indem­ni­sées par l’assurance pri­vée. En France, le régime d’indemnisation des catas­trophes natu­relles est obli­ga­toire et per­for­mant. Il exclut tou­te­fois l’assurance récoltes et prai­ries, car les sub­ven­tions euro­péennes dont elle peut béné­fi­cier excluent les assu­rances obli­ga­toires. Même sub­ven­tion­nées à 65 %, ces cou­ver­tures ne sont sous­crites que par 30 % des exploi­tants, ce qui montre l’inefficacité d’un régime non obligatoire.

Le pre­mier obs­tacle à l’assurance cli­ma­tique uni­ver­selle est en effet son coût, par­ti­cu­liè­re­ment dans les zones les plus expo­sées. Si le mar­ché fixe libre­ment le tarif, pour consen­tir les meilleurs prix aux clients les moins ris­qués, les primes payées par les plus expo­sés doivent reflé­ter exac­te­ment leur niveau de risque. Risque éle­vé signi­fie donc prix éle­vé et ren­for­ce­ment de l’exclusion finan­cière. Ce phé­no­mène de seg­men­ta­tion est la pre­mière cause de non-assu­rance cli­ma­tique. La seconde est la pres­sion mise sur les dépenses contraintes par les acteurs éco­no­miques les plus faibles, ménages, agri­cul­teurs comme entreprises.

Exposition des populations aux risques climatiques. Source Service de la donnée et des études statistiques d’après l’Observatoire national de l’artificialisation des sols, 2019.
Expo­si­tion des popu­la­tions aux risques cli­ma­tiques. Source Ser­vice de la don­née et des études sta­tis­tiques d’après l’Observatoire natio­nal de l’artificialisation des sols, 2019.

Une nouvelle responsabilité historique pour les assureurs

La solu­tion n’existe pas dans un régime sou­mis aux seules forces du mar­ché, qui conduisent inévi­ta­ble­ment à une seg­men­ta­tion maxi­male. Elle se situe, comme le montrent l’Espagne et la France, dans une soli­da­ri­té orga­ni­sée entre clients très et peu expo­sés, les der­niers sub­ven­tion­nant les premiers.

Plu­sieurs contraintes, condi­tions du suc­cès, peuvent être intro­duites dans le jeu assu­ran­tiel par l’État, comme dans le cas du Régime fran­çais d’indemnisation des catas­trophes natu­relles : un tarif impo­sé par l’État, qui rende l’assurance acces­sible à tous, sur tous les ter­ri­toires, et évite l’exclusion finan­cière ; une dis­pa­ri­té assu­mée de résul­tats tech­niques pour les assu­reurs selon les zones ; des pertes sur les zones sur­ex­po­sées aux évé­ne­ments cli­ma­tiques (zones rouges) équi­li­brées par des pro­fits sur les zones sous-expo­sées (zones vertes), tout cela résul­tant du tarif « soli­daire » impo­sé ; une com­pen­sa­tion interne par chaque assu­reur des pertes réa­li­sées sur les zones rouges avec ses pro­fits géné­rés en zones vertes ; un allè­ge­ment des fonds propres des assu­reurs grâce à leur réas­su­rance par le réas­su­reur d’État (CCR).

Mais émerge en Europe un nou­veau risque de frag­men­ta­tion du mar­ché, lié au pro­jet de régle­men­ta­tion FIDA (Finan­cial Data Access) de libre cir­cu­la­tion des don­nées dans le sec­teur assu­ran­tiel. Ce pro­jet per­met­trait en effet à des assu­reurs « super­dis­cri­mi­nants » de se foca­li­ser sur les seules zones béné­fi­ciaires, sans contri­buer aux pertes des zones rouges, ni par­ta­ger les marges avec le réas­su­reur d’État et les autres acteurs du mar­ché. Une telle approche pau­pé­ri­se­rait le régime Cat Nat et le condam­ne­rait dans sa forme actuelle.

Un rôle stratégique pour les assureurs

Les assu­reurs sont donc atten­dus sur trois grands fronts pour contri­buer à l’atténuation du réchauf­fe­ment cli­ma­tique et à l’adaptation des socié­tés aux risques crois­sants : l’investissement acti­viste, la ges­tion tech­nique res­pon­sable et la pro­mo­tion de la rési­lience des ter­ri­toires. Cha­cune de ces dimen­sions repré­sente un levier stra­té­gique pour l’avenir, avec des défis et des enjeux impor­tants. Cepen­dant, avec un enga­ge­ment concret, une col­la­bo­ra­tion étroite entre le sec­teur pri­vé et les pou­voirs publics, et une volon­té de lea­der­ship res­pon­sable, les assu­reurs peuvent jouer un rôle déter­mi­nant dans la lutte contre le chan­ge­ment cli­ma­tique. Cette res­pon­sa­bi­li­té, à la fois éco­no­mique, sociale et envi­ron­ne­men­tale, consti­tue un défi de taille, mais aus­si une occa­sion unique pour les assu­reurs de façon­ner un ave­nir plus durable pour tous.


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