Une supply-chain au service de vos ambitions

Dossier : Dossier FFEMagazine N°700 Décembre 2014
Par Patrick FOILLARD

Pouvez-vous présenter brièvement Optilog ?

Le cœur de métier d’Optilog est de cibler les clients qui ont des besoins trans­verses dans les domaines de la logis­tique mar­ke­ting, télé­com, BtoB, BtoC, retail et l’e‑commerce, l’idée étant de gérer l’ensemble de ces seg­ments : appro­vi­sion­ne­ment des points de vente en maté­riel mar­ke­ting (affiches, cata­logues, contrats), mais aus­si en maté­riel et acces­soires, ges­tion des bou­tiques en ligne, des ventes pri­vées, de l’évènementiel, etc.

Comment êtes-vous parvenu à conquérir des marchés sectoriels si différents ?

Notre pre­mier métier est la logis­tique mar­ke­ting, en par­ti­cu­lier PLV. Dans ce seg­ment, il n’est pas rare que le prix d’une offre de lan­ce­ment se décide au der­nier moment. In fine, nous avons 72 h pour déployer les sup­ports publi­ci­taires sur l’ensemble des points de vente.

L’ADN d’Optilog est donc mar­qué du sceau de la réactivité.

Après, qu’est-ce qui fait que l’on gagne d’autres mar­chés sec­to­riels très dif­fé­rents jusqu’à être capable d’en trai­ter plu­sieurs pour un même client ? En regrou­pant les flux, en mutua­li­sant les besoins et en dif­fu­sant les bonnes pra­tiques acquises sur un seg­ment vers d’autres, créant ain­si un cercle vertueux.

Il peut s’agir de lis­sage des sai­son­na­li­tés, des heures de tra­vail, de mise en com­mun de sur­faces et de la mutua­li­sa­tion des volumes, entre autres.

Pouvez-vous donner un exemple précis de process ainsi développé ?

Nous avons constam­ment inno­vé, en inven­tant des tech­niques de pré­pa­ra­tion s’adaptant à la crois­sance de nos clients.

OPTILOG en chiffres

  • CA 13 M€ (total groupe)
  • 18 000 m² d’entrepôts
  • 100 collaborateurs permanents, dont 15 sur l’île de la Réunion
  • 780 000 expéditions/an
  • call center (6 positions) : 600 appels/jour

Car, ce qu’il faut com­prendre est que le logis­ti­cien est le der­nier maillon d’une chaine où s’accumulent tous les retards de livrai­son des autres pres­ta­taires (four­nis­seurs affiches, de cata­logues, chevalets…).

Nous avons donc mis en place un sys­tème de pré-affec­ta­tion d’emplacements de sto­ckage par des­ti­na­taire et ce, avant même que soit arri­vé le pre­mier pro­duit. Ain­si, au fur et à mesure de l’arrivée des pro­duits com­po­sant le colis final d’un des­ti­na­taire, la répar­ti­tion des quan­ti­tés se fait direc­te­ment, évi­tant toute désor­ga­ni­sa­tion du ser­vice en cas de retard d’un fournisseur.

Ce sys­tème per­met éga­le­ment de gagner en vitesse et d’éviter les erreurs.

Que peut-on vous souhaiter pour 2015 et les années à venir ?

De pour­suivre notre déve­lop­pe­ment en matière de ser­vices connexes : ges­tion propre des appro­vi­sion­ne­ments clients, main­te­nance des appa­reils, ges­tion des bou­tiques en lignes grâce à notre vision très nette des flux sortants.

D’ailleurs, nous tra­vaillons actuel­le­ment sur trois inno­va­tions pour nous y aider :

  • le rem­pla­ce­ment des code-barres par la recon­nais­sance d’images ;
  • le lan­ce­ment d’une filiale per­met­tant l’acheminement à moindre coût des com­mandes e‑commerce vers et au départ des DOM TOM ;
  • la créa­tion d’une com­mu­nau­té « voi­sins relais » per­met­tant de faci­li­ter les livrai­sons entre 19 h et 21 h.

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