Pierre-Gilles de Gennes

Dossier : ExpressionsMagazine N°628 Octobre 2007

LE GRAND PHYSICIEN Pierre-Gilles de Gennes nous a quit­tés en juin der­nier. Ce nor­ma­lien avait reçu le prix Nobel en 1991, le jury sué­dois ayant eu – ce qui n’est pas le cas géné­ral – l’embarras du choix entre ses décou­vertes. Le fait d’avoir été seul pri­mé témoigne de la richesse de son oeuvre. Il a en effet fait avan­cer la phy­sique dans des domaines qui n’exigeaient pas de grands moyens maté­riels, ces domaines étant à la fois nom­breux et variés. Les plus connus sont ceux des cris­taux liquides, élé­ments incon­tour­nables de la vie de tous les jours dans les écrans plats de télé­vi­sions et d’ordinateurs, et des colles qui grâce à lui ont révo­lu­tion­né cer­tains sec­teurs industriels.

Il débu­ta au CEA dans le domaine du magné­tisme, puis de la supra­con­duc­ti­vi­té, rejoi­gnit ensuite l’université d’Orsay, puis en 1971 le Col­lège de France et diri­gea l’École supé­rieure de phy­sique et chi­mie indus­trielle de la Ville de Paris jusqu’en 2002.

D’une famille de méde­cins, il des­cen­dait d’un maire de Poi­tiers ano­bli en 1677. La Jaune et la Rouge salue la mémoire de ce grand homme.

Poster un commentaire