Perceva, expertise et savoir-faire d’un fonds de retournement

Dossier : Dossier FFEMagazine N°700 Décembre 2014
Par Christophe AMBROSI (91)

Perceva soutient des PME / ETI : quelles sont ces entreprises ?

Per­ce­va accom­pagne les entre­prises devant fran­chir un cap : il s’agit sou­vent de sur­mon­ter des dif­fi­cul­tés, mais cela peut concer­ner éga­le­ment une entre­prise devant prendre son indé­pen­dance, ou encore devant réor­ga­ni­ser sa gou­ver­nance ou ses opérations.

En juin de cette année, nous avons levé un nou­veau fonds de 200 M€, et gérons donc actuel­le­ment 350 M€ dédiés au sou­tien en fonds propres de PME/ETI françaises.

Nous rece­vons chaque année envi­ron 150 dos­siers d’entreprises réa­li­sant entre 30 M€ et 500 M€ de chiffre d’affaires : ces entre­prises de tous sec­teurs, qu’il s’agisse d’industrie ou de ser­vices, sont confron­tées à des dif­fi­cul­tés conjonc­tu­relles, ou à des pro­blèmes opé­ra­tion­nels ou mana­gé­riaux, qui peuvent entrai­ner des dif­fi­cul­tés de financement.

Comment assurer le financement d’une entreprise en difficulté ?

Une entre­prise en dif­fi­cul­té est sou­vent confron­tée à une spi­rale néga­tive : les pre­mières mau­vaises nou­velles conduisent ses par­te­naires habi­tuels de finan­ce­ment à réduire leurs concours, pou­vant ain­si mettre l’entreprise en danger.

En juin de cette année, nous avons levé un nouveau fonds de 200 M€, et gérons donc actuellement 350 M€ dédiés au soutien en fonds propres de PME/ETI françaises.

Il devient alors dif­fi­cile de finan­cer les pro­jets de l’entreprise, voire même de répondre à des besoins à court terme ce qui peut conduire l’entreprise à refu­ser des commandes.

Un sou­tien en fonds propres est alors néces­saire, soit de la part des action­naires exis­tants soit d’un nou­vel action­naire tel que Per­ce­va, pour faire face aux besoins opé­ra­tion­nels. Le sou­tien des action­naires s’accompagne sou­vent d’une négo­cia­tion avec les par­te­naires ban­caires ou les créan­ciers publics afin de conve­nir d’un amé­na­ge­ment du pas­sif pour le rendre com­pa­tible avec le Busi­ness Plan de l’entreprise.

Cette négo­cia­tion inter­vient en géné­ral dans le cadre d’une pro­cé­dure amiable de pré­ven­tion (man­dat ad hoc, conci­lia­tion).

Nous nous atta­chons à construire une solu­tion négo­ciée avec tous les par­te­naires de l’entreprise : au-delà des sujets finan­ciers, cette démarche implique sou­vent le corps social, ain­si que les clients ou four­nis­seurs stratégiques.

Quel est le rôle du fonds de retournement ?

Nous rai­son­nons comme un action­naire indus­triel : nous appor­tons les fonds propres néces­saires au redé­ploie­ment de l’entreprise, et nous assu­rons que l’entreprise soit diri­gée par une équipe de mana­ge­ment per­for­mante, tout cela dans une vision à long terme.

Per­ce­va assure ensuite un sui­vi détaillé et fré­quent des pro­grès du plan de redres­se­ment de l’entreprise, que ce soit sur des thèmes finan­ciers avec des repor­tings ou pré­vi­sions de tré­so­re­rie heb­do­ma­daires, ou sur le plan opé­ra­tion­nel à tra­vers des indi­ca­teurs qui sont autant de signaux avan­cés de la per­for­mance finan­cière future.

Accom­pa­gner un retour­ne­ment néces­site une forte expé­rience pour gérer des situa­tions com­plexes, telles que la mise en œuvre d’un plan de sau­ve­garde de l’emploi, la ges­tion d’une tré­so­re­rie ten­due ou la réso­lu­tion de litiges.

L’équipe de Per­ce­va dis­pose d’une telle exper­tise, accu­mu­lée depuis près de vingt ans, ce qui nous a per­mis de recon­duire récem­ment la confiance de nos inves­tis­seurs et de pou­voir ain­si conti­nuer à accom­pa­gner le redres­se­ment d’entreprises françaises.

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