ParisTech : “ phase 2 ”

Dossier : ExpressionsMagazine N°597 Septembre 2004

Le nou­veau bureau de Paris­Tech, élu le 1er juin

Pré­sident : Gabriel de Noma­zy (Poly­tech­nique).
Vice-pré­sident : Rémi Tous­sain (INA P‑G).
Tré­so­rier : Phi­lippe Cour­tier (ENPC).
Secré­taire : Cyril Van Effen­terre (ENGREF).
Délé­gué géné­ral : Ber­nard Bobe.

Poly­tech­nique, depuis l’été 2001, est membre de Paris­Tech, réseau de grandes écoles d’ingénieurs pari­siennes qui, ain­si ras­sem­blées, offrent un éven­tail de for­ma­tions allant de la phy­sique à l’économie en pas­sant par les sciences de la vie, les mathé­ma­tiques ou la chimie.

Cette ouver­ture de l’enseignement se retrouve dans la diver­si­té des labo­ra­toires de recherche fon­da­men­tale ou appli­quée liés aux écoles du réseau. Fort de ce poten­tiel com­pa­rable à celui de Cam­bridge ou du MIT, Paris­Tech a trou­vé d’année en année la capa­ci­té de s’affirmer sur le plan inter­na­tio­nal comme l’un des grands pôles de for­ma­tion d’ingénieurs et de recherche scien­ti­fique de la région parisienne.

De par la volon­té et le dyna­misme de ses membres, le démar­rage de Paris­Tech est ain­si très prometteur.

LES 11 ÉCOLES DE PARISTECH

ENGREF (Eaux et Forêts), ENPC (Ponts), ENSAM (Arts et Métiers), ENSCP (Chi­mie de Paris), ENSMP (Mines), ENST (Télé­com), ENSTA, EP (Poly­tech­nique), ESPCI (Phy­sique-Chi­mie), INA P‑G (Agro). Membre asso­cié : ENSAE (sta­tis­tique et admi­nis­tra­tion économique).

En chiffres :

  • 3 000 diplômes d’ingénieurs et 500 doc­to­rats déli­vrés chaque année,
  • 1 500 ensei­gnants-cher­cheurs permanents,
  • 140 laboratoires.


www.paristech.org

Il nous faut main­te­nant aller ensemble plus loin : ren­for­cer notre inter­dé­pen­dance dans les for­ma­tions que nous pro­po­sons, notam­ment au niveau des mas­ters, en fin de cycle d’ingénieurs et au niveau de la thèse, accroître notre visi­bi­li­té inter­na­tio­nale, conso­li­der ou construire des par­te­na­riats en direc­tion de l’Europe élar­gie, de l’Amérique du Nord, de l’Amérique latine et de l’Asie.

Pour cela, Paris­Tech a besoin de se doter d’une struc­ture juri­dique nou­velle : le sta­tut d’association n’est plus suf­fi­sant. Il faut éga­le­ment ratio­na­li­ser notre implan­ta­tion géo­gra­phique autour de trois sites prin­ci­paux : le Quar­tier-Latin, le cam­pus de l’ENPC à Marne-la-Val­lée et le cam­pus de l’École poly­tech­nique à Palaiseau.

Enfin, nous sou­hai­tons ren­for­cer notre offre de for­ma­tion en mana­ge­ment en inté­grant à l’avenir une grande école de com­merce. C’est l’objet du Livre Blanc que Paris­Tech vient de sou­mettre à ses minis­tères de tutelle, afin d’obtenir leur sou­tien pour le pas­sage à la phase 2 du déve­lop­pe­ment struc­tu­ré de ParisTech.

LES RÉALISATIONS DE PARISTECH

  • Le pro­gramme Chine Paris­Tech : c’est le plus impor­tant pro­gramme fran­co-chi­nois de for­ma­tion d’ingénieurs : 160 étu­diants chi­nois en sont déjà sor­tis, mais sur­tout 140 sont en cours de for­ma­tion cette année dans les écoles de Paris­Tech et 210 le sont à Shan­ghai au sein de l’Institut fran­co-chi­nois d’ingénierie et de mana­ge­ment (IFCIM), ins­ti­tut né d’un par­te­na­riat avec l’université de Tongji.
     
  • Le pro­gramme de mas­ters Paris­Tech : 5 mas­ters ouverts en 2003, une dizaine pré­vus pour la ren­trée 2004.
     
  • La “ Gra­duate School ” Paris­Tech : un mil­lier de cours pré­sen­tés en ligne à l’horizon juillet 2005.
     
  • Le pro­gramme Pas­tel : toutes les thèses des écoles de Paris­Tech sur un même ser­veur depuis sep­tembre 2002 : http://pastel.paristech.org
     
  • L’incubateur Ago­ra­nov (avec Dau­phine, Ulm et Paris VI) : 50 entre­prises inno­vantes créées à ce jour.
     
  • Le pro­gramme Athens : il pro­pose chaque année à près de 500 étu­diants des séjours de deux semaines dans 10 uni­ver­si­tés euro­péennes. Il a déjà accueilli 3 300 étu­diants depuis sa création.
     
  • Uni­tech : les for­ma­tions inter­na­tio­nales Uni­tech en ingé­nie­rie et mana­ge­ment durent un an et demi. Elles asso­cient 25 groupes indus­triels et les pre­mières uni­ver­si­tés tech­no­lo­giques de 8 pays euro­péens. Elles forment 80 ingé­nieurs tri­lingues chaque année, soit 300 depuis la créa­tion d’Unitech.

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