Paris-Sud forme des scientifiques et des ingénieurs

Dossier : Formations scientifiques : le paysage françaisMagazine N°667 Septembre 2011
Par Guy COUARRAZE

REPÈRES

REPÈRES
Les ori­gines de l’u­ni­ver­si­té Paris-Sud XI remontent à 1955, année où Fré­dé­ric Joliot-Curie pro­pose le site d’Or­say pour implan­ter des ins­tal­la­tions de recherche dédiées à une dis­ci­pline en pleine expan­sion dans l’a­près-guerre : la phy­sique nucléaire, la phy­sique des par­ti­cules et des hautes éner­gies. Les locaux dont dis­po­sait la com­mu­nau­té des phy­si­ciens sur la mon­tagne Sainte-Gene­viève à Paris, que ce soit au Col­lège de France ou à l’É­cole nor­male supé­rieure de la rue d’Ulm, ne per­met­taient pas d’en­vi­sa­ger l’im­plan­ta­tion des équi­pe­ments lourds néces­saires à cette recherche, notam­ment les grands accélérateurs.

Recherche et formation

Prio­ri­té à la recherche
Ce sont des labo­ra­toires de recherche qui, les pre­miers, ont été ins­tal­lés sur ce qui devien­drait le cam­pus uni­ver­si­taire d’Or­say après l’ac­qui­si­tion par l’É­tat du parc de Lau­nay : par ordre chro­no­lo­gique, l’Ins­ti­tut de phy­sique nucléaire d’Or­say (IPNO, 1956) puis le Labo­ra­toire de l’ac­cé­lé­ra­teur linéaire (LAL, 1958).

La for­ma­tion scien­ti­fique à l’u­ni­ver­si­té Paris- Sud XI est étroi­te­ment liée à la recherche, comme l’u­ni­ver­si­té elle-même, tant his­to­ri­que­ment que par ses stra­té­gies suc­ces­sives de développement.

La voca­tion de for­ma­tion du site appa­raît en 1958, avec l’im­plan­ta­tion de pre­miers ensei­gne­ments dans les dis­ci­plines scien­ti­fiques clas­siques (mathé­ma­tiques, phy­sique, chi­mie, sciences de la vie et de la terre) qui sont d’a­bord réunis dans un ensemble consti­tuant une annexe de la facul­té des sciences de Paris. En 1965, cette annexe devient une facul­té des sciences auto­nome. Elle est rat­ta­chée à l’u­ni­ver­si­té plu­ri­dis­ci­pli­naire Paris- Sud à la créa­tion de cette der­nière, à la fin de l’an­née 1970.

Depuis lors, le spectre des dis­ci­plines scien­ti­fiques de l’u­ni­ver­si­té s’est consi­dé­ra­ble­ment élar­gi au-delà des sciences dites » dures « . Évo­quons l’ap­port du sec­teur des sciences de la vie et de la san­té – avec une facul­té de méde­cine et une facul­té de phar­ma­cie -, celui des sciences de la socié­té – droit, éco­no­mie, ges­tion -, celui des sciences tech­no­lo­giques – avec une école interne d’in­gé­nieurs et trois ins­ti­tuts uni­ver­si­taires de tech­no­lo­gie -, et enfin celui des sciences des acti­vi­tés phy­siques et sportives.

Vocation scientifique

Les dis­ci­plines scien­ti­fiques occupent une place majeure à Paris-Sud

Les dis­ci­plines scien­ti­fiques, au sens cou­rant du terme, occupent incon­tes­ta­ble­ment une place majeure à Paris-Sud, tant du point de vue de l’his­toire que du point de vue du poids et de la qua­li­té des labo­ra­toires de recherche pré­sents à l’u­ni­ver­si­té. L’ac­tuel contrat qua­drien­nal de l’u­ni­ver­si­té conduit à la recon­nais­sance de près de 120 uni­tés de recherche, la majo­ri­té de celles-ci étant liées aux grands orga­nismes natio­naux de recherche. L’u­ni­ver­si­té Paris-Sud consti­tue, à ce titre, l’é­ta­blis­se­ment d’en­sei­gne­ment supé­rieur et de recherche où la pré­sence du CNRS est la plus importante.

Symbiose

La for­ma­tion scien­ti­fique à Paris-Sud béné­fi­cie d’un excep­tion­nel ados­se­ment à la recherche. Cette carac­té­ris­tique a tou­jours consti­tué le fil rouge de la construc­tion péda­go­gique de l’offre de for­ma­tion à l’u­ni­ver­si­té. C’est ain­si que, lors de la mise en place du modèle LMD (licence-mas­ter-doc­to­rat), l’u­ni­ver­si­té a pro­cé­dé par phases suc­ces­sives, des­cen­dant du niveau doc­to­rat au niveau licence en pas­sant par le niveau mas­ter, de manière à ce que la cohé­rence de l’en­semble du dis­po­si­tif pro­fite plei­ne­ment des axes forts de recherche de l’université.

Céré­mo­nie de doc­to­rat sur le cam­pus d’Or­say.

Filières novatrices

Cette offre de for­ma­tion est appe­lée à évo­luer consi­dé­ra­ble­ment dans le cadre de l’o­pé­ra­tion du pla­teau de Saclay, avec le déve­lop­pe­ment de mutua­li­sa­tions au pro­fit de mas­ters et d’é­coles doc­to­rales com­muns (en mathé­ma­tiques avec l’É­cole poly­tech­nique, en nanos­ciences-nano­tech­no­lo­gies, en tech­no­lo­gies de l’in­for­ma­tion et de la com­mu­ni­ca­tion, avec les orga­nismes de recherche, etc.), ain­si qu’a­vec l’é­mer­gence de filières novatrices.

C’est pour­quoi Paris-Sud mène une poli­tique active en faveur de coha­bi­li­ta­tions et de coac­cré­di­ta­tions d’a­bord avec le cercle pri­vi­lé­gié de ses par­te­naires de site, mais aus­si, plus lar­ge­ment, avec les éta­blis­se­ments pari­siens et du Sud francilien.

Formation d’ingénieurs

La for­ma­tion scien­ti­fique à Paris-Sud béné­fi­cie d’un excep­tion­nel ados­se­ment à la recherche

Bien qu’in­ves­tie tra­di­tion­nel­le­ment dans les filières géné­ra­listes de for­ma­tion par la recherche et pour la recherche – pour les plus éle­vées d’entre elles -, l’u­ni­ver­si­té a lar­ge­ment enri­chi son offre ces dix der­nières années en pro­po­sant de nom­breuses for­ma­tions direc­te­ment pro­fes­sion­na­li­santes . Paral­lè­le­ment à la réforme LMD, l’u­ni­ver­si­té a déve­lop­pé au niveau bac + 3 un ensemble diver­si­fié de licences pro­fes­sion­nelles et de nom­breuses spé­cia­li­tés de mas­ter à orien­ta­tion pro­fes­sion­nelle à bac + 5.

Ces for­ma­tions se répar­tissent de façon homo­gène sur l’en­semble des domaines dis­ci­pli­naires pré­sents à l’u­ni­ver­si­té, dans le sec­teur secon­daire comme dans le sec­teur ter­tiaire. Dans le cadre de cette démarche, plus par­ti­cu­liè­re­ment dans le domaine scien­ti­fique, l’u­ni­ver­si­té a pro­gres­si­ve­ment mis en place une filière de for­ma­tion d’in­gé­nieurs abou­tis­sant à la créa­tion d’une école d’in­gé­nieurs interne, Poly­tech Paris-Sud.

Pôles d’ex­cel­lence
L’u­ni­ver­si­té Paris-Sud se dis­tingue par­ti­cu­liè­re­ment dans cer­tains domaines scien­ti­fiques dont les mathé­ma­tiques : la tota­li­té des équipes est cotée au plus haut niveau par l’AERES (Agence d’é­va­lua­tion de la recherche et de l’en­sei­gne­ment supé­rieur) et occupe le 6e rang au clas­se­ment de Shan­ghai, sa qua­li­té étant attes­tée par quatre médailles Fields. Éga­le­ment éva­luée au plus haut niveau pour l’en­semble des uni­tés, la phy­sique se place au 19e rang mon­dial du clas­se­ment de Shan­ghai et au 4e rang euro­péen, avec deux prix Nobel issus de l’u­ni­ver­si­té. Les autres domaines des sciences « dures », chi­mie, bio­lo­gie, astro­phy­sique, STIC, repré­sentent quant à eux, avec de nom­breux pôles du sec­teur san­té, autant de forces éva­luées très posi­ti­ve­ment et béné­fi­ciant d’une vraie recon­nais­sance internationale.
Écoles doc­to­rales
Les écoles doc­to­rales, au nombre de 15 à sceau prin­ci­pal et 6 en coac­cré­di­ta­tion , occupent une place pri­vi­lé­giée dans le pay­sage de la for­ma­tion scien­ti­fique de Paris-Sud. Accueillant en moyenne 2500 doc­to­rants, elles ont récem­ment fait l’ob­jet d’une cer­ti­fi­ca­tion ISO 9001 en abou­tis­se­ment d’une démarche interne de qua­li­té. Au niveau mas­ter, l’u­ni­ver­si­té offre 135 spé­cia­li­tés, dont la moi­tié en coha­bi­li­ta­tion avec d’autres éta­blis­se­ments d’en­sei­gne­ment supé­rieur déjà implan­tés sur le ter­ri­toire de Saclay ou en passe de s’y installer.

Un réseau national de formations

Poly­tech Paris-Sud appar­tient au réseau Poly­tech , un réseau natio­nal de for­ma­tions uni­ver­si­taires d’in­gé­nieurs for­te­ment iden­ti­taire par son arti­cu­la­tion avec les mis­sions de ser­vice public des uni­ver­si­tés et par l’im­por­tance don­née à la recherche.

Cette appar­te­nance se tra­duit par un concours com­mun d’en­trée au niveau bac + 2 pour l’ac­cès à la pre­mière année du cur­sus d’in­gé­nieur en trois ans. La cohé­rence d’or­ga­ni­sa­tion et d’ac­tions du réseau au niveau natio­nal offre à la fois une bonne visi­bi­li­té de l’é­cole hors de l’u­ni­ver­si­té et une recon­nais­sance de la place des uni­ver­si­tés dans la for­ma­tion des ingénieurs.

Couplage avec la faculté des sciences

Poly­tech Paris-Sud
Inté­grée à l’u­ni­ver­si­té et béné­fi­ciant d’en­sei­gne­ments pré­exis­tants dans dif­fé­rents domaines com­plé­men­taires, Poly­tech Paris-Sud s’est struc­tu­rée en cinq ans en cinq dépar­te­ments cor­res­pon­dant à dif­fé­rentes spé­cia­li­tés tech­niques : infor­ma­tique, maté­riaux, élec­tro­nique, sys­tèmes embar­qués et génie élec­trique. L’é­cole compte aujourd’­hui quelque 800 élèves, avec des pro­mo­tions de l’ordre de 200 étudiants.

Bien qu’elle consti­tue une enti­té à part entière, l’é­cole ne pos­sède pas de labo­ra­toires de recherche en propre. Les ensei­gnants-cher­cheurs affec­tés à plein temps de leur ser­vice d’en­sei­gne­ment à Poly­tech Paris-Sud mènent leurs recherches dans les labo­ra­toires de sciences de l’université.

De même, de nom­breux ensei­gnants- cher­cheurs de la facul­té des sciences effec­tuent une par­tie de leur ser­vice d’en­sei­gne­ment au sein des dépar­te­ments de l’é­cole interne. Ces fortes inter­ac­tions sont garantes de la com­plé­men­ta­ri­té entre le fon­da­men­tal et l’ap­pli­qué dans la for­ma­tion don­née à l’é­cole uni­ver­si­taire d’ingénieurs.

Enseignements conjoints

Les fortes inter­ac­tions sont garantes de la com­plé­men­ta­ri­té entre le fon­da­men­tal et l’appliqué

L’in­té­gra­tion de la for­ma­tion d’in­gé­nieurs dans l’u­ni­ver­si­té se tra­duit par de nom­breux ensei­gne­ments conjoints avec ceux de mas­ter, les élèves vali­dant géné­ra­le­ment leur cur­sus avec un diplôme d’in­gé­nieur et un diplôme de mas­ter. La voca­tion pro­fes­sion­na­li­sante de la for­ma­tion conduit, bien évi­dem­ment, nombre de diplô­més à une inté­gra­tion directe dans le monde de l’entreprise.

Cette double » diplô­ma­tion » place aus­si les élèves dans les meilleures dis­po­si­tions pour enta­mer, en sor­tie d’é­cole, un doc­to­rat en sciences pour l’in­gé­nieur. Cette carac­té­ris­tique vien­dra, par la suite, enri­chir le pro­fil des recru­te­ments de l’in­dus­trie par l’ap­port de per­son­nels ayant une connais­sance de la recherche.

Synergies et perspectives nouvelles

Diver­si­té
Si Poly­tech Paris-Sud recrute, comme les autres écoles d’in­gé­nieurs, des élèves issus de classes pré­pa­ra­toires aux grandes écoles, une autre par­tie de ses pro­mo­tions vient d’une pré­pa­ra­tion inté­grée en deux ans. Ces étu­diants de qua­li­té, recru­tés sur men­tion au bac S, assurent une grande diver­si­té d’o­ri­gine pour la filière ingé­nieur. D’autre part, la for­ma­tion par l’ap­pren­tis­sage est très repré­sen­tée dans l’é­cole puisque envi­ron un tiers des élèves ingé­nieurs ont un sta­tut d’é­tu­diants appren­tis. Cette filière de for­ma­tion, qui met en oeuvre une péda­go­gie spé­ci­fique à même d’at­ti­rer un public dif­fé­rent, béné­fi­cie du sou­tien du patro­nat, notam­ment via l’I­TII (Ins­ti­tut des tech­niques d’in­gé­nieur de l’in­dus­trie), très deman­deur d’une telle diver­si­fi­ca­tion des pro­fils dans les recrutements.

Dans le cadre du pro­jet de Saclay, mais aus­si de son accès à l’au­to­no­mie, l’u­ni­ver­si­té déve­loppe une poli­tique ambi­tieuse et enga­gée en vue de son propre déve­lop­pe­ment, fon­dée sur les leviers de par­te­na­riats ren­for­cés avec les grandes écoles et les orga­nismes de recherche. Le rap­pro­che­ment phy­sique des équipes de l’u­ni­ver­si­té avec celles des autres éta­blis­se­ments d’en­sei­gne­ment supé­rieur et de recherche ins­tal­lés à Saclay – ou en passe de l’être – répond d’a­bord à des demandes des labo­ra­toires de recherche.

C’est le cas du Pôle com­mun de recherche en infor­ma­tique orga­ni­sé dans le cadre de l’o­pé­ra­tion Digi­teo , du pro­jet de struc­tu­ra­tion d’un pôle de nanos­ciences à côté de NanoIn­nov ou du pro­jet de créa­tion du Pôle de la phy­sique des deux infi­nis, pro­jets où l’u­ni­ver­si­té et l’É­cole poly­tech­nique sont sys­té­ma­ti­que­ment associées.

Les réponses aux appels d’offres pour les inves­tis­se­ments d’a­ve­nir, qu’il s’a­gisse d’é­qui­pe­ments d’ex­cel­lence, de labo­ra­toires d’ex­cel­lence ou d’ins­ti­tuts de recherche tech­no­lo­gique, ont don­né d’autres occa­sions de rap­pro­che­ment aux équipes de recherche de l’u­ni­ver­si­té et de l’É­cole polytechnique.

Paris-Sud et Polytechnique

En matière de for­ma­tion scien­ti­fique, des par­te­na­riats existent déjà via de nom­breuses actions bila­té­rales entre l’u­ni­ver­si­té et les grandes écoles. Pour citer plus par­ti­cu­liè­re­ment celles qui impliquent Paris-Sud et l’É­cole poly­tech­nique – acteurs pré­pon­dé­rants du site de Saclay -, on peut men­tion­ner de nom­breuses spé­cia­li­tés de master.

D’a­bord, de façon évi­dente, dans des dis­ci­plines fon­da­men­tales situées au cœur de nos exper­tises scien­ti­fiques par­ta­gées (mathé­ma­tiques, phy­sique fon­da­men­tale ou appli­quée, infor­ma­tique), mais aus­si dans des for­ma­tions bidis­ci­pli­naires ou plu­ri­dis­ci­pli­naires (nanos­ciences, bio-infor­ma­tique) ou encore en bio­lo­gie (ingé­nie­rie des biomolécules).

Double diplôme
La conven­tion de double diplôme signée en 2009 entre l’É­cole poly­tech­nique et l’u­ni­ver­si­té Paris- Sud en pré­sence de Valé­rie Pécresse , ministre de l’En­sei­gne­ment supé­rieur et de la Recherche, a témoi­gné d’une volon­té de rap­pro­che­ment plus fort entre les dis­po­si­tifs de for­ma­tion, et pas seule­ment entre des élé­ments de l’offre de for­ma­tion. Ce pro­gramme de double diplôme s’ap­puie sur des dis­po­si­tifs exis­tants : licences et magis­tères de l’u­ni­ver­si­té Paris-Sud, recru­te­ment uni­ver­si­taire de l’É­cole poly­tech­nique, for­ma­tion d’in­gé­nieurs de l’É­cole poly­tech­nique, mas­ters coha­bi­li­tés par l’u­ni­ver­si­té Paris-Sud et l’É­cole poly­tech­nique ou propres à l’université.
Pro­jets com­muns Poly­tech­nique et Paris-Sud par­tagent le pro­jet de Pôle entre­pre­neu­riat étu­diant Paris-Saclay (PEEPS) pour la sen­si­bi­li­sa­tion à la créa­tion d’en­tre­prises, mais aus­si le pro­jet d’Ins­ti­tut Vil­le­bon Georges-Char­pak, pour une licence à la péda­go­gie inno­vante des­ti­née à ame­ner des jeunes de valeur vers des études scien­ti­fiques de haut niveau, dans les grandes écoles ou à l’u­ni­ver­si­té, quand leur envi­ron­ne­ment socio-éco­no­mique et de for­ma­tion ne les y pré­dis­po­sait pas.

Mobilité et enrichissement


Salle blanche sur le cam­pus d’Or­say. La for­ma­tion scien­ti­fique de Paris-Sud est ados­sée à la recherche.

L’ob­jec­tif de ces par­te­na­riats est de favo­ri­ser la mobi­li­té des étu­diants entre l’u­ni­ver­si­té et l’É­cole poly­tech­nique, d’en­ri­chir les par­cours de ces étu­diants en les diver­si­fiant, d’at­ti­rer davan­tage d’é­tu­diants vers la recherche par une pour­suite d’é­tudes en doc­to­rat, et de mar­quer l’en­ga­ge­ment com­mun des deux éta­blis­se­ments dans la consti­tu­tion du cam­pus de Saclay où ils construisent ensemble une filière attrac­tive au plan natio­nal et international.

Cette ini­tia­tive a conduit au déve­lop­pe­ment, plus der­niè­re­ment, d’autres pro­jets com­muns asso­ciant l’É­cole poly­tech­nique et l’u­ni­ver­si­té ain­si que d’autres acteurs, en pleine cohé­rence avec le déve­lop­pe­ment du pro­jet de Saclay.

Ambition partagée

Pour Paris-Sud, le pro­jet de Saclay est aus­si l’oc­ca­sion – au niveau sym­bo­lique et stra­té­gique – d’une » recons­truc­tion » de l’université.

Le pro­jet de Saclay est aus­si l’oc­ca­sion d’une » recons­truc­tion » de l’université

C’est la pos­si­bi­li­té d’op­ti­mi­ser ses rela­tions avec ses par­te­naires du Pla­teau dans l’en­semble des champs de la recherche et de la for­ma­tion, en misant – comme le fait déjà l’u­ni­ver­si­té – sur l’a­tout consi­dé­rable que repré­sente, à Saclay, la poten­tia­li­té d’une arti­cu­la­tion étroite entre la for­ma­tion et la recherche, pour une visi­bi­li­té inter­na­tio­nale se situant au meilleur niveau des grands ensembles uni­ver­si­taires mondiaux.

Gageons que cette ambi­tion par­ta­gée avec l’É­cole poly­tech­nique sera un élé­ment déter­mi­nant de la réus­site du pro­jet de Saclay, tout en met­tant au plus haut niveau les deux éta­blis­se­ments, par le ren­for­ce­ment de leurs par­te­na­riats en recherche et par la décli­nai­son de leurs offres de for­ma­tion d’ex­cel­lence gar­dant toute la richesse de leurs spécificités.

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