MEIKO : un acteur engagé dans la valorisation des biodéchets

Dossier : Dossier FFEMagazine N°724 Avril 2017
Par Olivier ROBIN

Qu’entendez-vous par biodéchets ?

Il s’agit des Déchets de Cui­sine et de Table (DCT), résul­tant de la pré­pa­ra­tion des repas, des restes ali­men­taires des convives ou des sur­plus de production. 

À partir de combien de tonnes de biodéchets les restaurateurs ont-ils obligation de les traiter ?

Depuis 2016, les res­tau­ra­teurs, pro­dui­sant plus de 10 T de bio­dé­chets par an, sont tenus de les trier et de les valoriser. 

Mais à par­tir de 2025, tous les pro­fes­sion­nels de la res­tau­ra­tion seront concer­nés sans dis­tinc­tion de seuil. 

Quelle est la réglementation sur la gestion des biodéchets ?

Les bio­dé­chets sont sou­mis à deux régle­men­ta­tions. L’une est liée au Gre­nelle de l’environnement et vise à les valo­ri­ser par un retour au sol. 

L’autre éma­nant du Minis­tère de l’Agriculture porte sur les risques sani­taires liés aux biodéchets. 

Comment avez-vous pris en compte cette réglementation ?

Le GECO (asso­cia­tion d’industriels au ser­vice de la res­tau­ra­tion) et l’ADEME ont publié une syn­thèse régle­men­taire, vali­dée par les minis­tères concernés. 

Notre livre blanc s’appuie sur ce docu­ment. Il passe en revue les dif­fé­rentes solu­tions et faci­lite la prise de déci­sion des professionnels. 

Décou­vrir le livre blanc

En quoi ce site internet est-il utile pour vos futurs clients ?

Il intègre un simu­la­teur inter­ac­tif per­met­tant à cha­cun de connaître sa pro­duc­tion annuelle de bio­dé­chets et de se situer par rap­port à ses obli­ga­tions réglementaires. 

Il per­met aus­si de dis­po­ser d’une esti­ma­tion annuelle des coûts de la ges­tion des bio­dé­chets et d’identifier les leviers d’économie.

Comment vos solutions fonctionnent-elles ?

Les bio­dé­chets sont récu­pé­rés par des col­lec­teurs direc­te­ment ins­tal­lés sur les postes de tra­vail (légu­me­rie, self, laverie…). 

Puis ils sont trans­fé­rés auto­ma­ti­que­ment via un cir­cuit étanche vers un broyeur et une cuve de sto­ckage dimen­sion­née pour une col­lecte men­suelle ou bimensuelle. 

Les bio­dé­chets broyés forment ain­si une soupe par­ti­cu­liè­re­ment appré­ciée de la filière de valo­ri­sa­tion dans la mesure où elle entre, sans trai­te­ment préa­lable, dans les outils indus­triels (métha­ni­sa­tion ou compostage). 

En quoi ces solutions sont-elles un levier économique ?

Grâce à l’automatisation des pro­cess, nous sup­pri­mons la mani­pu­la­tion des déchets, le lavage et la dés­in­fec­tion des bacs. 

Mais pas seule­ment, nous rédui­sons les consom­ma­tions élec­triques et d’eau ain­si que les coûts de trans­port (une seule col­lecte assu­rée sur plu­sieurs mois). 

Le coût est-il important ?

La tari­fi­ca­tion de la col­lecte est assise sur les volumes réel­le­ment col­lec­tés (contrai­re­ment aux dis­po­si­tifs clas­siques en bac) et per­met donc une trans­pa­rence sur les frais de gestion. 

Was­teS­tar res­sort comme le dis­po­si­tif le plus éco­no­mique avec une durée d’amortissement à très court terme. 

Poly­tech­nique a ain­si amor­ti le Was­teS­tar sur 3 ans et conti­nue d’économiser plus de 50 000 € par an. 

À qui s’adresse vos solutions ?

Equi­pé de ce sys­tème, Poly­tech­nique a été le pre­mier site fran­çais en 2012 pour valo­ri­ser ses bio­dé­chets en méthanisation… 

Depuis, des centres hos­pi­ta­liers, uni­ver­si­tés, éta­blis­se­ments sco­laires, hôtels et autres res­tau­ra­teurs ont opti­mi­sé leur ges­tion des bio­dé­chets à tra­vers le WasteStar. 

De nom­breuses entre­prises (ORANGE, TOTAL, CNRS, EADS…) y ont trou­vé le moyen de concré­ti­ser leur enga­ge­ment dans le déve­lop­pe­ment durable. Elles n’hésitent plus à men­tion­ner leurs choix ration­nels dans leur rap­port RSE. 

En quoi vous considérez-vous comme un tenant de l’économie circulaire ?

Avec nos par­te­na­riats de la filière, nous accom­pa­gnons nos clients jusqu’aux opé­ra­tions de col­lecte et de valo­ri­sa­tion grâce à des offres « clé en main ». 

Cer­tains l’ont si bien com­pris, qu’ils nous demandent de mettre en place des col­lectes mutua­li­sées sur leur territoire.

Poster un commentaire