LIGHT & SHADOWS : La réalité virtuelle telle qu’on en rêve

Dossier : Dossier FFEMagazine N°707 Septembre 2015
Par Stéphane IMBERT

Vous êtes fondateur de Light & Shadows, pouvez-vous retracer votre parcours scolaire et professionnel ?

Après avoir décro­ché un mas­tère spé­cia­li­té Réa­li­té Vir­tuelle de l’Ecole des Arts et Métiers de Paris, j’ai construit la pre­mière par­tie de ma car­rière pro­fes­sion­nelle chez Gaz de France et Schnei­der Elec­tric en Allemagne.

Puis j’ai rejoint le groupe PSA où j’ai été à la direc­tion de la recherche pen­dant dix ans. Ensuite, j’ai créé Light & Sha­dows dont je suis aujourd’hui le CEO.

Justement, comment vous est venu l’idée de lancer une société spécialisée dans la réalité virtuelle ?

En 2009, alors que j’étais encore chez PSA, j’ai tra­vaillé sur un pro­jet nais­sant dont l’objectif était de créer un confi­gu­ra­teur inter­net à par­tir d’images vir­tuelles pour avoir l’exhaustivité des gammes de véhi­cules qu’on ne pou­vait photographier.

Répondre à ce besoin était une des moti­va­tions der­rière la créa­tion de Light & Sha­dows. Comme j’avais de l’expertise en réa­li­té vir­tuelle, j’ai pu béné­fi­cier du pro­gramme d’aide à la créa­tion d’entreprise qu’avait lan­cé PSA, et j’ai quit­té mon poste pour fon­der ma propre structure.

Dites-nous en davantage sur vos activités.

Nous avons une approche 360° et sommes pré­sents sur la tota­li­té de la chaîne de valeur de la réa­li­té virtuelle.

Nos acti­vi­tés sont clas­sées comme suite :

  • Déve­lop­pe­ment de logi­ciels pour le trai­te­ment, la répa­ra­tion et la sim­pli­fi­ca­tion des don­nées CAO de nos clients.
  • Créa­tion de conte­nu pho­to­réa­liste pour le sec­teur industriel
  • Déve­lop­pe­ment de pro­duits d’interaction et de visua­li­sa­tion tels que le NODE, le SENSO et le casque NEO.
  • Créa­tion de solu­tions glo­bales de réa­li­té virtuelle

Les solutions et produits que vous proposez, qu’apportent-ils à vos clients ?

Nous don­nons l’occasion à nos clients de visua­li­ser et d’interagir avec leurs pro­duits de façon réa­liste tout au long du cycle de vie grâce à des solu­tions immersives.

Ils ont ain­si les clés pour répondre à leur opti­mi­sa­tion de concep­tion, de pro­cess, de for­ma­tion et de commercialisation.

Dans une plus grande mesure, nos pro­duits et ser­vices per­mettent de répondre aux enjeux des indus­triels sou­cieux de leur com­pé­ti­ti­vi­té comme la dimi­nu­tion des coûts, la réduc­tion des délais et l’optimisation de la productivité.

Nos solu­tions sont tou­jours adap­tées à leur mar­ché et conformes à leurs pro­blé­ma­tiques : for­ma­tion et assis­tance des opé­ra­teurs, solu­tions nova­trices de revues de pro­jets, créa­tion de sup­ports de vente et de com­mu­ni­ca­tion, etc.

Votre structure est majoritairement composée d’ingénieurs. Un petit mot pour les élèves de Polytechnique ?

La réa­li­té vir­tuelle est iden­ti­fiée comme le moteur de l’économie de demain. Néan­moins, aujourd’hui nous avons peu de com­pé­tences spé­cia­li­sées dans ce domaine mal­gré les enjeux consi­dé­rables qu’il repré­sente pour les entre­prises de toutes tailles.

S’y inté­res­ser en tant qu’ingénieur, déve­lop­peur ou uti­li­sa­teur semble être judi­cieux pour un pro­jet professionnel.

Pour conclure, auriez-vous une actualité particulière ?

En plus de NEO, notre casque de réa­li­té vir­tuelle sans fil, dont nous avons ven­du les pre­mières uni­tés, nous avons récem­ment lan­cé un logi­ciel de trai­te­ment de don­nées CAO extrê­me­ment per­for­mant : PiXYZ.

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