Le haut débit sur câble coaxial

Dossier : XMP-Business Angels : Des actionnaires pas comme les autresMagazine N°629 Novembre 2007

REPÈRES
Com­min­ter a été créée en mai 2003 par Serge Mas­son, ancien PDG de la S.A Télé­in­for­ma­tique Sys­tème, et son fils Alban. Elle compte aujourd’hui deux sala­riés. Elle est spé­cia­li­sée dans le déploie­ment d’Internet dans de grands ensembles tels qu’appartements, casernes, hôtels, rési­dences ou petites com­munes dis­po­sant d’un réseau de distribution

Une nou­velle tech­no­lo­gie per­met de trans­por­ter télé­phone, télé­vi­sion et Inter­net à très haut débit sur un seul câble coaxial, dans les grands ensembles, immeubles, casernes, hôpi­taux ou même les petites communes.

L’i­dée pro­po­sée par la socié­té Com­min­ter est d’u­ti­li­ser les câbles coaxiaux exis­tants pour trans­por­ter les dif­fé­rents ser­vices numé­riques à très haut débit (100 méga­bits par seconde), éco­no­mi­sant câblage et entretien.

Équiper les bases aériennes

L’ap­pel aux inves­tis­seurs de XMP-BA fait suite aux contacts de la socié­té avec une dizaine de bases aériennes fran­çaises pour répondre à la demande d’ac­cès à Inter­net de la part des per­sonnes qui résident sur ces bases. Les per­son­nels sont logés dans une dizaine de rési­dences de cent loge­ments par base en moyenne et n’ont aucune pos­si­bi­li­té d’ac­cé­der à Internet.

La solu­tion pro­po­sée répond aux exi­gences de débit, sécu­ri­té, sim­pli­ci­té et contrôle, mais le client poten­tiel ren­contre des dif­fi­cul­tés d’in­ves­tis­se­ments pour finan­cer ce type d’installation.

Com­min­ter sou­haite pro­fi­ter de cette oppor­tu­ni­té en finan­çant les ins­tal­la­tions grâce à une levée de fonds auprès d’investisseurs.
Une base moyenne compte 900 rési­dents. La durée moyenne des séjours est de deux ans. Les pre­mières enquêtes tablent sur plus de 30 % des rési­dents d’ores et déjà prêts à sous­crire un abon­ne­ment à 19,90 euros par mois. Avec 270 abon­nés en moyenne, il est pos­sible de réa­li­ser une marge brute de plus de 25 000 euros par mois, soit un retour sur inves­tis­se­ment en moins de douze mois.Un inves­tis­se­ment de 300 000 euros per­met de finan­cer dix bases, le client accep­tant en contre­par­tie un contrat d’ex­clu­si­vi­té de sept ans, reconductible.

Plusieurs sorties possibles

Les sor­ties futures pro­po­sées aux « busi­ness angels » sont de trois ordres : nou­velle levée de fonds plus impor­tante avec intro­duc­tion de nou­veaux par­te­naires ; vente de l’ac­ti­vi­té à un groupe ou rachat interne des actions.

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