La solidarité d’abord

Dossier : ÉditorialMagazine N°714 Avril 2016
Par Bruno ANGLES (84)

La soli­da­ri­té est la pre­mière rai­son d’être de l’AX. Elle s’ex­prime d’a­bord par une pen­sée émue à l’é­gard de nos jeunes cama­rades de la 2013 dis­pa­rus si tragiquement.
C’est la soli­da­ri­té qui a ame­né à orga­ni­ser la mani­fes­ta­tion de pres­tige qu’est le Bal de l’X,dont les béné­fices ali­mentent la Caisse de soli­da­ri­té. La 125e édi­tion aura lieu le 15 avril au Palais Garnier.

Nos pen­sées vont tout d’abord à nos jeunes cama­rades de la pro­mo­tion 2013, à Coline et à Maxence, dis­pa­rus si tra­gi­que­ment au moment où ils allaient quit­ter l’École pour leur stage long de troi­sième année, ain­si qu’à leurs familles et leurs proches si dure­ment éprouvés.

Dans ces moments dou­lou­reux, la com­mu­nau­té poly­tech­ni­cienne est ame­née une fois encore à mani­fes­ter sa soli­da­ri­té. Cette valeur est la pre­mière rai­son d’être de notre Asso­cia­tion, même si d’autres rai­sons se sont rajou­tées par la suite.

Elle est aus­si ce qui a mené très vite notre Asso­cia­tion à orga­ni­ser une mani­fes­ta­tion de pres­tige dont les béné­fices ali­mentent la Caisse de soli­da­ri­té : il s’agit du Bal de l’X, dont la 125e édi­tion aura lieu le 15 avril au Palais Gar­nier. Qu’on y vienne pour la pre­mière fois, qu’on en soit un par­ti­ci­pant régu­lier ou un incon­di­tion­nel abso­lu, venir au Bal de l’X, c’est tou­jours vivre un moment unique.

Quand, au petit matin, les par­ti­ci­pants venus de Paris, de Palai­seau, de région pari­sienne, de pro­vince et, pour un cer­tain nombre d’entre eux, de l’étranger, quit­te­ront l’Opéra où nous reve­nons cette année après notre 150e anni­ver­saire à Ver­sailles, tous gar­de­ront en mémoire l’image des poly­tech­ni­ciens en Grand Uni­forme, des smo­kings et des robes longues sous le pla­fond de Cha­gall, dans le grand esca­lier et sa somp­tueuse nef, dans le Grand Foyer comme dans la Rotonde des abonnés.

Cha­cun empor­te­ra avec lui les images du Qua­drille des Lan­ciers dan­sé par les élèves accom­pa­gnés de la Musique de la Garde répu­bli­caine. Oui, qu’on y vienne pour la pre­mière fois, par­fois ou chaque année, le Bal de l’X a tou­jours quelque chose d’unique.

Cette évo­ca­tion est pour moi l’occasion de remer­cier Laurent Billès- Gara­bé­dian, Bru­no Van Parys, Sta­nis­las Lan­dry et tous les membres de la Com­mis­sion du Bal, qui n’ont pas ména­gé leurs efforts pour faire de cet évé­ne­ment une nou­velle occa­sion pour la com­mu­nau­té poly­tech­ni­cienne de se retrou­ver, de par­ta­ger un moment hors du temps et de pro­lon­ger l’une des tra­di­tions qui per­mettent chaque année aux élèves et aux anciens de l’École poly­tech­nique de mieux se connaître.

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