La Maîtresse chinoise

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°633 Mars 2008Par : Jean BRILMAN (59)/ Dessins de Marthe BRILMANRédacteur : Gérard GASTAUD (59)

La Chine, dit le sino­logue Simon Leys : « C’est tout sim­ple­ment l’autre pôle de l’expérience humaine. » La Maî­tresse chi­noise est une ini­tia­tion roma­nesque à ses mœurs, son his­toire récente, sa culture et grâce aux des­sins de Marthe Bril­man à ses pay­sages et son archi­tec­ture. Les amours d’une talen­tueuse et belle Chi­noise, Sophie Yang, pimentent cette décou­verte de l’Empire céleste.

Couverture de La Maitresse chinoise, livre de Jean BrilmanEn décembre 1996, Robert Bailly envoie Arnaud Mar­cial implan­ter une filiale à Shan­ghai. Lui-même y va régu­liè­re­ment. Fas­ci­né par ce pays, il tient un jour­nal de ses voyages dans l’empire du Milieu et des crises que connaît leur affaire. La trame de ce roman est une aven­ture du type poli­cier dans la sphère du busi­ness avec de nom­breux rebondissements.
Jean Bril­man, chro­ni­queur pré­cis, a lu les écrits des phi­lo­sophes asia­tiques et des sino­logues. Ce texte est l’occasion pour lui de dévoi­ler, d’une manière plai­sante et sou­vent poé­tique, à tra­vers les récits de six voyages dans toute la Chine, les nom­breuses facettes de la culture chi­noise : l’enseignement de Confu­cius et des taoïstes, l’empreinte du boud­dhisme, la méde­cine chi­noise, la poé­sie cal­li­gra­phiée, l’art d’aimer, la cui­sine, le com­merce des fausses anti­qui­tés, la sym­bo­lique du jade, l’incroyable vie pri­vée de l’Empereur rouge et les traces lais­sées par les ava­tars du maoïsme.

Marthe Bril­man appré­hende avec son excep­tion­nelle sen­si­bi­li­té la réa­li­té des lieux qu’elle trans­crit d’un trait de crayon, à peine appuyé, fré­mis­sant mais ferme, comme chu­cho­té. Elle a si bien sai­si la manière asia­tique de repré­sen­ter le monde que les 80 des­sins qui illus­trent ce roman pour­raient être l’œuvre d’une artiste chinoise.

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